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Jeu du moment #10 Bioshock Infinite

Rédigé par Xavier - -

Résumé

Booker Dewitt est un détective privé dépressif et alcoolique criblé de dettes de jeu après la mort de sa famille. Tout comme Max Payne avec qui il partage beaucoup de traits, il va se voir proposer le job de sa vie : "ramenez la fille et nous épongerons la dette". Il va donc se rendre dans la cité secrète de Columbia qui flotte dans les airs et dans laquelle les habitants trouvent la paix et la rédemption. Mais Booker va réaliser que son arrivée était prédite par un prophète et les forces de l'ordre vont vite s'opposer à lui.

Graphismes et Univers

Columbia, la ville qui flotte dans les nuages est magnifique. On passe les premières minutes de jeu à admirer le paysage, écouter les conversations de gens, alors qu'il ne se passe rien. Bien que l'histoire se déroule en 1912 de nombreuses prouesses technologiques sont présentes et donnent un côté "steampunk" : la ville volante, les robots, les automates, les armes, les toniques.

Comme dans les précédents Bioshock, on retrouve des codes commun : le prophète, le paradis, l'enfer, les psycopathes, les modifications génétiques, les factions ennemies. Mais Bioshock accorde une importance particulière aux univers parallèles et qui se révéleront être le cœur même de l'histoire, ce que le joueur découvrira vers la fin...

Les niveaux du jeu sont semi-ouverts, il y a de grandes zones avec plusieurs lieux accessibles, mais la progression reste relativement linéaires. Quelques bonus sont dissimulés, on peut par exemple découvrir des messages codés qui nécessiteront de trouver un codex associé pour être traduits.

Gameplay

Le joueur dispose d'armes, de toniques (pouvoirs) et est accompagné par Elisabeth qui peut invoquer des armes, alliés ou abris supplémentaires. Le point intéressant est que bien qu'Elisabeth est censée être escortée par le joueur, il n'y a pas besoin d'y faire attention. Les ennemis vont se focaliser sur le joueur et elle est de toutes manières invincible. Ce n'est donc pas un boulet, au contraire, puisqu'elle va même vous envoyer des munitions ou des potions en plein combat.

Les toniques remplacent les plasmides et fonctionnent de la même manière mais sont grandement simplifiés. Il n'y a plus de gestion de l'adam (sorte de monnaie permettant d'acheter ou améliorer les pouvoirs). Les armes sont également simplifiées puisqu'il n'y a plus de munitions perforantes ou explosives, c'est terminé. Pour les toniques tout comme pour les armes, les améliorations s'achètent (pour un coup faible) avec de l'argent dans les distributeurs. La possibilité d'utiliser les lignes d'aero-tram pour se déplacer est plutôt anecdotique.

Les ennemis sont nombreux, avec des humains normaux ou dopés aux toniques, ainsi que des automates. Malheureusement on voit souvent les mêmes, avec du swap color ce qui est un peu décevant.

Et quand on a fini d'assimiler les graphismes et la relation Booker-Elisabeth, il ne reste malheureusement qu'un Bioshock castré, sans mini-jeux, sans adam et relativement facile. A mon sens le gameplay est donc légèrement décevant, bien que je salue le côté "old-school" avec une barre de vie qui ne remonte pas tout seul.

Conclusion

Pour celui qui est un habitué des Bioshock, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de changements et d'améliorations. On reprend des recettes qui marchent, à savoir un lieu insolite, une ambiance magique, et une bonne histoire. Bien qu'il soit plutôt bon, à mon sens BioShock n'est pas le jeu de l'année. Ce n'est pas la claque qu'on attendait. Je le recommande, mais il faut faire abstraction de toute la fanfare médiatique qui l'accompagne, sinon c'est la déception assurée.

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