Maniatux's Blog

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Jeu du moment #4 Alice Madness Returns

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Résumé

Alice a grandi et est maintenant adolescente, mais elle ne peut s'empêcher de penser à l'incendie qui a détruit sa maison et anéanti sa famille. Sombrant petit à petit dans la folie, elle se retrouve de nouveau attirée au pays des merveilles, où elle découvrira que même là bas certaines choses ne tournent pas rond.

Graphismes et univers

L'histoire n'est pas très facile à comprendre, tout d'abord à cause d'un manque de logique (volontaire ?) dans les dialogues, que je croyais dû à la VF, mais aussi à la nécessité d'avoir joué au premier volet American McGee's Alice.

Les niveaux, basés chacun sur un thème (sous-marin, oriental...), sont hauts en couleurs, spacieux, volumineux. Ils sont vraiment très plaisants et on a souvent envie de s'arrêter juste pour admirer les paysages. Les graphismes sont assez flatteurs, puisqu'on enchaine les éclairages, effets de lumière, particules, et aussi la gestion de la physique. D'ailleurs Alice Madness Returns est un des rares jeux à utiliser le rendu GPU de PhysX. Ils ajoutent énormément de contenu au jeu, et il est difficile de s'en passer après avoir essayé.

Alice est très bien modélisée, et même sans PhysX ses vêtements et cheveux sont animés en fonction des mouvements. Tout comme les personnages du jeu, elle est grandement stylisée, ce qui se remarque par exemple à la taille de ses yeux. Au cours des différents niveaux du jeu, vous rencontrerez des créatures variées qui demanderont des stratégies spécifiques pour être vaincues. Par exemple ces petits gnomes protégés par un bouclier, absolument intouchables au corps à corps ou à distance demanderont un bon timing.

Vous retrouverez aussi des personnages de l'univers d'Alice, comme le chapelier, le chat, la reine de coeur... la musique n'est pas en reste car toujours adéquate.

La progression dans les niveaux s'accompagne de zones cachées vous permettant de récolter des bonus (pour augmenter la barre de vie ou compléter l'histoire).

Gameplay

Laissez tomber un peu les FPS, RPG, et essayez ce jeu d'action/plateforme qui se manie aussi bien à la manette qu'au clavier + souris. Vous devrez utiliser les différentes aptitudes de Alice pour sauter de plateforme en plateforme, franchir les gouffres, battre les nombreux ennemis, atteindre des interrupteurs inaccessibles, etc. Alice dispose de la capacité de rétrécir à volonté, pour pouvoir non seulement se faufiler dans les endroits étroits, mais aussi activer une "super-vision" affichant des indices ou plateformes invisibles.

Les niveaux sont parfois entrecoupés de cinématiques, ou de passages dans le monde réel dans lequel on ne fait pas grand chose. Pour les combats on dispose de 4 armes : le couteau de boucher (sabre), le canon à poivre (mitrailleuse), la tête de cheval sur manche (qui fait office de marteau à deux mains), et la théière (lance-grenade). Lorsque la vie de Alice descend trop bas, il est possible d'activer un pseudo mode "berserker" qui augmente la puissance des attaques et fait lâcher plus d'items de vie par les ennemis.

Un défaut, peut-être le seul, est le mode "verrouillage sur cible" très rigide avec des placements de caméra hasardeux... il n'est heureusement pas obligatoire, mais quand même bien pratique surtout pour tirer au canon. Il faudra s'y habituer.

