Mon environnement Fedora 15 + Xfce, Mai 2011
Rédigé par Xavier - -
Ma quête de l'environnement de travail idéal pour remplacer Gnome2 (voir mes réactions sur Gnome3 et sur Unity) semble être en bonne voie. L'environnement Xfce me plaît, après avoir ajouté une bonne couche de personnalisation/maquillage on obtient quelque chose de très épuré, très réactif et polyvalent.
- Fond d'écran: Gnome3 Wallpaper
- Thème GTK: Equinox Evolution Dawn
- Icônes: Faenza Dark
- Décoration de fenêtres: Axiomd
Il faut noter cependant que le thème GTK Equinox (disponible dans les dépôts de Fedora15) n'est pas compatible GTK3. Si vous lancez Nautilus, Network-Manager ou tout autre logiciel adapté pour Gnome3 vous ferez face à un rendu incorrect (thème GTK carré de base). Les fenêtres projettent une ombre qui est gérée par Xfwm4 (pas besoin de Compiz). Le calendrier à côté du systray est géré par Orage, le calendrier de Xfce (l'applet horloge de base du tableau de bord n'est pas très souple).
Quasiment pas de lanceurs d'applications sur le bureau? Oui car j'expérimente actuellement un nouveau fonctionnement. Je lance mes applications à l'aide d'un "launcher", Synapse, qui fonctionne à la manière de Gnome-do. L'avantage par rapport à ce dernier? Pas de mono (donc moins de librairies à installer, moins de ram consommée et pas d'incertitude sur l'avenir).

Après l'avoir installé (il ajoute quelques librairies vala), il faut le lancer via la commande synapse. Faites un tour dans les options et indiquez-lui de se lancer au chargement du bureau, ça vous évitera de devoir lancer le lanceur à chaque fois ^_^. Lorsque vous désirez lancer une application, appuyez sur CTRL+ESPACE et tapez le début du nom de ce que vous cherchez, puis faites entrée.
L'avantage de lancer ses applications au clavier et non à la souris? Pour moi ils sont multiples (et j'en suis le premier surpris:
- Moins de bazar sur le bureau: pas d'icônes, pas de lanceurs, pas de menus
- Une rapidité surprenante des actions, je commande le lancement de firefox en moins d'une seconde alors qu'il m'en fallait plus quand je devais aller le chercher dans un menu
En conclusion je dirais que depuis mon abandon de Gnome2 j'ai découvert une nouvelle manière d'utiliser un environnement graphique, qui me fait gagner en souplesse et en rapidité. Je ne regrette pas.