Un petit article rapide pour lister les différents logiciels libres très utiles sous Windows. La plupart vous seront sûrement familier, mais connaître les autres pourrait vous dépanner un jour.

• WindowsPager: Permet d'avoir des bureaux virtuels sur Windows. Ça marche bien sauf pour les applications lancées en mode administrateur qui ont tendance à se retrouver sur tous les bureaux à la fois.
• Notepad++ : Un éditeur de texte complet pour remplacer le Notepad Windows de base. Il supporte les onglets, la colorisation syntaxique, et plein d'autres choses.
• 7zip : Pour lire/décompresser les archives de tous les formats. Est très léger et rapide.
• Cygwin : Qu'on pourrait définir grossièrement par une implémentation sous Windows d'un système de fichiers Unix. Il permet d'avoir un terminal fonctionnant sur bash, ssh, et plein d'autres fonctions. Je m'en servais pour utiliser hdparm et éteindre un disque dur bruyant...
• Gitso : Un système de reverse-VNC, ce n'est plus au client qui veut être aidé d'ouvrir les ports de sa box, mais au technicien qui vient en aide.
• Infrarecorder : Outil de gravure de CD/DVD libre.
• ClamWin : La version Windows du célèbre antivirus libre. N'offre pas de protection résidente mais un scan sur demande. Utile dans certains cas.
• Pidgin : Marre de Live Messenger pour discuter ? Pidgin supporte son protocole et se révèle plus léger et sans publicités. Vous pouvez également ajouter vos comptes Jabber, facebook, etc...
• Putty : un client SSH/Telnet très connu, avec énormément de fonctionnalités. Il peut servir pour l'établissement d'un tunnel SSH, une connexion en liaison série, etc.
• Les classiques : Firefox, Thunderbird, LibreOffice, VLC.

Windows est un sujet qui nous concerne tous, car très répandu autant au travail que chez nos proches (voire chez nous). Voici quelques petites astuces pour le nettoyer lorsqu'il accumule des années d'utilisation plus ou moins soigneuses.

Faire du ménage

Fichiers inutilisés

La première chose à faire, et la plus simple, est de supprimer tous les fichiers dont on ne se sert pas. Vérifiez les emplacements suivants :

• Le dossier Documents (supprimez les répertoires de sauvegardes des jeux que vous n'utilisez plus)
• Le dossier Téléchargements
• La racine C: car certains packages se décompressent dedans lors de l'installation et oublient de nettoyer ensuite... essayez de ne pas avoir de fichiers à la racine si vous êtes sur Seven.
• Le bureau

Enfin, pensez à vider la corbeille lorsque vous êtes sûr de ne pas avoir fait de fausse manipulation.

Programmes inutilisés

Rendez-vous dans l'ajout/suppression de programmes et désinstallez tous les jeux ou logiciels que vous n'utilisez plus, ça libère de la place. Si un programme vous semble inconnu, tapez son nom sur internet pour avoir plus d'informations. Il se peut que vous trouviez plusieurs versions de DirectX, de .NET et compagnie, c'est parfaitement normal. Les jeux vidéos ou logiciels que vous installez ont besoin d'une version bien précise donc ils l'installent.

Ccleaner

Ce logiciel très connu des techniciens informatiques permet de faire le ménage sur un ordinateur en vidant les fichiers temporaires, le cache, et pas mal de choses. Vous pouvez le télécharger à cette adresse.

De manière générale il est sûr de tout cocher, sauf "Nettoyer l'espace libre" car cela correspond à une défragmentation, très très longue.

Services et programmes au démarrage

Ouvrez le menu démarrer et entrez "msconfig" ce qui vous amènera dans le centre de contrôle des démarrages des services et programmes. Vous pouvez décocher tout ce qui se rapporte à Adobe, Java, Google, bref des programmes disposant d'un daemon pas forcément utile.

Défragmenter

L'outil de défragmentation de Windows est réputé basique, nous pouvons donc en utiliser un autre. Il existe notamment Auslogics DiskDefrag, que vous pouvez récupérer à cette adresse.

Celui-ci vous permettra d'effectuer une défragmentation normale, suivie éventuellement par une optimisation du placement des clusters, une opération assez longue (comptez une bonne demi-heure pour 200Go de données) mais utile.

