Maniatux's Blog

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OpenSMTPD + Debian 6.0 Squeeze HowTo

Rédigé par Xavier -

Bien qu'OpenSMTPD soit développé pour OpenBSD, il existe une version portable qui peut être compilée sur d'autres systèmes tels que Linux. Voici un petit howto pour mettre en place OpenSMTPD sur Debian 6.0 Squeeze par compilation.

Note : Il est déconseillé d'utiliser OpenSMTPD sur un serveur Debian en production, il n'y a pas de release stable ni de paquets, et la procédure décrite ici n'est pas parfaitement propre.

Dépendances

# apt-get install build-essential bison automake libtool libdb-dev libssl-dev libevent-dev

Récupération et compilation

# cd /root
# wget http://chl.be/opensmtpd/opensmtpd-latest.tar.gz
# tar -xvf opensmtpd-latest.tar.gz
# cd opensmtpd
# ./bootstrap
# ./configure
# make
# make install
# useradd -c "SMTP Daemon" -d /var/empty -s /sbin/nologin _smtpd
# mkdir /var/empty
Note : Chl, qui met à disposition cette version d'OpenSMTPD, propose d'utiliser git pour avoir une version plus à jour. Installez git sur debian et lancez un git clone sur git://github.com/clongeau/opensmtpd.git

OpenSMTPD a été installé dans /usr/local c'est là que vous y trouverez ses binaires. Cependant, les fichiers de configuration seront dans /etc/mail. Le répertoire /var/empty doit être créé car OpenSMTPD sera chrooté dedans. Tous ces chemins peuvent être modifiés en passant le bon paramètre à configure. Pour voir la liste, entrez ./configure --help.

Configuration

Il faut commencer par désactiver le MTA par défaut de Debian qui est exim4. On pourrait aussi simplement le désinstaller, mais comme OpenSMTPD ne fait pas partie "officiellement" du système (il n'est pas listé comme package), certaines applications réclamant un MTA risquent de le remettre.

# service exim4 stop
# update-rc.d exim4 disable

Créez ensuite le fichier de configuration pour opensmtpd, il doit se situer dans /etc/mail/smtpd.conf

# Interfaces
listen on lo
listen on eth0

# Generic Parameters
hostname "smtpd.my.domain"

# ACL
accept for local deliver to mbox
accept for all relay

Comme vous vous en doutez, nous venons de faire une configuration strictement minimale. Pas d'alias, pas de communication avec l'extérieur... pour le reste, à vous de vous débrouiller. Vous pouvez vous inspirer de cet article.

Pour lancer OpenSMTPD, utilisez la commande :

# smtpd

Pour avoir des logs, deux solutions : ajouter -v à la commande smtpd, ou alors consulter le fichier /var/log/mail.log.

Note : Si vous utilisez la commande mail depuis le serveur, c'est exim4 qui sera utilisé. Il est probablement possible de remédier à cela avec des alias.

Classé dans : Sysadmin - Mots clés : aucun

FAIL

Rédigé par Xavier -


Et non, vous ne rêvez pas, il n'y a pas d'inversion dans le titre, il s'agit bien d'un magazine Linux vous incitant à lâcher votre serveur mail et à stocker vos données dans le cloud, chez Google. Pour expliquer aux non-initiés la teneur de ce titre, c'est comme si on disait "cessez de cultiver vos tomates dans votre jardin et faites-les plutôt importer de Chine".

On a toujours dit qu'outre les problèmes concernant la vie privée, le cloud grand public n'est pas une valeur sûre. Citons la récente fermeture de Megaupload, ou encore ces gens qui se sont fait clôturer leur compte Google sans aucune explication et sans possibilité de le récupérer.

Ceux qui ont déjà mis un serveur mail en place savent à quel point c'est facile, surtout sur Debian. La partie la plus rebutante est d'avoir une machine branchée au net et allumée 24h/24, c'est pour dire.

Il est déjà inquiétant qu'un magazine consacré à Linux fasse la promotion et la présentation des services Google, car cela n'a rien à voir avec le sujet, mais il est encore plus grave de recommander aux lecteurs de laisser tomber leur propre serveur mail pour cela.

AMD HD5850 + Pilote libre Linux ?

Rédigé par Xavier -

On parle souvent en bien du constructeur AMD qui a généreusement libéré les spécifications de ses cartes graphiques, et poussé le développement d'un pilote libre.

Mais dans la pratique les choses ne sont pas aussi belles qu'on pourrait l'espérer, il faut être très patient avant qu'une carte soit supportée correctement par ce pilote libre. Mon HD5850, achetée fin 2009, n'a pas eu de début de support avant début 2010, et encore ce n'était que pour la résolution (en kernel mode setting). Mais il n'y avait pas d'accélération 2D ni 3D, on ne pouvait même pas lancer Stellarium. Et ce fut pareil pour le restant de l'année, ainsi qu'en 2011...

J'ai eu l'idée de jeter un coup d'oeil aujourd'hui, sur une Kubuntu daily (donc une 12.04) et ô surprise, la 2D & 3D sont enfin supportées. On peut donc profiter des effets graphiques de KDE, mais aussi lancer Stellarium qui tourne à 60FPS (avec fglrx on peut attendre 150).

