Maniatux's Blog

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Archives 2012

Jeu du moment #5 Orcs Must Die !

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Orcs Must Die! est un petit jeu que l'on trouve sur Steam pour 15 euros en plein tarif, et pour 4,99 en période de soldes (c'est donc très intéressant). Il se classe dans cette catégorie de jeux déjantés, avec un scénario inexistant ou bidon, et des personnages clichés. Mais tout l'intérêt se situe dans son gameplay original : Orcs Must Die est un mélange de TPS (Third Person Shooter) et de Tower Defense...

Résumé

Vous incarnez un apprenti mage de guerre, en charge de défendre des temples disposant de failles menant vers le monde réel. Les orcs attaquent par centaine pour tenter de traverser ces failles et ce sera à vous d'installer des pièges et user de votre arbalète pour les en empêcher.

Graphismes et univers

Tous les décors sont en intérieur, donc rarement très spacieux, néanmoins le jeu reste correct graphiquement, avec des modèles 3D stylisés, mais plutôt réussis. Les vagues d'orcs par centaine ne font pas ramer le jeu ainsi que les effets graphiques. Classique, mais assez réussi.

Gameplay

Ce jeu est excellent, il mélange le défoulage avec la réflexion. Vous jouez en vue à la troisième personne, avec une arbalète assez précise et efficace vous permettant de semer la mort dans les armées ennemis. Mais vous disposez également de pièges à installer : des piques dans le sol, sur le mur, une masse qui se balance, des archers... bref toute la panoplie d'une Tower Defense. En tuant des orcs vous gagnerez de l'argent et pourrez acheter vos pièges. Au fur et à mesure que vous terminez les niveaux, des crânes vous permettront d'acheter des améliorations. Mais avec votre argent, outre l'achat de pièges, vous pouvez également faire appel aux tisseuses qui vendent des bonus pour la partie en cours (pièges plus rapides, regen de vie pour vos archers, etc...).

C'est ainsi que Orcs Must Die! propose plusieurs stratégies : vous pouvez jouer purement TPS en achetant des sorts pour votre personnage et en boostant vos capacités, ou alors en misant tout sur les pièges en les améliorant à fond. Ou les deux...

Conclusion

Orcs Must Die! est un jeu peu cher, amusant, défoulant mais stratégique, qui vous occupera de longues heures devant votre ordinateur. Un excellent investissement.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun

Peut-être n'avais-je pas tort en fait...

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Au début de l'année 2011, je prévoyais que l’engouement des français pour le streaming et le DirectDownload était une faiblesse car ces services étaient centralisés et facilement censurables. Je citais même Megaupload...

Fin 2011 j'ai avoué m'être trompé, étant donné que le DirectDownload était toujours là et très majoritaire. Mais quelques mois après, Megaupload tombe, et tous les autres services similaires tremblent, procédant à des nettoyages massifs.

L'histoire se poursuit puisqu'en ce moment, c'est Tribler qui fait la une de l'actualité, un dispositif de P2P Torrent sans Tracker ni moteur de recherche, ni même de fichiers torrent... donc 100% décentralisé. Visiblement il y a des gens qui auront tiré des leçons de l'aventure Megaupload.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

MER IL ET FOU : Unity !

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Après le buzz sur la montée en flèche de Linux Mint au détriment de Ubuntu, difficile d'ignorer la réputation désastreuse de Unity, la nouvelle interface développée par Canonical. Il y a plusieurs raisons pour ne pas aimer une interface selon moi, j'en ai retenu 4 :

  • Ce n'est pas mature : ça plante, c'est lent, les applications ne sont pas intégrées... il faut donc revenir plus tard. C'était le cas avec les premières versions de KDE 4.
  • Je ne suis pas d'accord avec les choix ergonomiques qui ont été faits : en gros ça ne convient pas à mon usage ou mes habitudes. C'est mon cas vis à vis de Gnome-Shell.
  • Les gens sont stupides et trop bornés pour accepter de changer leurs habitudes : ah pardon, ce n'est pas une vraie raison mais une excuse employée par les développeurs et pas mal de blogueurs.
  • Parce saymal : il y a 3 lignes de code proprio ou un des développeurs a dit un gros mot sur la mailing list, il faut donc boycotter. No comment.

Pour ma part mon expérience avec Unity c'était tout d'abord la première solution : elle ne fonctionnait pas sur mon ordinateur, je m'étais donc rabattu sur Kubuntu. Mais récemment j'ai récupéré une iso daily live de Ubuntu 12.04 (actuellement en alpha) pour retenter ma chance.

Et je ne comprends pas pourquoi on s'acharne autant sur Unity, certes c'est différent, mais bien loin d'être aussi déroutant que Gnome-Shell qui est par exemple incapable de se dépêtrer si on a plusieurs fenêtres de Gajim. Là sur Unity c'est possible, la liste des fenêtres actives est maintenant intégrée dans les lanceurs sur la gauche, à la manière du Dock d'OSX pour ceux qui aiment les gros mots. La barre de menu des applications apparait tout en haut de l'écran, là encore comme sur l'OS d'Apple.

Le lancement des applications peut aussi se faire en tapant le nom de ce qu'on veut, par exemple le fait d'entrer "pid" proposera Pidgin (il suffit de valider au clavier ou à la souris). C'est un comportement similaire à KDE (avec alt+f2) ou les autres environnements qui ont des systèmes similaires à Gnome-Do ou Synapse.

Unity 3D fonctionne plutôt bien sur mon ATI X1400, preuve que ça doit être pas trop mal codé. Par contre si vous prévoyez d'utiliser des applications comme Wine, qui ont besoin d'accélération graphique, privilégiez Unity 2D la différence sera flagrante (se règle sur l'écran de login).

Je conçois qu'on puisse ne pas aimer Unity, pour ses simplifications et son orientation "Apple", mais je ne comprends pas pourquoi on en fait tout un buzz et pourquoi Gnome-Shell récolte majoritairement des félicitations alors qu'il casse lui aussi toutes les habitudes des gens et simplifie (souvent trop) le bureau. La réponse selon moi est la 4e de ce que je listais en haut, Canonical saymal, alors que Gnome c'est artisanal, c'est libre, c'est communautaire et pas une vilaine entreprise capitaliste, donc c'est bien.

J'ai gardé pour le moment Unity sur mon ordinateur, car je n'ai pas de problème avec, et aussi car le mode 2D me permet d'avoir de meilleures performances sur Wine+KOTOR qu'avec KDE. Il y a bien entendu des choses que je n'aime pas, comme Empathy le logiciel qui ressemble à une version alpha depuis des années, ou des défauts de jeunesse comme le "panneau de configuration" qui n'a pas de bouton précédent lorsque l'on navigue dans les différentes options.

Au passage j'ai découvert la logithèque ubuntu, que je ne connaissais pas car j'utilise toujours apt-get pour gérer mes logiciels. Quelle surprise de constater que cela ressemble au market android, avec des applications notées par les utilisateurs à l'aide de petites étoiles, des classements par nouveauté, etc. Là encore on peut critiquer ce point, mais selon moi c'est une excellente idée lorsqu'on vise le grand public. La description est complète, il n'y a pas de nom bizarre de paquet, et il suffit d'un clic.

En conclusion je dirais que mon retour sur "ubuntu de base" s'est plutôt bien déroulé, je n'ai pas encore eu de surprise négative pour le moment, et je pense que les choix de Canonical sont les bons pour atteindre son objectif qui est simplifier l'expérience utilisateur, s'aligner sur ce qui se fait ailleurs.

Ubuntu + KOTOR + Wine + Pilote ATI libre

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

J'ai une ATI X1400 en carte graphique, qui utilise le driver libre radeon sur Linux. Il est impossible de faire tourner beaucoup de jeux dans wine, notamment KOTOR, car les textures ne s'affichent pas. En effet, voilà ce qu'on obtient :

Après investigation, il s'avère que cela est du à l'absence d'une technologie de compression de textures appelée s3tc. Si elle n'est pas présente, c'est visiblement à cause d'un problème de brevets. Heureusement il est possible de l'avoir quand même.