Conclusion

Après avoir fait du ménage et remis en ordre le système, vous devriez constater une amélioration des performances de la machine. Ces opérations sont à effectuer régulièrement, il n'y a pas de date précise car cela dépend de l'utilisation mais tous les 3 mois est bien...

Hyper-V est la solution de virtualisation de Microsoft fonctionnant actuellement sur une base Windows Server 2008.

C'est un hyperviseur donc il fait appel à la paravirtualisation. Il est distribué gratuitement par Microsoft en version dénuée de certaines fonctionnalités sous réserve d'être inscrit sur Windows Live et de remplir un questionnaire au téléchargement.

L'ISO téléchargée se grave sur un DVD et permet de lancer l'installation sur le serveur. Rien de nouveau de ce côté là on à affaire à l'installeur de Windows Vista/2008/Seven tout à fait classique. Après le démarrage de l'OS, ce qui surprend est que nous avons affaire à un système minimal. Étonnant quand même quand on sait que l'ISO fait tout de même 1,5Go. Bref il n'y a pas de bureau et on a droit à une console texte affichant des menus pour la configuration. Celle-ci est très bien conçue et permet de paramétrer le réseau, se joindre à un domaine, activer la gestion à distance, faire un cluster.

Vous l'aurez compris, la gestion se fera donc à distance avec une console graphique. On peut le faire depuis un Windows 7 en téléchargeant l'outil d'administration de serveur distant chez Microsoft. Pour ma part je me suis basé sur un Windows 2008 et activé un role ou une feature dont je ne me rappelle plus qui m'a ajouté une entrée "Hyper-V Manager" dans les Administration Tools. Pensez à avoir vos logiciels et votre hyperviseur dans leur dernière version (windows update) pour éviter les problèmes.

La console de gestion est ultra classique pour les habitués des interfaces de Windows 2003/2008 et permet de prendre en main notre Hyper-V. La première chose à faire est d'aller dans la configuration du réseau car aucune interface n'est créée par défaut. Le mode bridge est possible ainsi que le host-only et le NAT désignés sous les termes de Microsoft (internal, external, etc).

Pour installer une machine virtuelle il est possible d'utiliser le lecteur DVD du serveur, ou alors une image ISO. Cependant cette ISO doit être transférée, mais on peut le faire par le réseau car Hyper-V partage ses disques dur par défaut (C$). Personnellement je l'ai fait depuis Linux, dans Dolphin en tapant l'adresse suivante :

smb://DOMAINE\administrator@IP

Dolphin affichera alors notre dossier C$ qui correspond au disque C: et on pourra ensuite envoyer l'ISO d'installation. La création de la machine virtuelle permet ensuite d'aller la désigner sur le serveur.

Les performances d'écriture disque semblent correctes puisque là aussi le temps d'installation d'un 2008 ou d'un Seven est proche du natif. Lorsque cela est terminé, on installe les "services d'intégration" qui permettent d'utiliser la paravirtualisation.

Il est possible d'interrompre la machine virtuelle en la "sauvegardant" pour pouvoir la rallumer plus tard (sans redémarrer l'OS invité). L'utilisation CPU est faible et la VM est rapide, on sent l'intérêt de la paravirtualisation.

Hyper-V ne semble pas ami avec Linux, puisque ça ne fonctionne pas bien. La carte réseau n'est pas détectée, ainsi que pas mal de périphériques si on en croit le lspci très très court. Testé avec Debian Squeeze (2.6.32) et Fedora 16 (3.0.1). Il semble que le seul OS capable de tourner dans Hyper-V soit... Windows.

Hyper-V est donc une solution bien peu avantageuse pour celui qui a besoin d'un environnement multi-OS, je pense notamment aux serveurs Nagios, Oracle ou Red Hat qu'on trouve relativement souvent en entreprise. En outre si Hyper-V ne fait tourner que du Windows, on se demande pourquoi Microsoft utilise la paravirtualisation alors qu'ils auraient pu faire un système de conteneurs ou d'isolement comme cela se fait chez Solaris, FreeBSD et Linux.

Conclusion

Hyper-V est un produit robuste et performant, mais malheureusement beaucoup trop sélectif en raison de son exclusion des autres OS.

EDIT: Merci à William pour m'avoir donné la solution par mail.