Conclusion

Alice Madness Returns est un bon jeu, peut-être un peu casual et classique, mais on s'amuse quand même. L'univers coloré est très plaisant et soigné. Pour les amateurs de PhysX, ce jeu est indispensable car c'est le plus abouti de tous. A acheter.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun

En Vrac #17

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Attention si vous utilisez l'outil ntfsclone, l'ordre de la cible et de la source est inversé par rapport à nos habitudes (mount...). Donc il faut mettre ntfsclone cible source. Je ne peux pas dire à quel point je hais cet outil qui m'a fait effacer un disque dur parce que je me suis trompé de sens. Comme le disait Etenil, il aurait été judicieux d'imposer l'utilisation d'arguments tels que -i (input) et -o (output) pour réduire le risque d'erreur.
  • Marre des DLC dans les jeux vidéos, ces petits packs payants rajoutant du contenu ? Sachez qu'ils ne sont pas prêts de disparaitre, ils se vendent très bien et les courbes ne font qu'augmenter. Mieux encore, lorsqu'un jeu arrive et que l'éditeur annonce la préparation de DLC, cela produit un boost des ventes qui monte jusqu'à 100%. Source : Raz le bol des DLC ?
  • Free mobile est arrivé, il va être grand temps pour moi de passer un petit coup de fil à Orange et leur demander pourquoi je paye 35€ / mois pour 1h d'appels et 500Mo de data. Bon ce qui me console est le compte premium Deezer, le système de numéros favoris, et la qualité du réseau (je n'ai jamais eu à me plaindre).
  • Je suis maintenant publié sur le Planet-Libre, et je ne me suis pas encore fait insulter donc mes articles ne sont visiblement pas trop mauvais.
  • 11 commandes utiles sous Unix/Linux. Comment installer les mêmes RPM sur une autre machine, savoir le nombre de connexions à MySQL, et pleines d'autres commandes qui peuvent servir.
  • Photo de Phobos-Grunt depuis la terre par Thierry Legault.
  • Que reste-t-il à flash ? Rien. Encore un jeu en HTML5 qui nous démontre ce qu'on peut faire.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

Proxmox Virtual Environment 2.0

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Proxmox VE - Virtual Environment - est une solution de virtualisation bare metal orientée entreprise prête à l'emploi, basée sur l'hyperviseur Linux-KVM et les containers OpenVZ. Sa particularité est de proposer une console graphique en web pour administrer le tout. La version 2 est actuellement en beta, mais sa sortie finale est prévue d'ici le mois de Mars (2012 Q1 d'après la roadmap).

Caractéristiques

L'entreprise Proxmox qui développe Proxmox VE met son produit à disposition gratuitement sous licence libre. Parallèlement à cela ils proposent du support payant (forums, assistance, requêtes aux développeurs...) et une solution de sécurisation de messagerie (mail gateway) payante, même si il existe une version free avec moins de fonctionnalités.

Proxmox VE permet de faire simplement un cluster avec plusieurs serveurs physiques, et depuis la version 2.0 la HA, High Availability (haute disponibilité) est possible. Il est donc envisageable d'assurer la continuité de service même en cas de panne matérielle. L'entreprise Proxmox dispose de certifications avec plusieurs constructeurs (la liste est visible dans leurs brochures commerciales).

Proxmox VE se base sur Debian 6.0 Squeeze amd64, avec un kernel "based on RHEL6x" et lui ajoute un dépôt permettant d'avoir l'interface web de configuration mais aussi une version de qemu à jour. Le fonctionnement en cluster fait appel au système de fichiers pmxcfs (Proxmox Cluster file system).

Installation

Vous devez commencer par télécharger l'ISO d'installation à cette adresse. Le processus est simple et ne demande que d'entrer un mot de passe root et de spécifier une adresse IP fixe. Le disque dur entier est automatiquement utilisé et formaté pour recevoir Proxmox. Après avoir démarré le système, vous pouvez lancer une mise à jour pour être certain d'avoir les dernières versions des composants. Vous pouvez le faire sur la machine même, ou par accès SSH de la manière suivante :

# apt-get update
# apt-get dist-upgrade

Découverte de l'interface

L'adresse IP de votre serveur Proxmox s'affiche lorsque celui-ci a fini de booter. Il y a également l'adresse de l'interface d'administration, elle est de la forme https et contient le FQDN ou l'adresse IP suivie du port 8006. Par exemple : https://10.40.1.17:8006

Cette vue affiche les principales informations de votre infrastructure : serveurs, authentification, configuration. Tout comme sur vSphere, le cadre du bas affiche les logs à la volée ce qui vous permet de connaître précisément les résultats de vos opérations sur l'hyperviseur. Dans le menu "storage" (stockage) vous pouvez voir vos différents périphériques : disque local, partage NFS, iSCSI. Stocker ses VM sur un support réseau permet de mettre en place la High Availability. La liste des serveurs à gauche permet d'accéder à une configuration individuelle : paramètres IP, nom d'hôte, etc.

Pour découvrir l'interface plus en détail et apprendre à mettre en place une machine virtuelle, Proxmox a créé une chaîne Youtube avec des tutoriels video. Voir les vidéos.

Virtualisation KVM vs container OpenVZ

Pour connaître le fonctionnement théorique de la virtualisation et des containers, je vous renvoie à cet ancien article dans lequel j'explique les différences entre les deux à l'aide de schémas.

OpenVZ est la solution la plus performante, puisqu'il n'y a aucune couche d'émulation et un seul kernel pour tous les systèmes invités. Il n'y a en pratique aucune perte de performance ou elle s'élève à seulement 2 ou 3%. Il faut cependant que le système invité soit de type Linux, puisqu'il sera dépourvu de kernel et utilisera celui de l'hôte. Pour cela, Proxmox VE utilise des templates (modèles). Il y a par exemple un template pour Debian Squeeze, qui va juste demander à l'utilisateur d'entrer un mot de passe root, les paramètres IP et l'installation se fera ensuite automatiquement. Le boot est presque instantané.

KVM va au contraire émuler un ordinateur complet afin de rendre le système indépendant de l'hôte. Cette virtualisation est assurée par le processeur de l'hôte (grâce aux instructions Intel VT-x ou AMD-V) et par Qemu pour la création des périphériques complémentaires. Il est ainsi possible d'installer des systèmes non modifiés tels que Windows, et d'utiliser des périphériques VirtIO (qui ne sont pas réellement émulés mais partagés avec l'hôte). Par contre SPICE, solution de virtualisation desktop développée par RedHat, ne semble pas encore disponible mais prévu.

Installation d'un Windows Server 2008 virtualisé

Je dispose d'un exemplaire de Windows Server 2008 en image iso (msdnaa). La première chose à faire est de l'envoyer sur le serveur. Pour cela, cliquez sur l'espace de stockage de votre choix dans la colonne de gauche. Dans l'onglet "content" vous verrez un bouton upload vous permettant d'envoyer votre iso. Il est aussi possible de le faire par SSH. Voir le tutoriel vidéo.

L'étape suivante consiste à créer une nouvelle machine virtuelle et à entrer les paramètres adéquats. Il est judicieux de sélectionner VirtIO pour le stockage et la carte réseau. Vous aurez cependant besoin de récupérer le CDROM de pilotes pour Windows. Vous pouvez suivre le tutoriel vidéo à cette adresse.

Attention, pour que la console fonctionne, vous devez avoir le plugin Java installé dans votre navigateur.

Une fois Windows 2008 installé, vous devrez aller dans le gestionnaire de périphérique pour installer les pilotes de la carte réseau (ils sont sur le CDROM VirtIO). Votre serveur virtualisé est maintenant prêt à l'emploi !

Conclusion

KVM, Linux, OpenVZ, sont des produits libres très puissants que l'on apprécie de voir fonctionner ensemble une fois leur configuration réalisée. Proxmox VE fournit un système où tout est déjà intégré, prêt à l'emploi. L'interface de configuration rend accessible à tous les administrateurs la mise en place de cluster de virtualisation, et rend ainsi cette solution compétitive avec celles du monde propriétaire.

Alors que Virt-Manager, développé par RedHat, est limité à Linux et tend à crasher très souvent, l'interface Web de Proxmox est universelle, stable, et bien plus complète.

Proxmox VE 2.0 est très bon !

