Maniatux's Blog

Welcome to the internet

Un jour avec GNOME3

Rédigé par Xavier -

Avant j'étais un gnomiste convaincu. Je trouvais KDE trop bordélique et Xfce trop castré (expression de Cyrille Borne qui convient plutôt bien). Et puis GNOME3 est arrivé, ce fut le drame. Il n'avait de Gnome que le nom, car avec cette nouvelle version arrivait aussi une presentation du bureau et une ergonomie totalement nouvelle cassant totalement mes habitudes et mes réflexes.

Quoi de plus énervant que de devoir tout réapprendre, perdre du temps sur des choses simples, se retrouver bloqué parce que des fonctions basiques n'ont pas été implémentées volontairement ? Bref, j'ai toujours rejeté GNOME3, au point d'adopter KDE en 2012/2013 puis Xfce en 2014, deux environnements que je pensais ne jamais utiliser.

Et puis j'ai décidé d'essayer à nouveau GNOME3, en demandant des conseils à Etenil pour ne pas me retrouver bloqué sur des broutilles. J'ai donc établi une liste de distributions intéressantes pour moi qui proposent cet environnement : Debian, CentOS, OpenSuse, Manjaro, Fedora (il y en a d'autres mais je ne les ai pas retenues car j'ai mes raisons). Debian a été rapidement éliminée car trop vieille pour du desktop, CentOS également pour son manque de paquets, OpenSuse car je ne suis pas fan de Yast, il reste donc Manjaro et Fedora. Je suis parti sur Manjaro car c'est la distribution que j'utilise actuellement (en Xfce) mais Fedora sera ma solution de repli.

Manjaro GNOME est une variante communautaire pour les fans de cet environnement. Si j'ai retenu cette distribution c'est pour AUR et la présence de nombreux logiciels/drivers préinstallés qui tendent à rendre le système le plus fonctionnel possible. Sur ce point, c'est une déception car visiblement la variante GNOME n'est pas à la hauteur de Xfce (qui est la version officielle). Par exemple Empathy le logiciel de discussion instantanée est préinstallé, mais il ne fonctionne pas car aucun backend telepathy n'est installé. En clair lorsque vous tentez d'ajouter un compte de messagerie, la liste des protocoles est vide et la fenêtre ne peut pas être fermée ce qui oblige à faire un xkill. Une erreur grossière, un bug à mon sens qui fait tâche sur cette distribution. Problème similaire pour l'accès aux partages Samba, les paquets ne sont pas préinstallés. Et pour courronner le tout, les mises à jour sont un vrai calvaire. Il faut toujours consulter les rapports de bug ou les forum car elles ne parviennent jamais à s'installer du premier coup. En bref j'ai du batailler pour faire fonctionner cette Manjaro-GNOME.

Parlons maintenant de l'environnement GNOME3 : pas de liste des fenêtres ouvertes, pas de systray, rien que ça c'est déroutant. Il faut à la place invoquer les "Activités" soit en balayant le curseur en haut à gauche de l'écran, soit avec la touche Windows du clavier. Cela affiche alors les fenêtres ouvertes mais surtout cela permet d'appeller un bureau supplémentaire pour travailler. GNOME3 encourage l'utilisation des bureaux virtuels et décourage les multiples fenêtres. Je dois avouer que c'est un choix intéressant mais déroutant voir agaçant au début. Concernant l'absence de Systray, il y a mon sens encore un vide. Faire glisser le curseur vers le bas affiche une espèce de centre de notifications mais qui est à mon sens bien loin d'être fonctionnel. Par exemple lorsqu'on utilise Empathy, étant donné qu'il n'y a ni liste des fenêtres ni systray, on ne sait pas si on est connecté ou si on a reçu un nouveau message. C'est à l'utilisateur d'aller regarder ce qui se passe. Et c'est plutôt ennuyeux.

Les applications optimisées pour GNOME3 voient leur barre de titre simplifiée car leur menu est déporté dans la barre du haut, un peu à la manière de OSX mais cela est plutôt bien réussi. En revanche quand l'application n'est pas optimisée, sa barre de menus + barre de titres est beaucoup trop grosse à mon sens et la perte d'espace sur l'écran est importante, surtout quand on a une faible résolution (1366x768 rentre dans cette catégorie à mon sens!).

Au bout d'une journée sur GNOME3 j'ai à peu près compris comment l'utiliser, mais mon constat est toujours le même : trop de mouvements de souris, de raccourcis clavier, pour faire des choses qui sont plus simples sous Xfce. Beaucoup de choses jugées obsolètes ou inutiles par Gnome sont loin de l'être et rendent l'utilisation de l'environnement plus lente et plus complexe.

J'ai prévu de rester quelques temps sous GNOME3 et peut-être même tester la Fedora, pour ne pas rester sur un échec et peut-être changer d'avis. Mais il y a encore beaucoup d'obstacles à franchir.

Debian : Configurer le réseau ipv4 d'un container LXC

Rédigé par Xavier -

A rajouter dans le /var/lib/lxc/mycontainer/config :

# networking
lxc.network.type = veth
lxc.network.flags = up
lxc.network.link = lxcbr0
lxc.network.ipv4 = 192.168.0.3/24
lxc.network.ipv4.gateway = 192.168.0.254

lxcbr0 est à remplacer par le nom du bridge sur l'hôte.

Puis ensuite supprimer ou renommer le /var/lib/lxc/mycontainer/rootfs/etc/network/interfaces. Alternativement il est possible de juste commenter les lignes qui se rapportent à eth0.

Cette manipulation ne "verrouille" pas le container sur 192.168.0.3, il est toujours possible à l'aide de DHCP d'obtenir une autre adresse...

Lettre à moi-même en 2007

Rédigé par Xavier -

Cher Xavier de 2007, si tu trouves cette lettre, c'est que le module "voyage dans le temps" de systemd a fonctionné. Ah, tu ne connais pas encore systemd ? Tu finira par le découvrir...

Je t'écris en 2014, toi tu es en 2007 et donc tu es étudiant en apprentissage, tu loge dans ton 25m² et tu as la chance d'avoir une connexion Numéricable à 30Mbps. Ton ordinateur est un Dell Inspiron 9400 équipé d'un Core 2 duo, 2GB de ram et une carte graphique Nvidia 7900GS, il tourne probablement sur Ubuntu, la distribution en vogue dont on pouvait recevoir les CD gratuitements. Emporté par l'enthousiasme des blogueurs et lassé par le vieillissant Windows XP, dégouté par le tracteur Windows Vista tu rêve qu'un jour Linux les écrase tous et remporte la bataille du desktop.

En 2014 j'ai un travail, la fibre optique à 100Mbps, un ordinateur de gamer avec un Intel i7 (le haut de gamme que tu ne connais pas encore, il arrivera après les Core 2), une Nvidia GTX670 qui fait tourner des jeux photoréalistes, et 8GB de ram. Oui, 8GB, ça parait énorme pour 2007 non ? Mon ordinateur portable est 100% Intel car tu verra que Nvidia et AMD (AMD a racheté ATI...) c'est toujours pas la joie sur Linux. Je tourne sous Manjaro, une dérivée de Archlinux, que tu ne connaissais pas à l'époque car Ubuntu éclipsait vraiment tout.

En 2014, Linux a vaincu. Il n'a pas vaincu le desktop, car le successeur de Windows Vista, nommé Windows Seven, est une petite bombe. Il a corrigé tous les défauts de Vista et crois-moi, pour avoir eu des centaines de XP et des centaines de Seven en entreprise, ce dernier est mille fois mieux. En revanche Linux a vaincu sur la mobilité. Toi qui est en 2007 tu as probablement entendu parler de l'iphone, sorte de mélange entre un téléphone et un ordinateur, qui ne va pas tarder à sortir. L'iPhone va être suivi rapidement par Android, un système d'exploitation mobile basé sur Linux et développé par Google qui est encore gentil à ton époque. Android va rapidement innonder le marché des smartphones mais aussi des tablettes. Une tablette ? Oh tu verra vite ce que c'est.

Chose impensable en 2007, Steam existe sur Linux, et Valve va bientôt sortir une "Steambox" sorte de console de salon fonctionnant sur Linux. Et donc, de plus en plus de jeux sont disponibles en natif sur Linux. Ainsi j'ai pu jouer à Half Life et Half Life 2 en natif, et certaines grosses nouveautés comme Borderlands que tu ne connais pas encore est également porté, dès sa sortie. Oh, à propos, je sais que tu viens de finir Half Life 2 Episode 2 et que tu es impatient de jouer à l'Episode 3 dans 1 ou 2 ans. Eh bien... continue de patienter. Et n'use pas trop de la blague "quand Duke Nukem Forever sortira" car il est finallement sorti en 2011.

Pour en revenir à la mobilité, en 2014 c'est un enjeu majeur. Tout le monde a son smartphone Android ou Apple, les forfaits 3G et même 4G sont abordables, nous sommes tous connectés à internet en permanence. On ne parle plus que " d'appareils connectés ", c'est à dire des gadgets pilotables par internet, et de nouveaux marchés s'ouvrent sur la domotique. Les smarphones et tablettes ont pris une place tellement importante que beaucoup ont prédit la mort des ordinateurs traditionnels (fixes et portables), mais nous en sommes encore loin, car ils restent une valeur sûre pour les entreprises. Les appareils mobiles eux semblent être emportés par un marché qui va beaucoup trop vite, tiré par l'avant grâce à l'obsolescence programmée dont on parlera beaucoup dans les années à venir.

Concernant les distributions Linux, bien peu de surprises sur les survivants. Debian, Ubuntu, openSuse, Fedora, RedHat, Archlinux, Slackware sont toujours là. Mandriva est une exception car elle a subit une crise majeure qui a fait fuire la majorité de la communauté, partie créer sa propre distribution : Mageia. Toutes les distributions ont fait d'énormes progrès dans la prise en charge du matériel. Aujourd'hui tout fonctionne out-the-box dès l'installation, alors qu'en 2007 tu te bagarre encore avec ton xorg.conf et ton ndiswrapper. Ubuntu a perdu beaucoup d'estime de la part des utilisateurs, car tout comme Windows Vista elle a tenté d'imposer aux gens une nouvelle interface qui ne plait pas, et utilise un applet de recherche qui envoie les données vers Amazon. Associé au fait que beaucoup d'autres distributions sont devenues faciles d'accès, une brèche s'est ouverte. On parle donc de Linux Mint qui serait LA distribution la plus utilisée en 2014, mais c'est en fait une Ubuntu avec une interface style Gnome 2 (oui Gnome 2 n'existe plus, la 3 ne fait pas l'unanimité non plus).

Pour conclure cette lettre, l'informatique est un univers qui subit énormément de remous. Les comportements changent et 7 années ont suffit à transformer un OS de bidouilleur en système de référence pour la mobilité. SteamOS nous donne l'espoir qu'il le deviendra également pour les jeux vidéo ou qu'il fera de l'ombre à Windows. Je ne sais pas où nous allons, mais j'ai l'impression qu'un bon vieil ordinateur fixe ou portable restera une valeur sûre pour encore bien des années...

systemctl timetravel.service stop

Debian : Autostart de container LXC

Rédigé par Xavier -

Pour qu'un container LXC se lance automatiquement au démarrage du serveur, il faut l'ajouter comme lien symbolique dans /etc/lxc/auto. Exemple pour un container nommé mycontainer :

# ln -s /var/lib/lxc/mycontainer /etc/lxc/auto/

Et voilà.

Debian : réparer les comptes systèmes par défaut

Rédigé par Xavier -

J'ai supprimé le user backup sur mon serveur Debian car je pensais que c'était un compte de test créé par moi-même. En fait non c'est un compte système car j'ai vu sur un autre serveur qu'il existe aussi avec l'uid 34. Donc à partir de là, j'ai du trouver un moyen de réparer mes bêtises.

La première solution consiste à utiliser les commandes suivantes :

# useradd -d /var/backups -g 34 -M -s /bin/sh -u 34 -U backup
# groupmod -g 34 backup

La seconde solution, beaucoup plus simple est la suivante :

# dpkg-reconfigure base-passwd

Et voilà !