Je dépanne la machine d'un client qui ne boote plus. La cause est évidente : dès l'allumage on entend le disque dur gémir puis finalement s'arrêter et celui-ci n'est pas détecté dans le bios. Je commande donc un disque de rechange pour 35€ après avoir fait un devis de 60€ au client (pour la réinstallation de l'OS). "C'est cher" me dit-il, ben oui mais il y a déjà plus de la moitié en pièce de rechange, le reste pour le temps que je vais y passer. Et finalement, non ce n'est pas cher, en vu du temps que j'y passe.

Le remplacement du disque s'est fait en 2 minutes chrono, ce qui est long c'est de réinstaller l'OS. En effet, il s'agit d'un Windows 7 Starter OA SNPC. Une version OEM quoi. En théorie seul le constructeur peut me fournir l'image de réinstallation. Sauf que je dois passer par emachines puis par Acer, tout en sachant qu'ils vont me facturer lourdement les disques de restauration. J'ai donc essayé des méthodes alternatives.

Je dispose d'un ISO de 7 Starter Edition N. Mais la clé CD collée sous la machine ne fonctionne pas. Je ne sais pas si le problème vient de l'OEM, ou de l'édition N, mais je n'ai pas encore trouvé de solution pour le moment. J'en reviens à ma réflexion sur l'obsolescence programmée. L'ordinateur neuf coûte 300 euros, c'est un netbook. Le remplacement du disque dur chez le constructeur (hors garantie) serait facturé plus de 100 euros. Et si on le change soit-même, tout est fait pour vous empêcher de réinstaller l'OS dessus. Cette machine a clairement été conçue pour être jetable.

Je suis donc bloqué, soit je trouve un clé CD qui marche pour Starter, ce qui est loin d'être facile, soit j'installe un Ubuntu avec Unity qui semble plutôt bien adapté pour les netbook.

Oups. Il y a longtemps, j'avais promis de parler un peu de Windows Server dans ma série d'articles sur les OS pour serveurs. Je vais y remédier maintenant.

Présentation

Windows Server de Microsoft est probablement le système le plus présent en entreprise pour la gestion d'un réseau local (authentification des clients, partages de fichiers...). Il est conçu pour fonctionner avec des stations clientes en Windows elles aussi.

Il reprend la même interface, excepté tous les effets graphiques et décorations qui sont heureusement désactivés. Une interface de gestion permet d'ajouter des "rôles" à votre machine, par exemple contrôleur de domaine. Des assistants graphiques vous permettent de configurer les fonctionnalités de manière intuitive, cela n'exclue cependant pas la nécessité de se documenter. Des composants comme le support SNMP sont proposés par le système.

Le système de fichiers utilisé est bien entendu NTFS, et l'OS peut gérer des volumes RAID de façon logicielle. 3 architectures sont disponibles: x86 (amené à disparaitre), x86_64 (obligatoire pour Exchange 2010) et Itanium.

Support: ~10ans voire plus

Tarif: Selon les versions et les distributeurs (très cher).

Les moins: Prévu pour les produits Microsoft uniquement, avec les protocoles revus à leur manière (Active Directory). Très très gourmand en ressources pour un serveur, plus de 1 Go de mémoire consommés dès l'installation par la version 2008 64 bits. La version Small Business demande 40 GB de disque et 4 GB de RAM sous peine de refus de s'installer. Beaucoup trop de versions possibles offrant plus ou moins de fonctionnalités, on s'y perd. Nombre de connexions au serveur limitées et nécessitant des licences CAL pour se débloquer. Le "shell" de base est minable, n'ayons pas peur des mots, et pourtant indispensable pour beaucoup d'opérations d'administration avancées.

Les plus: Intégration parfaite pour les produits Microsoft, outils puissants et verbeux. Les ACL pour les partages de fichiers sont bien pensées.

Ce qui le différencie des autres: L'idéal en environnement Microsoft pour l'administration sans prise de tête.

Mon avis: Très bon pour l'entreprise, pour gérer un réseau local. Mauvais en revanche quand il s'agit de fournir des services standardisés (FTP, Web...) non-Microsoft... pas très adapté pour fournir des services sur Internet. Coût et consommation de ressources très décourageants pour beaucoup.