Maniatux's Blog

Welcome to the internet

Archives 2010

Résolutions pour 2011

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Apprendre vi
  • Passer mon serveur XMPP/Web (Mobo. Alix) sous NetBSD ou NanoBSD
  • Passer mon serveur de fichiers (Atom) sous FreeBSD
  • Faire un RAID1 avec le système de pool de ZFS pour ce même serveur
  • Remplacer la *box par un PC-routeur avec firmware libre (OpenWRT, monowall...)
  • Passer en IPv6 si mon FAI le veut
  • Maîtriser l'anglais

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Wine + FreeBSD amd64

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Wine is neither available in FreeBSD ports or packages in amd64 version. It was the same for Linux in 2006, as I remember when I started using it, but today it has been fixed for a long time.

A proper solution is to create a 32 bits chroot environment, get all the files for wine's port and get 32 bits video drivers. It seems more like a hack and not a true solution. And not very easy. Fortunately, some users have created a ready-to-install packages for freebsd64, which automatically set the 32 bits chrooted environment and deals with wine files and video drivers.

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A la découverte de FreeBSD

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Poursuite de ma découverte du monde des systèmes d'exploitation *BSD. Après avoir testé NetBSD, me voici en route pour FreeBSD.

Installation

L'ISO d'installation pèse près de 700Mo, mais elle intègre les ports ainsi que quelques paquets précompilés. L'installation est un peu plus longue que NetBSD, car il y a plus d'options. Pour le partitionnement du disque, on a droit à l'utilitaire fdisk. Une fois l'installation sur le disque dur effectuée, il nous est proposé de paramétrer un peu le système. On peut définir les paramètres réseau, activer ou non SSH, et déployer un serveur NFS, FTP, ou une gateway.

J'aimerais préciser que je l'ai installé en dur, sur une machine que j'avais en stock, avec la configuration suivante:

  • Processeur AMD Athlon64 3500+
  • 2x 512MB de RAM
  • HDD IDE 160Go
  • GeForce 7600GT

Découverte

Tout comme NetBSD, nous avons droit à un système minimal, à la différence que le réseau et SSH sont déjà configurés. Un shell minimal et bien sûr vi que j'adore (que de bons moments passés à ajouter 1 ligne dans un fichier de config pendant 10 minutes). Mes impressions sont un peu les mêmes que pour NetBSD, concernant le fichier /etc/rc.conf qui centralise tout.

Il y a quand même un outil très pratique qu'il convient de mentionner: sysinstall. Tapez cette commande et vous retrouvez le menu d'installation de FreeBSD. Il vous permet de configurer votre système, installer des paquets ou des ports.


Un outil semi-graphique pour tout configurer!

Installation de logiciels

Nous avons le choix entre les ports (compilation automatisée) ou des packages prêts à l'emploi. L'installation de ces derniers peut se faire via l'utilitaire sysinstall (présenté précédemment). Cette fois-ci je n'ai pas installé de serveur mais plutôt une interface graphique. La procédure est simple et très proche de celle de Archlinux: installer Xorg, activer Hal/dbus, faire un fichier de config pour passer le clavier en fr dans hal, et c'est tout. Par la suite on installe kde, on passe une petite option dans un fichier de config pour lancer kdm au démarrage, et c'est bon. Tutoriel complet

Pilote NVIDIA

L'installation se fait par les ports, elle se déroule bien si on suit la procédure de la documentation. C'est très rapide et très facile. L'accélération 3d et les effets graphiques de kde4 sont rapidement fonctionnels. Cependant, impossible de lancer Stellarium. Je l'ai tout d'abord installé depuis les paquets précompilés, puis ensuite compilé via les ports. A chaque fois un message de Segmentation Fault au lancement. En revanche Supertuxkart (0.6.2) tourne de manière assez fluide, rien à redire.

32bits/64bits

Comme tout système *BSD, FreeBSD version amd64 propose des librairies de compatibilité 32bits. Cependant c'est un peu moins simple que sur Linux car il faut jouer avec les variables d'environnement (néanmoins, c'est bien mieux trié, tout est rangé dans /compat). Wine n'existe pas en 64bits ni dans les ports ni dans les packages. Les solutions proposées consistent à créer un environnement 32bits en chroot et à compiler le port dedans. Solution un peu compliquée et pas forcément très propre (car il faut aussi mettre les fichiers 32bits du pilote graphique dedans). Ce problème (résolu grâce à la communauté) fera l'objet d'un billet dédié.

Conclusion

Ma courte expérience sur FreeBSD, qui risque néanmoins de se poursuivre, m'a permis de découvrir un système bien organisé au niveau de ses arborescences, une documentation bien construite et un fonctionnement correct. Moins simple que Fedora ou Debian, il se classe plutôt au niveau de Archlinux et demande un petit temps d'adaptation. Il reste quand même très accessible.

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Ce sont les verrouillages qui créent les pirates

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Les Jeux vidéo

Aujourd'hui je suis tombé sur cette lettre ouverte à Ubisoft, postée sur le forum Ubuntu: voir la lettre. L'auteur, à travers une vulgarisation amusante et accessible, explique pourquoi la paranoïa des éditeurs de jeux vidéo provoque l'augmentation du piratage. Voici un résumé des points abordés (mais je vous conseille de lire la lettre originale):

  • Les protections pourrissent l'ordinateur
  • Les protections obligent à se connecter à internet pour jouer, même sur un jeu solo, ce qui pose des problèmes pour la vie privée (car maintenant il faut en plus se créer un compte sur le site de l'éditeur)
  • Les jeux mettent plus de temps à se lancer
  • Si la connexion internet se coupe, le jeu se met en pause jusqu'à ce qu'elle revienne (Assassin's Creed 2)

Il rajoute ensuite une couche sur les DLC (DownLoadable Content, contenu téléchargeable) qui sont des "bouts de jeu" que l'on achète et qui ajoutent des quêtes supplémentaires, des nouveaux objets. Le problème c'est que là encore il y a de l'abus. Certains DLC servent juste à activer des fichiers du jeu déjà présents, donc vous payez pour déverrouiller votre jeu en kit. D'autres encore autorisent le joueur à compléter le jeu. Donc, le modèle DLC, c'est:

  • Avoir un jeu avec des bouts désactivés, il faut payer pour les activer (Bioshock2)
  • Avoir un jeu qu'on ne peut pas terminer à 100%, puisque l'histoire se poursuit mais qu'il faut payer pour la jouer (Prince of Persia)
  • Des DLC qui se connectent en permanence à internet pour vérifier si vous avez l'autorisation d'y jouer ou non (Dragon Age: Origins)

Etant moi même un joueur (sur Windows) je ne peux que confirmer tout ça. J'ai déjà été confronté par deux fois à des problèmes de DRM sur Mass Effect, que j'ai résolu en appelant la Hotline de EA Games, et ensuite à un problème d'activation de DLC (gratuits) avec le jeu Dragon Age: Origins (que j'ai résolu d'une autre manière...).

Les DVD/Bluray

Comme je le disais il y a quelques temps, on m'a prêté le coffret de l'intégral des épisodes de Stargate SG1 (si vous voulez savoir, j'en suis à la moitié de la saison 7...). Déjà les DVD commerciaux ne sont pas lisibles par défaut sur Linux, à cause des verrouillages sur la galette. Il faut donc installer libdvdcss2 qui permet de les contourner, mais qui est considéré comme illégal dans beaucoup de pays (pourtant ça me permet juste de consommer le produit que j'ai acheté, ce qui est le modèle du commerce non?).

La lecture sur Windows Media Player (si si, c'est un player...) se fait sans encombres, nul doute que Microsoft a payé fort cher pour avoir le droit de lire les DVD. Néanmoins le contenu du DVD est tout simplement scandaleux. Des bandes annonces, des avertissements contre le piratage impossibles à zapper, on perd énormément de temps par rapport à un simple .mkv téléchargé sur bittorrent.

VLC a la bonté de zapper toutes ces cochonneries, et de débuter directement sur le menu. Mais le menu est tout de même pénible avec des animations inutiles qui font perdre du temps (essayez de visionner 7 saisons de 6 DVD chacunes, soit 42 DVD, vous allez voir le temps perdu avec les menus...). Donc si je résume, un DVD du commerce c'est:

  • Illisible sur un lecteur non agréé
  • Bourré de contenus indésirables pour lesquels on paye sans en avoir envie
  • Pénible à mettre en marche, quand on y arrive
  • Payer pour voir un film tout en étant agressé par les avertissements et bandes annonces, emprisonné par les DRM, ralentit par tout ce dont on a pas besoin.

Le cas du Bluray est encore pire, puisque grâce à un tour de passe-passe très élaboré, l'industrie du film en boite a réussi à convaincre tout le monde que leur lecteur DVD était obsolète et qu'il fallait le remplacer par un modèle plus cher qui lui aussi lit des galettes (à quand le prochain changement?). Ce qui est drôle, c'est de savoir que:

Début 2010, le tour de passe-passe recommence puisqu'il faut encore changer son matériel pour pouvoir profiter des... films en 3D! Inutile de préciser également que les Bluray présentent les inconvénients des DVD, à savoir l'impossibilité de le lire sur les lecteurs non autorisés, les publicités, etc.

Comparaison avec les contenus piratés

Télécharger un jeu cracké de manière illégale sur bittorrent, c'est:

  • Installation sans encombres
  • Jouer sans CD ni connexion à internet
  • Profiter de 100% du jeu sans devoir raquer
  • Bref, ce qu'un jeu devrait être (et ce qu'ils étaient il y a 10 ans encore)

Télécharger illégalement un film sur bittorrent, c'est:

  • Pouvoir le lire sur n'importe quel lecteur
  • Pouvoir le réencoder en basse qualité pour le copier sur mon smartphone et le visionner dans le train
  • Pouvoir le copier sur son serveur de backup
  • Ne pas subir les avertissements et publicités
  • Ne pas avoir besoin de changer son matériel tous les 36 du mois

La morale?

Alors que notre gouvernement impartial (qui souhaite faire taire Wikileaks - sans décision de justice - et censurer internet - sans décision de justice non plus - pour cacher ses petits secrets) n'arrête pas de nous rabâcher que le durcissement des verrous et des lois sont une conséquence du piratage, je commence à croire que c'est le contraire.

En tant que consommateur honnête j'ai de plus en plus un sentiment d'oppression, de surveillance, je ne peux plus jouer sans être connecté à internet (à des jeux solo pourtant) et sans devoir galérer pour trouver pourquoi un DRM m'empêche de jouer. Je ne peux pas regarder de DVD en théorie car j'utilise Linux, je ne peux pas regarder de Bluray car je n'ai pas de lecteur sur mon ordinateur portable, des contraintes finalement matérielles alors qu'un format numérique est théoriquement sans limites.

Plus ils feront de protections sur leurs produits, plus ils verront de gens se consacrer à leur contournement, et plus il y aura de gens qui téléchargeront illégalement ces versions "crackées" pour pouvoir jouer/visionner en paix.

Pour reprendre une expression de Benjamin Bayart, plus vous poussez sur la table (ou un mur), plus la table résiste, principe d'action-réaction.

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A la découverte de NetBSD

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

La famille des *BSD, dignes successeurs d'UNIX sont très réputés pour leur robustesse et leur sécurité en utilisation sur serveurs. Pour découvrir les différents membres de cette famille je vous renvoie à l'historique sur Wikipédia. De mon côté je vais vous raconter ma découverte de NetBSD, la variante orientée "portabilité".

Installation

L'installation se révèle assez simple, la seule chose qui est "nouvelle" c'est la notion de slices (qui correspond aux partitions étendues sous Linux) et encore, NetBSD passe vraiment rapidement dessus au point que c'est transparent. La copie de fichiers est vraiment très rapide, au point que j'ai eu l'impression qu'il n'y avait rien. Et pourtant, ça boote.

Découverte

Oubliez tout de suite le mode de pensée "GNU". Ici, pas de bash ni de nano! NetBSD est un OS très barbu qui propose sh et vi par défaut. Alors oui, ça peut faire sourire, mais moi qui n'ait jamais eu le courage d'apprendre vi, j'ai eu beaucoup de mal au début. sh semble avoir quelques lacunes au niveau de l'auto-completion et de l'historique.

La documentation recommande de finaliser la configuration du système. Il faut notamment ajouter un nom d'hôte, autoriser l'accès ssh, configurer le fichier /etc/hosts. Beaucoup de paramétrages se font dans le fichier /etc/rc.conf (les utilisateurs de Archlinux ne seront pas dépaysés).

  • Nom d'hôte: ajouter hostname=hote.domain dans /etc/rc.conf
  • Autoriser SSH: ajouter sshd=YES dans /etc/rc.conf
  • Réseau: ajouter dhclient=YES et auto_ifconfig=YES au même fichier pour fonctionner en DHCP

Alors oui, ce fichier rc.conf est assez pratique et centralise toute la configuration, mais à la longue il devient un peu poubelle... donc on a intérêt à trier toutes les options que l'on met dedans, avec des commentaires, sous peine de s'y perdre. Personnellement je préfère la tendance "debian" qui consiste à décentraliser dans de multiples fichiers. Par exemple Apache a un fichier de configuration principal, puis un sous-répertoire dans lequel on créé nos fichiers pour personnaliser le fonctionnement.

Installation de logiciels

Pour installer un logiciel, deux choix sont possibles. On peut tout d'abord utiliser les "ports". Les utilisateurs de Gentoo sauront de quoi je parle. Les ports sont un ensemble de scripts permettant d'automatiser la compilation d'un logiciel (et celle de ses dépendances). Alors oui, la compilation c'est trèèèès long, donc il y a aussi la possibilité d'utiliser des paquets précompilés.

Le fonctionnement est loin d'être aussi intuitif qu'un apt-get ou yum puisque là il faut spécifier l'emplacement du "dépôt de logiciel" comme variable d'environnement. Or une variable s'efface à chaque reboot il faut donc l'intégrer dans le fichier .bashrc ou équivalent si vous n'utilisez pas bash. Par la suite, si vous avez bien accès à internet, il faut taper: pkg_add -v nomdupaquet pour lancer l'installation.

NetBSD en tant que serveur

Sur un blog j'ai trouvé cette suite d'articles expliquant comment déployer une solution "NAMP" (NetBSD+Apache+MySQL+PHP). Ce que l'on peut constater, c'est que la configuration est à faire soit-même, comme l'édition de la configuration de Apache pour prendre en compte PHP. La mise en place demandera donc beaucoup plus de temps que sur Debian, et une lecture de doc (RTFM) plus poussée. A l'usage, cela semble bien fonctionner.

Conclusion

NetBSD est un système d'exploitation très léger et assez performant pour une utilisation en tant que serveur. Néanmoins je n'ai pas encore découvert de raison pour le préférer à une Debian ou CentOS, sur lesquels la configuration et l'administration se révèle plus simple.

Liens

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