Requis

Les forums et tutoriels que l'on trouve sur le web conseillent une version récente de Linux et de Xorg. J'utilise kubuntu 12.04 dans mon cas. Cela devrait être bon pour Ubuntu 11.10 aussi. Pour Debian Squeeze, on peut utiliser les backports, la procédure est décrite quelque part dans cette page.

Mise en place

Il faut commencer par récupérer les librairies s3tc, elles ne sont packagées nulle part, sauf sur le dépôt debian-multimedia. Pas besoin de l'ajouter, vous pouvez vous contenter de récupérer uniquement le paquet qui nous intéresse : version i386 ou version amd64. Ensuite, installez le paquet à coup de dpkg.

$ sudo dpkg -i nomdupaquet.deb

Utilisation

Essayez maintenant de lancer KOTOR. Il est à noter qu'il est nécessaire d'aller dans la configuration de wine (winecfg) et d'émuler un bureau virtuel (de la taille que vous voulez) car le jeu ne marche pas en plein écran. Si les textures ne sont toujours pas présentes, lancez wine avec le préfixe suivant :

$ force_s3tc_enable=true wine /chemin/vers/kotor/swkotor.exe

Si vous utilisez PlayOnLinux, la commande est la suivante :

$ force_s3tc_enable=true /usr/share/playonlinux/playonlinux --run "Star Wars Knights of the Old Republic"

Et voilà ce que vous devriez obtenir :

Vous pouvez maintenant jouer à KOTOR avec votre carte graphique AMD et son pilote libre !

Mon Réseau

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Voici un petit schéma réalisé rapidement sur Visio, afin de présenter le réseau que j'ai mis en place chez moi. Alors oui, il manque des choses, notamment un DNS (qui s'avère pratique quand on commence à avoir beaucoup de serveurs) ou un vrai routeur. Mais par souci d'économie (matériel ou énergie) j'ai tout simplifié, et cela fonctionne plutôt bien actuellement.

Partie publique (en rouge)

C'est là où se situe mon serveur mail/jabber, il y a donc des redirections de port sur le routeur, et il doit fonctionner 24h/24.

  • Geode : C'est un ordinateur Alix, en mini-ITX, qui consomme moins de 10 watts et fonctionne sur OpenBSD.

Partie privée isolée

Un autre sous réseau, derrière du NAT, avec aucune redirection de port. Il n'est donc pas ouvert sur internet. L'intégralité des serveurs est réservé à mon usage, et ne fonctionne d'ailleurs pas 24h/24, mais ponctuellement.

  • SRVNAS : Il dispose d'un disque de 1TB et me sert à stocker toutes mes données. De plus, je fais mes sauvegardes dessus (boites mail, site Maniatux...). Plusieurs accès sont possibles : FTP, Samba (partages Windows), NFS, SFTP.
  • Pegasus : C'est mon ordinateur de bureau, qui me sert pour les jeux vidéos. Équipé d'un Core i7 860 et de 8GB de ram, je lui ai installé VMware Workstation afin de pouvoir le transformer en serveur.
  • SRVNAS-REP : Relié à un disque dur physique de 1TB dans l'hôte Pegasus, il me sert à répliquer le contenu de SRVNAS. Il n'y a pas d'automatisation, je lance des rsync régulièrement.
  • SRVTORRENT : Mis en place récemment, il fait tourner un daemon transmission administrable depuis une interface web. Il fonctionne à travers un VPN afin de garantir la discrétion des données qui transitent. Un script vérifie régulièrement que le VPN n'est pas tombé, et peut stopper les torrent si c'est le cas (suivi de l'envoi d'un mail pour m'avertir). Les données sont enregistrées sur SRVNAS via un partage NFS.

Classé dans : Sysadmin - Mots clés : aucun