SuperTuxKart, avec 19 karts IA, 1920x1080 plein écran est parfaitement jouable. On peut donc dire qu'une HD5850, et donc par extension les HD5000 series de chez AMD, sont enfin exploitables avec le pilote libre. Du moins elles le seront dans la prochaine génération de distributions Linux.

Si toi aussi tu résilies tape dans tes mains

Rédigé par Xavier -

Bon voilà, c'est fait, je me suis inscrit chez free mobile. Je n'ai pas encore reçu ma carte SIM donc je ne puis dire pour le moment si la qualité de service est au rendezvous.

Je dispose actuellement d'un abonnement Origami Style 1h chez Orange, qui me coûte bien trop cher (35€ par mois) surtout que pour le deuxième mois d'affilée j'ai fait du hors-forfait. Bien que ce service ne soit pas mauvais, notamment pour la qualité impeccable du réseau et l'accès premium Deezer, je le trouve trop onéreux.

Etant donné que l'opérateur a récemment sorti des forfaits "révolutionnaires" Origami qui montent jusqu'à 75€ par mois, je n'ai pas l'impression qu'ils vont s'aligner sur les prix de free, ou du moins descendre leurs tarifs à des montants raisonnables.

Pas de commande de mobile, je garde mon htc Desire Z acheté indépendamment de tout fournisseur (donc non simlocké). J'ai par contre demandé la portabilité du numéro. Il suffit pour cela d'appeller un numéro pour recevoir son code RIO, et l'entrer sur le site de free mobile au moment de l'inscription. Ce dernier récupèrera alors votre ancien numéro et fera résilier votre ancien abonnement. Le tout est gratuit.

Classé dans : Telephony - Mots clés : aucun

Jeu du moment #4 Alice Madness Returns

Rédigé par Xavier -

Résumé

Alice a grandi et est maintenant adolescente, mais elle ne peut s'empêcher de penser à l'incendie qui a détruit sa maison et anéanti sa famille. Sombrant petit à petit dans la folie, elle se retrouve de nouveau attirée au pays des merveilles, où elle découvrira que même là bas certaines choses ne tournent pas rond.

Graphismes et univers

L'histoire n'est pas très facile à comprendre, tout d'abord à cause d'un manque de logique (volontaire ?) dans les dialogues, que je croyais dû à la VF, mais aussi à la nécessité d'avoir joué au premier volet American McGee's Alice.

Les niveaux, basés chacun sur un thème (sous-marin, oriental...), sont hauts en couleurs, spacieux, volumineux. Ils sont vraiment très plaisants et on a souvent envie de s'arrêter juste pour admirer les paysages. Les graphismes sont assez flatteurs, puisqu'on enchaine les éclairages, effets de lumière, particules, et aussi la gestion de la physique. D'ailleurs Alice Madness Returns est un des rares jeux à utiliser le rendu GPU de PhysX. Ils ajoutent énormément de contenu au jeu, et il est difficile de s'en passer après avoir essayé.

Alice est très bien modélisée, et même sans PhysX ses vêtements et cheveux sont animés en fonction des mouvements. Tout comme les personnages du jeu, elle est grandement stylisée, ce qui se remarque par exemple à la taille de ses yeux. Au cours des différents niveaux du jeu, vous rencontrerez des créatures variées qui demanderont des stratégies spécifiques pour être vaincues. Par exemple ces petits gnomes protégés par un bouclier, absolument intouchables au corps à corps ou à distance demanderont un bon timing.

Vous retrouverez aussi des personnages de l'univers d'Alice, comme le chapelier, le chat, la reine de coeur... la musique n'est pas en reste car toujours adéquate.

La progression dans les niveaux s'accompagne de zones cachées vous permettant de récolter des bonus (pour augmenter la barre de vie ou compléter l'histoire).

Gameplay

Laissez tomber un peu les FPS, RPG, et essayez ce jeu d'action/plateforme qui se manie aussi bien à la manette qu'au clavier + souris. Vous devrez utiliser les différentes aptitudes de Alice pour sauter de plateforme en plateforme, franchir les gouffres, battre les nombreux ennemis, atteindre des interrupteurs inaccessibles, etc. Alice dispose de la capacité de rétrécir à volonté, pour pouvoir non seulement se faufiler dans les endroits étroits, mais aussi activer une "super-vision" affichant des indices ou plateformes invisibles.

Les niveaux sont parfois entrecoupés de cinématiques, ou de passages dans le monde réel dans lequel on ne fait pas grand chose. Pour les combats on dispose de 4 armes : le couteau de boucher (sabre), le canon à poivre (mitrailleuse), la tête de cheval sur manche (qui fait office de marteau à deux mains), et la théière (lance-grenade). Lorsque la vie de Alice descend trop bas, il est possible d'activer un pseudo mode "berserker" qui augmente la puissance des attaques et fait lâcher plus d'items de vie par les ennemis.

Un défaut, peut-être le seul, est le mode "verrouillage sur cible" très rigide avec des placements de caméra hasardeux... il n'est heureusement pas obligatoire, mais quand même bien pratique surtout pour tirer au canon. Il faudra s'y habituer.

Conclusion

Alice Madness Returns est un bon jeu, peut-être un peu casual et classique, mais on s'amuse quand même. L'univers coloré est très plaisant et soigné. Pour les amateurs de PhysX, ce jeu est indispensable car c'est le plus abouti de tous. A acheter.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun