Et voilà, après 3 longues semaines d'attente, mon Nexus 4 est arrivé. Au déballage j'ai été impressionné par la taille, il est plus grand (4,7 pouces) que mon ancien smartphone, mais plus léger. La mise en route est très simple puisqu'un petit outil fin est fourni afin de pouvoir éjecter le support pour mettre en place la carte (micro)SIM. Et c'est la seule manipulation à faire. On ne se casse pas les ongles en essayant d'arracher une coque en plastique.

Le système Android est très réactif et il est "pur". J'entends par là qu'il n'a pas été modifié par le constructeur, il n'y a donc pas d'applications inutiles et envahissantes venant déformer l'expérience utilisateur. J'étais sur Android 4.2, une mise à jour m'a été proposée, je suis maintenant en 4.2.2. Après 5 ans d'utilisation d'Android, je franchis le pas du 100% tactile, pas facile de taper du texte sans clavier physique car j'ai l'impression de porter des gants de box :/

Au niveau de la réactivité générale, c'est plutôt bon. Il n'y a rien à redire, c'est fluide. J'aurais aimé tester les performances graphiques, avec des jeux comme Mass Effect Infiltrator, malheureusement il n'est pas proposé pour le Nexus 4 :(

Pour finir voici quelques points en vrac :

Points positifs

• Le prix
• Un système Android "pur" sans applications constructeur
• Les performances générales
• Le design, très beau en vrai
• Qualité d'affichage de l’écran
• Efficacité de la navigation GPS
• Support du H+ double bande (42 Mbit/s)
• Appareil photo rapide

Points négatifs

• Le haut parleur situé derrière, grrr mais quelle idée.
• Absence de 4G
• Ne se démonte pas
• Les photos sont de mauvaise qualité (grain + couleurs froides)
• La fonction "photo sphere" (360°) bien hasardeuse
• Absence d'emplacement micro-SD
• Pas beaucoup d’accessoires même sur la boutique officielle.

L'appareil a fait parler de lui pour ses problèmes de surchauffe. Jusque là je n'ai pas eu de problèmes. En utilisation téléphone, internet, Youtube, SMS, il ne chauffe pas du tout.

L'installation de VMware Player/Workstation sous Linux est assez simple puisqu'il suffit de lancer le package fourni en root. Or sous Fedora la compilation des modules ne passe pas, il y a quelques manipulations à faire.

Dépendances

# yum install kernel-devel* make gcc

Installation VMware

# ./VMware-Workstation-Full-9.0.1-894247.x86_64.bundle

Compilation des pilotes

Ci dessous un petit fix sinon la compilation échouera :

# cp /usr/src/kernels/`uname -r`/include/generated/uapi/linux/version.h \
/lib/modules/`uname -r`/build/include/linux

Puis on lance la génération des pilotes :

# /usr/bin/vmware-modconfig --icon="vmware-workstation" --appname="VMware"

La compilation des pilotes (fix + modconfig) est à faire à chaque mise à jour du kernel Fedora.

J'ai besoin d'une solution pour rendre accessible des fichiers sur plusieurs machines à la fois et pouvoir travailler dessus hors connexion. J'ai commencé par le plus difficile : owncloud. C'est libre, c'est chez moi donc pas de souci au niveau confiance et confidentialité de l'hébergeur, mais ça fonctionne vraiment mal.

La dernière boulette a failli planter mon serveur. En effet owncloud a dupliqué les fichiers en 2, 3, voire 4 exemplaires ce qui a fait exploser l'espace disque occupé. N'ayant que 32GB de stockage (SSD) et étant en début de mois (un .tar.gz du mois dernier est créé) j'ai frôlé la catastrophe car il ne restait que 5Mo d'espace libre.

Bilan : j'ai supprimé owncloud purement et simplement. J'avais déjà perdu des données avec la synchronisation de contacts, j'ai failli planter mon serveur avec la synchronisation des fichiers.

Résigné, j'ai installé Dropbox, et il faut dire que cela fonctionne plutôt bien. Je synchronise de manière simple mes fichiers entre Linux (Fedora), Windows et Android. En prime je peux même générer des liens pour les partager en web.

Pour rappel j'avais mis en place owncloud pour remplir mes besoins et me passer des services propriétaires. Voici quelques liens vers des articles publiés :

• Me passer des services Google : Episode 1
• Me passer des services Google : Episode 2
• Me passer des services Google : Episode 3
• Me passer des services Google : Episode 4 - Fail ?
• Me passer des services Google : Episode 5 - Fin et fail

L'expérience est un échec total, owncloud s'est révélé faillible dans tous les domaines.

Steam est maintenant disponible en version Stable pour Linux. Cependant il n'est distribué officiellement que dans le "Store" Ubuntu, en 32bits et 64bits. Pour les autres il faut ruser un peu, et s'appuyer sur le wiki de Valve.

Je l'ai installé sur Fedora 17 64 bits, et première surprise, c'est bien une version 32 bits que nous obtenons puisqu'une longue liste de paquets i686 vient s'ajouter. Petite déception sur ce point, mais j'imagine que c'est pour se simplifier la vie par rapport aux jeux (l'éditeur ne doit pas s'amuser à construire une version 32 et une version 64 bits).

Bon pour le moment ça n'arrête pas de crasher, et il est probable que ce soit lié à SELinux puisqu'il affiche des alertes.

Les jeux de mon compte Steam apparaissent bien sur la version Linux mais ne sont pas installables, sauf CS Source. HL2 et HL Source ne semblent pas encore compatibles. Pour tester un peu la bête j'ai du acheter Half Life 1 à 2,50€, et il faut dire que ça tourne plutôt bien !

Mon impression pour le moment est plutôt positive. Attentons l'arrivée de nouveaux jeux dans le catalogue.

• Opera passe à WebKit. Bonne ou mauvaise nouvelle, il ne reste plus que 3 gros moteurs dans la course.
• Dragon Age 3 sortira plus tôt pour ne pas se frotter à The Witcher 3. Il ne faut donc pas s'attendre à un grand jeu, ce sera peut-être même pire que le 2. Ah le pognon....
• Une bonne blague : les démos nuisent aux ventes des jeux. Par contre les trailers sont vendeurs.
• Ca y est, j'ai tout compris. Free c'est fini, la résiliation est en marche. J'en profite également pour passer au Nexus 4, mon htc Desire Z étant en train de rendre l'âme.