Maniatux's Blog

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Virtualization

Aperçu de Hyper-V et déception

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Hyper-V est la solution de virtualisation de Microsoft fonctionnant actuellement sur une base Windows Server 2008.

C'est un hyperviseur donc il fait appel à la paravirtualisation. Il est distribué gratuitement par Microsoft en version dénuée de certaines fonctionnalités sous réserve d'être inscrit sur Windows Live et de remplir un questionnaire au téléchargement.

L'ISO téléchargée se grave sur un DVD et permet de lancer l'installation sur le serveur. Rien de nouveau de ce côté là on à affaire à l'installeur de Windows Vista/2008/Seven tout à fait classique. Après le démarrage de l'OS, ce qui surprend est que nous avons affaire à un système minimal. Étonnant quand même quand on sait que l'ISO fait tout de même 1,5Go. Bref il n'y a pas de bureau et on a droit à une console texte affichant des menus pour la configuration. Celle-ci est très bien conçue et permet de paramétrer le réseau, se joindre à un domaine, activer la gestion à distance, faire un cluster.

Vous l'aurez compris, la gestion se fera donc à distance avec une console graphique. On peut le faire depuis un Windows 7 en téléchargeant l'outil d'administration de serveur distant chez Microsoft. Pour ma part je me suis basé sur un Windows 2008 et activé un role ou une feature dont je ne me rappelle plus qui m'a ajouté une entrée "Hyper-V Manager" dans les Administration Tools. Pensez à avoir vos logiciels et votre hyperviseur dans leur dernière version (windows update) pour éviter les problèmes.

La console de gestion est ultra classique pour les habitués des interfaces de Windows 2003/2008 et permet de prendre en main notre Hyper-V. La première chose à faire est d'aller dans la configuration du réseau car aucune interface n'est créée par défaut. Le mode bridge est possible ainsi que le host-only et le NAT désignés sous les termes de Microsoft (internal, external, etc).

Pour installer une machine virtuelle il est possible d'utiliser le lecteur DVD du serveur, ou alors une image ISO. Cependant cette ISO doit être transférée, mais on peut le faire par le réseau car Hyper-V partage ses disques dur par défaut (C$). Personnellement je l'ai fait depuis Linux, dans Dolphin en tapant l'adresse suivante :

smb://DOMAINE\administrator@IP

Dolphin affichera alors notre dossier C$ qui correspond au disque C: et on pourra ensuite envoyer l'ISO d'installation. La création de la machine virtuelle permet ensuite d'aller la désigner sur le serveur.

Les performances d'écriture disque semblent correctes puisque là aussi le temps d'installation d'un 2008 ou d'un Seven est proche du natif. Lorsque cela est terminé, on installe les "services d'intégration" qui permettent d'utiliser la paravirtualisation.

Il est possible d'interrompre la machine virtuelle en la "sauvegardant" pour pouvoir la rallumer plus tard (sans redémarrer l'OS invité). L'utilisation CPU est faible et la VM est rapide, on sent l'intérêt de la paravirtualisation.

Hyper-V ne semble pas ami avec Linux, puisque ça ne fonctionne pas bien. La carte réseau n'est pas détectée, ainsi que pas mal de périphériques si on en croit le lspci très très court. Testé avec Debian Squeeze (2.6.32) et Fedora 16 (3.0.1). Il semble que le seul OS capable de tourner dans Hyper-V soit... Windows.

Hyper-V est donc une solution bien peu avantageuse pour celui qui a besoin d'un environnement multi-OS, je pense notamment aux serveurs Nagios, Oracle ou Red Hat qu'on trouve relativement souvent en entreprise. En outre si Hyper-V ne fait tourner que du Windows, on se demande pourquoi Microsoft utilise la paravirtualisation alors qu'ils auraient pu faire un système de conteneurs ou d'isolement comme cela se fait chez Solaris, FreeBSD et Linux.

Conclusion

Hyper-V est un produit robuste et performant, mais malheureusement beaucoup trop sélectif en raison de son exclusion des autres OS.

VMware : le plus rapide

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Lorsque l'on a besoin de virtualisation occasionnellement sur Linux, par exemple pour tester la dernière version de OpenSuSE ou faire tourner un serveur quand on veut travailler, on dispose globalement de trois solutions :

  • VirtualBox (OSE ou Oracle)
  • VMware (version gratuite ou payante)
  • KVM

KVM bien qu'offrant de nombreux avantages se révèle peu intuitif à utiliser, et l'interface virt-manager vous cassera les pieds par sa tendance à planter et ses très nombreuses limitations. VirtualBox en revanche est très bon, l'interface est bien conçue, les fonctionnalités sont nombreuses (comme les snapshots) et les performances graphiques correctes grâce aux vbox-additions à installer sur les OS invités.

VMware Player est une version castrée de VMware Workstation. C'est un vilain logiciel propriétaire qui permet de créer et lancer des VM, offrant aussi quelques paramétrages sommaires. Le logiciel manque clairement de fonctionnalités comme les snapshots, et l'interface est vraiment minimale.

L'essentiel est tout de même présent, comme la possibilité de faire un pont-réseau (bridged-networking), du NAT ou du privé-hôte (host-only). La sélection d'un fichier ISO détecte (lorsque possible) le type d'OS et lance alors des scripts qui automatisent la configuration. Cela est pratique pour certains cas comme Windows, mais potentiellement pénalisant pour CentOS qui s'installe alors avec l'interface graphique alors qu'on en a pas forcément besoin.

Cependant, le point fort de VMware Player, c'est la rapidité. L'installation de Windows ou CentOS se fait aussi rapidement qu'en natif, ce que j'ai pu vérifier en lançant une installation virtuelle en parallèle avec une installation physique (les deux systèmes disposant d'un disque 7200tours/min et 16Mo de cache). Les temps d'installation sont à peu près identiques. Cela se ressent de manière générale sur l'utilisation. Ensuite, l'interface graphique est elle aussi très bonne, fluide et réactive (après installation des vmtools).

Conclusion

Bien que VMware Player soit un logiciel propriétaire et castré au niveau des fonctionnalités, il offre un réel plus par rapport aux autres solutions citées précédemment. Je ne peux que le recommander fortement même si je regrette que la version Workstation soit payante et chère.

XenServer : le Xen facile

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

XenServer est une solution de virtualisation proposée par Citrix qui a la particularité de disposer d'une console graphique d'administration à distance et de toutes les fonctionnalités avancées de virtualisation (haute disponibilité, switch virtuel...) utilisées en entreprise.

Ce produit est distribué en plusieurs versions, dont une gratuite avec laquelle nous pouvons nous amuser un peu. Malheureusement elle ne propose que les fonctions de base, néanmoins largement suffisantes pour un particulier. Les différentes éditions sont comparées ici. Nous allons donc faire un tour d'horizon de la version free.

Notes

XenServer n'est pas libre et la console graphique XenCenter est limitée à Windows. Un clone libre OpenXenManager permet en théorie de remplacer cette dernière mais je n'ai pas eu l'occasion tester.

Installation de XenServer

L'installation est simple et intuitive puisque des assistants semi-graphiques vous permettent de configurer le réseau, sélectionner le support d'installation, et en quelques instants tout est terminé.

installation

Après le redémarrage du serveur, XenServer se lance et affiche une console qui permet de l'administrer au clavier. Mais nous allons nous contenter de relever l'adresse IP

XenCenter

On entre ensuite l'adresse IP dans le navigateur Web d'un ordinateur distant et on clique sur le lien "XenCenter Installer". Cela lance le téléchargement d'un .msi qu'il faut ensuite installer. Puis on lance XenCenter. Lorsque l'application est lancée on clique sur "Add Server" et on entre les informations nécessaire pour se connecter.

La console vous permet de gérer vos différents serveurs et de créer des machines virtuelles à partir de profils prédéfinis. Dans l'exemple j'ai créé une Debian Squeeze 64 bits pour vérifier le fonctionnement. Pour l'installation il est possible d'utiliser le Lecteur CD du serveur ou de procéder avec une URL de la distribution.

Les différents onglets relatifs au fonctionnement de la VM vous permettent de monitorer l'utilisation des vCPUs, de la mémoire, ajouter des interfaces réseau, créer des snapshots...

Conclusion

XenServer + XenCenter offrent une solution simple et fiable de virtualisation basée sur Xen. Les solutions de type KVM bien que plus polyvalentes n'offrent pas le même niveau de fonctionnalités tandis que la console graphique virt-manager se révèle peu stable et peu pratique. L'outil graphique XenCenter est au contraire bien pensé et simple d'utilisation.

Linux 3.0, (k)Ubuntu 11.10 et Xen

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Un petit article court pour rebondir sur Xen. La majorité des distributions GNU/Linux l'ont abandonné, par exemple Debian qui a arrêté le support à la version 5.0 (Lenny) ou Ubuntu à la 8.04. Dès lors il fallait se farcir la compilation et la configuration ce qui est assez rebutant surtout quand on voit la facilité d'une solution Linux-KVM ou VMware.

Mais les choses vont changer puisque le kernel Linux, à partir de la version 3, intègre nativement Xen. Dès lors il est capable de fonctionner en Dom0 ou DomU sans recompilation ou manipulation... la procédure pour l'installer sur Ubuntu 11.10 (encore en beta) est vraiment simplicime :

$ sudo apt-get install xen-hypervisor

Et voilà, c'est tout. On reboote et on constate que Grub a une nouvelle entrée pour booter sur Xen. Quand on la sélectionne on entre dans un sous-menu qui nous permet de lancer Ubuntu en Dom0. Et ça marche, aucune autre configuration à faire.

Xen + NetBSD en Dom0

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Xen est un hyperviseur libre et éprouvé très utilisé même si il se fait petit à petit remplacer par KVM (qui est pourtant assez différent). Cet article va détailler l'installation de Xen 4.1 sur NetBSD-5.1.

Il n'est pas nécessaire de disposer d'un processeur supportant les instructions de virtualisation sauf pour Windows. Mais dans ce tutoriel nous ne l'utiliserons pas.

Lire la suite de Xen + NetBSD en Dom0