Maniatux's Blog

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Linux

Serveur virtualisé

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Mon serveur perso a subit quelques désagréments récemment. Cela a commencé par des "clic clic" audibles indiquant que le disque dur arrivait en fin de vie suivi par quelques plantages (en conséquence). Sur ce coup je ne peux que m'en vouloir à moi-même, le disque dur en question étant une pièce récupérée d'un vieux PC portable d'occasion (on ne fait pas du neuf avec du vieux).

Puis des problèmes avec les câblages sont survenus. En effet, comme je le montrais sur les photos, il est branché directement sur la Livebox, mais cela coince au niveau des prises de courant à cause d'un boitier CPL utilisé pour la télé qui a tendance à englober plusieurs prises à la fois du fait de sa taille imposante. J'avais donc du revoir les branchements et utiliser un système de multiprises mais il a récemment montré ses limites quand tout à coup la Livebox a refusé de se synchroniser en PPP... Le débranchement du serveur et le retour à des câblages propres ont résolu le problème.

Virtualisation

En attendant une vraie solution, j'ai lancé mon backup de serveur en machine virtuelle. Il suffit de modifier les redirections de port sur la Livebox, et ça roule. Au début c'était sur Virtualbox, puis étant donné que la situation est amenée à durer je l'ai refait au propre sur KVM.

Mon ancien serveur s’appelait Flemeth, le nouveau s'appelle donc Morrigan, logique... Je lui ai assigné 1 CPU, 256Mo de ram et 10Go de stockage (qcow2 avec cache désactivé), largement suffisants pour l'usage. Le système est toujours Debian, mais en version amd64 cette fois. Ensuite il m'a fallu trouver une solution pour le réseau. Si la Livebox avait été un routeur "classique et sérieux", il m'aurait suffit de rediriger les ports des différents services sur l'IP de ma machine virtuelle. Sauf que la Livebox n'est pas un routeur classique, il y a des choses bien mais aussi des mauvaises. Notamment la redirection de ports ne se fait que sur les machines connues de la box, et les machines virtuelles n'apparaissent pas même si on a fait un pont réseau... donc ma solution est simple et détaillée un peu plus loin.

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Les systèmes d'exploitation Serveurs: #3 CentOS

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Présentation

CentOS est une distribution construite à partir des sources de RedHat Enterprise Linux. Elle est donc quasiment identique sauf au niveau du nom et des logos. La différence appréciable est qu'elle est gratuite. Il peut s'écouler plusieurs mois entre la sortie d'une release de RedHat et une de CentOS, le temps pour ses développeurs de compiler les sources et tester l'ensemble.

Ainsi, la version 6 de RHEL est sortie fin Novembre 2010 mais CentOS en version 6 n'est pas encore disponible, les développeurs préférant se concentrer sur la sortie de la 5.6 pour le moment. Sur plusieurs domaines, RHEL est à la pointe, comme la virtualisation. RedHat travaille beaucoup sur Virt-manager/KVM/Spice, et on retrouve ces versions dans CentOS.

Support: Même durée que les versions de RHEL. Pour la version 5, c'est 7 ans. Pour la 6 ce sera 10 ans.

Tarif: Gratuit.

Les moins: Les logiciels les plus utilisés sont présents dans les dépots (Apache) mais les autres sont absents (comme Prosody). Lorsque l'on passe d'une distribution comme Debian (riche) à CentOS on se sent à l'étroit avec les dépôts (très) faiblement garnis. L'installation "minimale" semble mettre des logiciels pas forcément utiles comme Networkmanager. La distribution n'est pas facile à télécharger, le DVD ne se prend que sur bittorrent et il est divisé en deux ISO (seule la première semble utile). La version netinstall ne fonctionne jamais, et les versions CD sont assez énervantes (l'installeur demande la présence de tous les cd, pour une installation minimale pesant moins d'1 Go...)

Les plus: Le support de très longue durée, la stabilité et fiabilité de RHEL, l'inclusion de SE Linux qui peut se révéler utile (sinon il se désactive facilement).

Ce qui la différencie des autres: Le support de très longue durée.

Mon avis: Je n'ai jamais pu m'habituer à CentOS, il me manque toujours trop de choses dans les dépôts et le système semble bien moins souple que Debian.

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Les systèmes d'exploitation Serveurs: #2 Ubuntu Server

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Présentation

Ubuntu était au départ une Debian Sid figée et recompilée par Canonical. La version desktop reçu quelques simplifications et de nos jours elle se différencie vraiment de Debian. La version Server, quand à elle, reste beaucoup plus proche.

Il y a très peu de différences à part l'utilisation de sudo au lieu du superuser (ce qui peut être rétabli si besoin). La version des logiciels est éventuellement différente, souvent plus récente.

Support: 5 ans pour les versions LTS.

Tarif: Gratuit.

Les moins: l'utilisation de sudo par défaut sur un serveur peut faire grincer les dents de certains. Les architectures supportées sont le x86 et l'amd64... oubliez la possibilité de faire tourner un serveur ARM par exemple.

Les plus: globalement ce sont les mêmes avantages que Debian: installeurs semi-graphiques (ncurses) pour configurer les applications, fichiers de configuration non centralisés, grande richesse des dépôts logiciels.

Ce qui la différencie des autres: Le support de 5 ans.

Mon avis: Un système d'exploitation sérieux car il dispose des mêmes avantages que Debian mais avec un support plus long et des logiciels plus récents... au prix d'une philosophie UNIX un peu moins respectée.

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Les systèmes d'exploitation Serveurs: #1 Debian

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Présentation

Debian est un projet de système d'exploitation structuré et communautaire axé sur la stabilité et fiabilité. Beaucoup de wiki/documentation/forum sont disponibles sur internet et ses dépôts proposent énormément de paquets prêts à l'installation.

Debian est à l'un des plus anciens systèmes GNU/Linux encore en activité. La première version fut livée en 1993, soit 2 ans seulement après la naissance du noyau Linux lui même. Chaque version stable porte le nom d'un personnage de Toy Story: Buzz pour la 1.1 (première a avoir reçu un nom) et Squeeze pour la dernière (6.0) actuellement. Parallèlement aux versions stables, le projet met à disposition des versions de test. Ainsi il existe la testing, qui sert de beta test pour la prochaine version stable, puis la sid (encore un personnage de Toy Story) qui est une version sans but précis à part proposer les nouveautés, et enfin la experimental pour les FFFFUUUUU. Bien entendu, pour un serveur on préfère généralement la version stable.

Support: ~4 ans.

Tarif: Gratuit.

Les moins: les puristes de l'installation propre de logiciels pourront critiquer le fait qu'une bonne partie de la config est faite automatiquement et que la logique n'est pas toujours évident à comprendre.

Les plus: la richesse des dépôts logiciels, on y trouve pratiquement tout. La grande variété d'architectures disponibles (l'installeur i386 détecte et installe le noyau correct, c'est à dire un i686 pour la plupart des machines 32bits, mais un i486 dans le cas d'un AMD Geode). La stabilité à toute épreuve.

Ce qui la différencie des autres: Beaucoup de logiciels sont légèrement modifiés afin de rendre leur configuration plus simple. Par exemple le découpage des fichiers de configuration en plusieurs parties afin de faciliter la compréhension de la configuration. Beaucoup d'assistants semi-graphiques (en ncurses) permettent de configurer un logiciel dès l'installation (comme Postfix).

Mon avis: Debian est un système associant la simplicité de prise en main et la fiabilité. Squeeze vient de sortir et offre des logiciels relativement récents dont le support va durer encore 3 ou 4 ans. C'est mon système préféré pour les serveurs.

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Suite: retours d'utilisation de KDE

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Cet article fait suite à celui où j'expliquais ma découverte de Fedora + KDE. Commençons par les retours positifs, puis les négatifs.

Dolphin & Samba

Le navigateur de fichiers de KDE, Dolphin, est plutôt bon. Il permet de placer des "favoris" dans la colone de gauche, ce qui est très utile en entreprise pour accéder à des partages réseaux. D'ailleurs il semble bien intégré avec samba puisque l'on peut accéder à des partages Windows sans problèmes. Un pop-up propose d'entrer un nom d'utilisateur et un mot de passe.

Par exemple dans l'entreprise où je travaille actuellement, je peux taper smb://IPSERVER et un popup me permet d'entrer DOMAIN\LOGIN et PASSWORD, je peux ainsi accéder aux partages avec les permissions adéquates. Bien entendu j'ai demandé à Dolphin de mémoriser ces informations.

Networkmanager & Bluetooth

L'applet Networkmanager est très joli, mais son fonctionnement est assez énigmatique, surtout en wifi. Parfois la connexion se révèle impossible, et il suffit de la relancer (sans changer aucun paramètre) pour que cela fonctionne... Point positif: il est plus complet que son homologue Gnome car il affiche notamment directement l'IP et le traffic.

Le bluetooth ne fonctionne pas puisque je n'ai pas réussi à appairer mon htc dream avec l'ordinateur (chose possible sur la version Gnome de Fedora). Il était détecté mais l'utilitaire de configuration rejetait toujours mon appareil pour une raison obscure.

Lenteurs et bugs

La palme du logiciel le plus buggué revient à Amarok2, impossible à utiliser plus de 5 minutes sans être confronté à des freezes. Il devient impossible de cliquer sur les éléments, il faut attendre que cela revienne. Parfois certains éléments sont cliquables alors que d'autres non, il faut le réduire dans la zone de notification et l'agrandir pour que cela fonctionne.

Le surf avec Konqueror ou Rekonq est toujours impossible, du fait du freeze de plusieurs secondes qui suit l'ouverture d'une page ou d'un onglet. Je regrette aussi que l'ajout d'un PROXY nécessite de relancer la session de l'utilisateur.... Heureusement on peut installer Firefox/Chrome/Opera qui eux ne semblent pas touchés par ces lenteurs.

Notifications désagréables

Un autre mauvais point pour KDE4, est son système de notifications. Les effets sonores nous rappellent Windows95 et sont beaucoup trop présents... Un véritable concert de sons bizarroïdes et inutiles incessant. Les messages s'affichant dans la zone de notifications sont eux aussi trop nombreux et ont tendance à envahir l'écran à un rythme inquiétant. Le fait d'utiliser Kopete pour discuter en provoque un nombre hallucinant. Lorsqu'un contact rédige un message, une notification apparait! On se retrouve donc rapidement envahit et on doit sans arrêt dérouler le petit applet pour les "valider"... finalement on en vient à les désactiver pour la plupart des applications afin d'être tranquille.

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