Toujours acheter des clés USB de qualité

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Petit article court qui me servira de pense-bête : quand on a besoin d'une clé USB, ne pas sauter sur les modèles de supermarché à prix cassé. Par exemple les modèles de 4GB à 5€. Mon expérience :

  • Achat d'une clé de 4GB et 8GB fin 2010, toutes les deux mortes un an après (avec un mois de décalage)
  • Achat d'une clé de 4GB il y a deux mois, ne fait pas la capacité annoncée (l'utilitaire d'installation USB de Windows n'en veut pas), articulation en plastique merdique, parfois non reconnue sur Linux et Windows (il faut alors recréer la table de partitions)

La seule autre clé que j'ai est une Kingston de 4GB, achetée en 2007, qui m'a suivi partout dans la vie et qui n'a même plus sa coque de plastique. Elle est donc à nu, mais elle fonctionne très bien. A l'époque je l'avais payée 35€, mais je crois que c'est un bon investissement finalement.

Je ne citerai pas les marques des 3 clés USB merdiques, l'important étant d'éviter d'acheter les moins chères. Mes prochaines clés USB seront commandées sur internet, chez mon fournisseur préféré, et ce seront des marques fiables.

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En Vrac #16

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Voilà longtemps que je n'ai pas posté, la faute à un manque d'inspiration. J'ai voulu vous pondre un article sur Tribox, mais pas moyen de l'installer dans VMware ou KVM, rien à faire. Et bien sûr, leur site web est toujours bloqué depuis ma ligne internet, ce qui ne facilite pas les choses. Bref.

  • La polémique ridicule sur AdBlock Plus (ADBP) se poursuit, avec l'arrivée de TrueBlock Plus. Un fork ? Pas vraiment puisque c'est ADBP renommé avec le blocage total par défaut. Ridicule oui, car même si ADBP affiche désormais les publicités discrètes par défaut, on peut revenir à l'ancien comportement en cochant une simple case. N'y a-t-il pas des problèmes plus graves ? Les forks sont-ils la richesse du monde libre ou la matérialisation des problèmes d'égo et de philosophies qui empiètent sur les véritables attentes des utilisateurs ? Si je voulais construire une maison, je ne ferais pas appel à des ouvriers libristes. 4 ans après, il n'y aurait que les fondations, chacun étant parti de son côté faire sa propre maison car personne ne réussirait à s'entendre sur la couleur de la pelouse que l'on va mettre autour.
  • Proxmox VE 2.0 arrive en beta, avec deux choses intéressantes à la clé : une fonction HA (High Availability) et un nouveau GUI (pour Windows visiblement) qui nous rapproche de ce qui se fait dans le monde propriétaire. C'est basé sur Debian, avec un kernel 2.6.32 et Qemu 1.0. Je testerai dès que possible.
  • Une liste de logiciels pour ripper les DVD sur Linux, par Cyrille Borne. C'est le genre d'article qu'on survole habituellement, mais qui se révèle très précieux lorsque l'on recherche une solution de ce genre.
  • Le Top 5 des ventes de jeux vidéo en France pour la semaine 51 (fin de l'année 2011). On trouve sans grande surprise The Old Republic, qui m'a emballé moi aussi lorsque je l'ai testé en beta, et que je compte bientôt acquérir.
  • En France, les mutuelles sont désormais taxées, et les médecins toucheront des primes en fonction de leur performance. Entendez par là le nombre de patients traités. Oui, ça se passe bien en France, nous avons une étrange conception de la santé.
  • En 2011, la fréquentation des cinémas en France a battu un record inégalé depuis 50 ans. Comme quoi il suffit de faire des bons films et arrêter de rejeter la faute sur le piratage. Lorsqu'on nous diffuse des blockbuster américains, qui sont ultra clichés, avec des scénarios copiés-collés il ne faut pas s'étonner que les gens ne soient pas emballés. En revanche, lorsqu'une production française fait rire (ça existe) et se propage par le bouche à oreille, l'effet est garanti.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun