Maniatux's Blog

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Le menu démarrer de Windows 10 est-il trompeur ?

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

L'une des "nouveautés" importante de Windows 10, c'est le retour du menu démarrer. En effet dans Windows 8 son absence a fait hurler beaucoup d'utilisateurs et cela créé des problèmes en utilisation entreprise + multi-utilisateurs. En effet le fait d'installer un logiciel créé des lanceurs sur le startscreen en cours, mais pas celui des autres utilisateurs. Cas typique : en entreprise vous utilisez votre compte administrateur pour préparer un ordinateur avec des logiciels tels que Office. Mais lorsque l'utilisateur ouvre sa propre session il n'a alors plus aucun lanceur et il faut donc passer sur sa machine pour lui en créer en allant chercher dans C:\Program Files (x86)\. Multipliez cette manipulation par le nombre d'ordinateurs à préparer et vous verrez que le temps total nécessaire est juste hallucinant. Soit Microsoft veut relancer les embauches dans le secteur IT, soit ils ont pensé Windows 8 pour une utilisation mono-utilisateur + cloud...

En voyant des captures d'écran du menu démarrer de Windows 10 je me suis demandé s'il ne s'agissait pas simplement d'un Startscreen déguisé en menu démarrer. J'ai donc décidé de jeter un oeil à cela.

Windows 10 est disponible en préversion et téléchargeable par tous, comme le dit Korben. VirtualBox peut faire tourner Windows 10, mais je recommande plutôt VMware car les vmtools permettent d'adapter la résolution d'affichage de manière correcte (alors que sur vbox les guest utils refusent catégoriquement de s'installer).

Cela a bien l'air d'un menu démarrer, mais au premier coup d’œil on peut déjà déplorer l'absence de l'élément "Panneau de Configuration" que Microsoft semble vouloir évincer car l'utilisateur devrait déléguer tout cela au cloud. Heureusement on le retrouve en faisant un clic droit > Control Pannel sur le bouton Windows en bas à gauche. On le retrouve aussi dans All Apps > Windows System > Control Pannel. Jetons un oeil aux autres éléments de "All Apps" (tous les programmes) pour voir si on y retrouve la même chose qu'avant.

J'ai installé Firefox et Pidgin sur Windows 10. Normalement cela aurait du créer deux dossiers dans le menu démarrer > tous les programmes que l'on voit sur la capture d'écran ci-dessus. Or ce n'est pas le cas. Par contre il y a un lanceur Pidgin et un lanceur Firefox. Si je change de session utilisateur et retourne dans le menu démarrer, Pidgin et Firefox y sont toujours, c'est très bien.

Tu t'en sort bien Windows 10, j'ai failli t'accuser d'user de tromperie pour amadouer les gens fâchés avec Windows 8, mais tu as bien joué le jeu, le menu démarrer est un bon compromis entre le Startscreen voulu par Microsoft et le menu archaïque tant aimé par les utilisateurs surtout en entreprise.

Si Windows 10 peut corriger d'autres points qui fâchent, notamment la lenteur excessive d'installation des mises à jour (jusqu'à 5 heures pour passer de Windows 8 à Windows 8.1), il peut alors être une bonne surprise et être un digne successeur de Windows 7.

Classé dans : Windows - Mots clés : aucun

En avant pour Yunohost

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Yunohost est une distribution Linux basée sur Debian et orientée auto-hébergement. Le principe ? Debian + des services de base (mail, jabber) + un annuaire ldap + une interface web et la possibilité d'installer des "applications" en quelques clics seulement comme par exemple Owncloud. Les possesseurs de Raspberry Pi ne sont pas oubliés puisque des images sont proposées. La cerise sur le gâteau, c'est l'upnp qui permet (en théorie) d'ouvrir tout seul comme un grand les ports sur le routeur/box.

L'interface web est vraiment bien fichue et flate l'oeil. L'ensemble fonctionne bien et l'équipe du projet est très motivée. J'ai donc décidé de migrer mes services "personnels" (le blog maniatux n'est pas inclus) sur Yunohost.

Yunohost peut être installé soit à partir d'une ISO, soit à partir d'un script du moment que le serveur dispose de Debian i386 ou amd64 (malheureusement kfreebsd n'est pas encore supporté). Les instructions d'installation manuelles sont par ici. Pour les autres méthodes (iso ou images raspberry pi) c'est par là.

Ensuite concernant la migration de mes données, voici un petit résumé :

Migration des domaines et comptes

Yunohost permet à travers l'interface web de configurer plusieurs domaines et comptes utilisateurs. Il m'a donc suffit de les recréer. Les alias de messagerie ne sont pas oubliés, ce qui est un excellent point.

Migration des e-mail

J'ai tenté de copier mon /var/mail et de reconfigurer les droits, mais cela n'a jamais fonctionné, pour une raison inconnue Dovecot n'arrivait pas à écrire. J'ai donc du faire une sauvegarde des mails de l'ancien serveur à travers Thunderbird (copie dans le dossier local), puis les restaurer sur le nouveau serveur.

Migration Jabber

J'ai copié le contenu de /var/lib/prosody de l'ancien serveur sur /var/lib/metronome du nouveau serveur. Metronome est un fork de prosody et il est totalement compatible avec pour le moment. Le fait de copier ce répertoire permet de récupérer la liste de contacts.

Allons-y !

J'aime beaucoup le projet Yunohost, il m'évite de devoir configurer un annuaire ldap et y rattacher tous les services, le gain de temps est énorme. De plus son interface web est très bien pensée, dynamique, et la facilité à installer les applications tierces et déconcertante.

Je vous encourage fortemment à l'essayer, vous serez conquis !

mkjl : Créez facilement des jails FreeBSD - Debian GNU/kFreeBSD - ArchBSD sous FreeBSD.

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Je développe un petit script sans prétentions qui permet de créer facilement des jails de type FreeBSD, Debian GNU/kFreeBSD et ArchBSD sur un hôte FreeBSD. Il est écrit en sh mais ne concurrence pas ezjail ou vmrc. En revanche il fait gagner pas mal de temps si votre besoin est de déployer facilement des jails autres que FreeBSD.

Pré requis

Il vous faudra installer les paquets suivants (à partir de pkgng ou des ports) :

  • perl5 (pour debootstrap)
  • debootstrap (pour le template debian)
  • pacman (pour le template archbsd)
  • git (pour récupérer mkjl, optionnel)
  • rsync (dépendance à mkjl)

Et pour faire tourner les jails Debian, il vous faudra charger les modules fdescfs et linprocfs.

Installation des pré requis

Installation des paquets :

# pkg update && pkg install git perl5 debootstrap rsync pacman

Charger les modules pour Debian :

# kldload fdescfs
# kldload linprocfs

Ou, de manière persistente :

# echo fdescfs_load="YES" >> /boot/loader.conf
# echo linprocfs_load="YES" >> /boot/loader.conf

Récupération de mkjl.sh

Avec git :

# git clone https://github.com/src386/mkjl

Sans git :

Simplement avec l'archive compressée :

fetch --no-verify-peer https://github.com/src386/mkjl/archive/master.zip
unzip master.zip

Utilisation

Utilisez la syntaxe suivante :

# ./mkjl.sh $name $template

Exemple, pour une jail de type ArchBSD nommée www :

# ./mkjl.sh www t_archbsd

Ensuite il ne vous reste qu'à éditer /etc/jail.conf pour déclarer vos jails. Un fichier jail.conf.example est fourni mais vous pouvez également vous aider de cet article..

Templates disponibles

  • t_freebsd10 : FreeBSD 10-RELEASE
  • t_debian7 : Debian GNU/kFreeBSD Wheezy
  • t_debian8 : Debian GNU/kFreeBSD Jessie
  • t_archbsd : ArchBSD

Consulter le README.md

Liens

Maniatux.fr tourne maintenant sur un VPS Classic 1 (OVH)

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Pour 2,39€ TTC/mois je loue désormais un serveur chez OVH. En fait il s'agit d'un VPS, c'est à dire qu'il n'est pas physique, c'est un container OpenVZ. Pour ce prix on a donc 1 vcore, 1Go de ram, 10GB d'espace disque, 1 IPv4 + 1 IPv6 (/128). J'ai choisi la distribution Debian Wheezy en 64 bits.

Pourquoi avoir choisi d'externaliser le serveur du blog ? Pour les raisons suivantes :

  • Vie privée : maniatux.fr étant "public", j'étais ennuyé que son IP soit celle de mon domicile (risque d'attaques, de recoupement d'informations, etc).
  • Continuité de service : entre les reboot de box, les arrêts volontaires en cas d'orage, les reboot pour mises à jour, les bidouillages, ce n'était pas l'idéal pour un site web.
  • Envie de tester ce que vaut un serveur à 2,39€.

Pour le moment mon ressenti sur ce VPS est plutôt bon et, chose intéressante, son cpu :

$  cat /proc/cpuinfo
[...]
model name	: AMD Opteron(tm) Processor 6128

De l'Opteron ! C'est étonnant. Tous les serveurs que j'ai vus dans ma vie étaient tous en Intel Xeon. Je commençais à croire que personne ne voulait de l'AMD Opteron et j'étais très curieux de savoir ce que cela vaut. Autre point intéressant, la version du noyau :

$ uname -r
2.6.32-042stab092.3

Un kernel 2.6.32 ?? Et oui, parce qu'on est sur une plateforme en OpenVZ. Ce dernier se base sur un kernel RHEL modifié, et c'est encore le 2.6.32 qui est utilisé. Le 3.10 (utilisé sur RHEL7) ne semble pas annoncé. Dommage car les kernel récents apportent beaucoup d'améliorations, et le 2.6.32 nous ramène quand même en 2010.

Pour le moment je suis plutôt satisfait de ce VPS, très correct pour le prix si on peut se limiter aux 10GB d'espace de stockage.

Tablette tactile + ubuntu

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

J'ai actuellement entre les mains une tablette Samsung ATIV7. Elle fonctionne sous une plateforme Intel Core i5 et est équipée de Windows 8. Avec son clavier dockable c'est donc plus un PC qui se fait passer pour une tablette, mais c'est assez réussi. Windows 8 est plutôt bien adapté à un usage tactile, mais pour savoir si cela est la même chose avec Linux, j'ai démarré Ubuntu 14.04 en LiveUSB dessus et je vais livrer rapidement mes impressions.

Ubuntu propose un clavier visuel ce qui est bien pratique pour pouvoir frapper son texte directement sur l'écran, sans devoir utiliser le dock. Il faut tout de même prendre le soin de le paramétrer, ainsi je lui demande de se montrer automatiquement quand je sélectionne une zone de texte, mais aussi de se placer en bas de l'écran et non en position libre ce qui est plutôt gênant. Voilà ce que ça donne :

C'est plutôt bien fait, sauf dans le menu de lancement Unity où là le clavier ne se montre pas. Pas de panique, le clavier est en fait rangé dans la zone de notification à côté de l'heure et on peut alors le déplier à la main. L'écran tactile répond bien et la localisation des points est très précis.

Concernant l'affichage on remarque rapidement un problème : c'est ridiculement petit. En effet on dispose d'un écran 11 pouces mais avec une résolution de 1920x1080. Donc c'est très fin. Windows 8 adapte automatiquement son DPI, et même si le système est perfectible, il a le mérite d'exister. Ubuntu en revanche ne le fait pas. Il faut aller dans l'outil de configuration de l'affichage et passer à 1,5 ou plus la taille des éléments. Voilà, beaucoup mieux !

Les boutons de volume situés sur le côté sont bien reconnus, ce qui est un bon point. Pas de gestion de la luminosité malheureusement, que ce soit en automatique ou avec les touches raccourcis. Le bouton de verrouillage ne permet pas de mettre en veille rapidement la tablette non plus. Cela n'est pas particulièrement bloquant car j'avais l'habitude de laisser la luminosité à fond et pestais même contre le réglage automatique toujours trop sombre.

Avec Ubuntu on a quelques défauts, mais globalement la tablette est utilisable. L'affichage est bon, l'écran tactile est supporté, le wifi, un clavier visuel, et un bon réglage de taille des éléments. L'environnement Unity est à mon sens un excellent compromis Desktop / Tablette.