Maniatux's Blog

Welcome to the internet

Thème Maniatux v3

Rédigé par Xavier -

Puisqu'en ce moment la mode est de changer rapidement de version, je m'y mets aussi. J'ai effectué quelques modifications mineures du thème et lui ai donné un nouveau numéro de version. Pas de changement profond.

  • Supression des text-shadow et des box-shadow puisque ce n'est pas encore standardisé et que tous les navigateurs ne le rendent pas. De plus on s'en lasse vite.
  • Suppression des liens de l'en-tête vers ma page identi.ca que je ne mets jamais à jour et mon igalerie qui n'existe plus.
  • Modifications mineures de la taille des polices dans les titres d'articles.
  • La barre de liens sur fond noir, façon Google.
  • Ajout de pas mal de favoris dans la sidebar.

La barre noire de liens semble ne pas rendre correctement sur Chrome, probablement à cause de la case de recherche. Ce problème n'est pas critique mais je me pencherai dessus à l'occasion.

La police des articles peut sembler grosse vis à vis du reste, mais je la laisse comme cela par choix. Je trouve que cela facilite la lisibilité.

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Mozilla saborde Firefox

Rédigé par Xavier -

Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque l'on vous parle de Firefox? Stabilité, maturité, fiabilité, respect des libertés. C'est une valeur sûre et reconnue dans laquelle on peut avoir confiance.

Malheureusement Mozilla semble décidé à changer d'orientation, en entrant dans la course avec les autres. Tout d'abord, le fait de passer de la version 4 à la version 5 en 3 mois seulement, "pour faire comme Chrome". Ce qui est discutable, c'est leur choix de laisser totalement tomber le support de la version 4. Le support c'est quelque chose de très important en entreprise, et c'est justement un secteur où Firefox est très utilisé. Si je dois upgrader tous les firefox de mon parc informatique tous les 3 mois, je vais rapidement me tourner vers IE car je n'ai pas que ça à faire. Je n'ai pas envie non plus de me heurter aux incompatibilités des plugins. Mozilla vient de saborder un de ses plus gros avantages.

Ces changements ont été visiblement très mal accueillis par le public, il suffit de lire les différents commentaires sur les sites d'actualités. Il serait peu étonnant que Mozilla décide de faire marche arrière. Beaucoup se sont aussi plaint que les vrais problèmes de Firefox n'avaient pas été traités, comme la lourdeur caractéristique.

Ensuite on apprend que la version 7 de Firefox supprimera le préfixe "http://". La première chose qui nous vient à l'esprit: "oh, c'est comme Chrome!". Je raisonne peut-être en vieux con borné, mais j'aime voir si je suis en http ou https, ou autre. De plus je trouve que ce genre de choses est loin d'être la priorité de Mozilla. Vu la communauté visée, je m'attends à voir rapidement des plugins débarquer pour réactiver l'affichage du http://

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Android comme navigateur GPS ?

Rédigé par Xavier -

Je suis actuellement en voyage dans la région du Rhônes-Alpes, et pour trouver ma route j'ai décidé d'utiliser mon smartphone htc tournant sur Android comme navigateur.

Présentation du logiciel de navigation

Annoncée comme la mort des logiciels payants de navigation GPS, Google Maps dispose sur Android d'une "surcouche" capable de vous guider sur la route. Et les fonctionnalités sont vraiment très nombreuses, bien au dessus de ce qu'on trouve chez la concurrence (et gratuit):

  • Synthèse vocale (la voix prononce le nom des rues et des directions à prendre)
  • Info trafic (utilise le data) avec calcul d'itinéraire alternatif pour éviter les bouchons
  • Possibilité de passer la carte en vue satellite
  • Street view peut vous montrer votre destination
  • Cartes téléchargées en temps réel (data), donc à jour en permanence
  • Reconnaissance vocale (possibilité de lui dire à voix haute la destination)
  • Cartes mondiales

Pour l'avoir testé, la navigation est très efficace, les instructions visuelles et audio sont claires, bref il a tout d'un vrai GPS.

Inconvénients rencontrés

Tout d'abord, le seul gros "inconvénient" de ce système, qui est d'ailleurs utilisé comme argument par les concurrents, c'est la nécessité d'avoir une connexion internet mobile en permanence. Pas vraiment de problème si vous avez la 3G dans votre abonnement, car le téléchargement des cartes nécessite vraiment peu de bande passante (ce sont des données vectorielles, donc ça ne pèse rien). Mais cela peut être gênant si vous vous rendez à l'étranger, car votre opérateur risque de surfacturer toute consommation de data. Si un jour Google souhaitait lancer son propre "GPS matériel", il leur faudrait probablement intégrer les cartes dans l'appareil.

Ensuite, même si les fonctionnalités sont nombreuses, il en manque tout de même quelques unes qui sont pourtant très pratiques:

  • Pas de signalisation des radars. A mon avis énormément de gens achètent un GPS pour cette fonction là, surtout les TomTom pour lesquels il y a une énorme communauté d'utilisateurs qui s'échangent les mises à jour.
  • Pas de POI. Sur les captures d'écran réalisés aux US il semble y en avoir, mais moi je n'ai pas trouvé.
  • Pas d'affichage de la limite de vitesse. Pas forcément indispensable mais peut se révéler pratique.
  • Partage un problème avec les autres GPS dans l'estimation du temps de trajet, surtout sur les routes de montagne.

Je rencontre aussi beaucoup de soucis avec le terminal, mon htc Desire Z. En effet, il n'est clairement pas conçu pour faire navigateur GPS.

  • Même en poussant le volume au maximum, on n'entend pas très bien les instructions audio de la navigation, probablement la faute au haut-parleur situé derrière (récurent chez htc).
  • L'utilisation du GPS + 3G consomme la batterie à un rythme effrayant. Ne comptez pas sur plus d'une heure d'autonomie. Astuce: brancher le câble USB sur votre autoradio (si il dispose d'un port) pour recharger le smartphone.
  • Beaucoup de problèmes avec la stabilité du signal GPS, même si j'impute cela à quelques bugs de ma version d'Android (non officielle). Je perds très souvent le signal et je dois aller dans les options de localisation pour désactiver et réactiver l'utilisation du GPS.

Conclusion

Bien qu'il soit très puissant, Google Navigation laisse encore beaucoup de place à la concurrence (même payante). Les manques peuvent néanmoins être compensés très facilement, il est très probable que Google ajoute les POI et les radars ainsi que bien d'autres choses. On peut aussi imaginer qu'un constructeur sorte un jour des GPS matériel sous Android, stockant les cartes en local.

Le geek à bout: debian, freebsd, kde, pulseaudio...

Rédigé par Xavier -

Je n'ai plus grand chose à raconter en ce moment, et ça se sent. Cela fait littéralement depuis Avril que j'ai un article à l'état de brouillon pour vous parler de Trixbox, un OS orienté PABX/IPBX fonctionnant sur CentOS et Asterisk mais je n'ai jamais eu le courage de m'y remettre. Donc en attendant je vous livre mes péripéties sur le monde des OS libres.

Précédemment, sur Maniatux...

J'ai une carte graphique ATI sur mon laptop, et une vieille. Cela veut dire que le pilote proprio fourni par AMD ne la supporte plus et qu'il faut s'en remettre au libre. Le driver "radeon" est très bon, excellent même, l'ennui est qu'il manque de performances et qu'on a intérêt à avoir un système qui évolue vite pour y remédier. Je m'étais stabilisé sur Fedora + Gnome 2, qui offrait au fil des versions un excellent support de ma machine et des performances correctes. Et puis le drame arriva.

Gnome 3

Un jour, Gnome 3 fut imposé par défaut sur Fedora. Et moi, je ne peux pas supporter Gnome3. Tout ce que je déteste sur un environnement graphique est là, la disparition de nombreux éléments qui m'étaient précieux comme une vraie liste des fenêtres capable de clignoter quand on reçoit un message... ou un bouton shutdown. Cela me poussa à aller voir ailleurs.

Xfce

Conscient que Gnome 2 était mort et que toutes les distributions migraient vers la version 3, je décida de tester Xfce. J'ai rapidement réussi à retrouver quelque chose de plus ou moins similaire à Gnome 2, au prix de quelques bidouillages.

KDE

L'ex pro-Gnome que je suis semble être tombé bien bas en arrivant sur KDE, suppliant l'environnement d'être gentil avec moi et de ne pas m’assommer avec ses milliers de notifications par minute, ses sons horribles et ses applications chargées de menus tout comme un visage d'adolescent chargé de boutons. Et pourtant, je m'y suis habitué. C'est même devenu mon environnement de référence.

Il y a un sentiment, probablement hérité du milieu professionnel, qui tend à nous faire penser que lorsqu'un environnement est conçu de manière cohérente, que toutes les briques sont faites pour s'assembler, on aura bien moins de problèmes. KDE est comme ça.

La séparation de Fedora?

Il y a en ce moment deux OS qui me font de l'œil: Debian et FreeBSD. A la lecture de cette phrase vous vous direz probablement "MER IL ET FOU".

Debian ne semble pas concorder aux critères que j'ai mentionné au début de l'article, notamment la nécessité d'un système récent pour les performances graphiques. Pourtant un KDE4 avec ses effets graphiques sur Debian est très fluide et fonctionne très bien. Par la suite il est n'est pas exclu d'installer un noyau plus récent et de profiter d'un pilote radeon à jour.

Cependant j'ai quelques problèmes avec le son sur Debian, et le coupable est.... PULSEAUDIO!!! Mon ennemi juré, la couche de complexité ajoutée sur un modèle simple et fonctionnel. Voici deux raisons pour lesquelles je n'aime pas Pulseaudio:

  • Ma carte son dispose de 3 canaux pour les volumes, et pulseaudio ne sait pas les gérer correctement, contrairement à Alsa. Je dois donc effectuer une modification de pulseaudio à chaque fois que j'installe un OS, pour que cela fonctionne.
  • Lorsque le CPU est chargé, Pulseaudio provoque d'horribles craquements dans les hauts parleurs. C'est pénible, mais vraiment pénible.

Et on m'accuse souvent de pleurer pour rien, voici des réactions qui ont la vie dure:

  • "Pulseaudio est utile, il permet notamment de rediriger du son à travers un réseau": Alors ça c'est génial, je le fais tous les jours et je suis sûr que les 3/4 des utilisateurs de GNU/Linux aussi. Non sans rire, ça doit être utile à 1% des gens, dans ce cas pourquoi l'imposer par défaut?
  • "Au pire il est toujours possible de désinstaller Pulseaudio ça n'est pas obligatoire": Mais bien sûr que si! Et c'est ça qui m'énerve. Sérieusement, avez-vous déjà essayé de désinstaller Pulseaudio lorsqu'une distro l'intègre par défaut? C'est quasiment impossible. Par la suite plus rien ne fonctionne correctement. Vous n'aurez plus de son sur Totem, ou alors des applications qui se moquent du volume que vous avez paramétré et vont débiter du son au maximum.

Passons maintenant à FreeBSD. L'installation de la version 8.2 sur mon laptop s'est révélée infructueuse puisque KDE4 ramait à mort et à cela se sont ajouté des plantages. J'ai donc téléchargé une version de développement de PC-BSD9 pour tester. Pour ceux qui ne connaissent pas, PC-BSD est une "distribution FreeBSD". Elle fournit un installeur simple qui vous donne un beau bureau KDE (ou autre) prêt à l'emploi. Et il faut dire que ça marche plutôt bien. Ô surprise, j'ai du son dès le démarrage, sans rien configurer. OSS est utilisé et je dois dire que je n'avais encore jamais testé. J'ai l'accélération graphique et les effets activés sur KDE4. Par contre, le système est encore incomplet. Beaucoup de logiciels affichent des fenêtres vides, le texte est manquant. Pour cette raison je n'ai pas réussi à me connecter en wifi même si la carte est détectée et que l'applet est présent. Le passage du système en anglais n'a rien résolu. Il faudra attendre les versions suivantes quand elles se stabiliseront.

Autre inconvénient de FreeBSD: le système de fichiers UFS. Il est mature, éprouvé, fiable... mais lent. Il est très vieux et n'a jamais été réellement remplacé ou renouvelé. Ainsi l'utilisation de KDE à froid révèle des temps de chargement important. L'OS lui-même est long à booter/éteindre. FreeBSD semble intégrer ZFS, mais comme je le disais dans un précédent article, il n'a pas vraiment le même but.

A venir...

Après une bonne nuit de sommeil je pense m’atteler à l'installation/configuration de Debian Squeeze en version KDE4 pour remplacer ma Fedora 15. Mon objectif secret est de pouvoir retirer Pulseaudio et d'installer un kernel plus récent. Lorsque PC-BSD9 (et donc FreeBSD9) sortira en version stable, je me pencherai très sérieusement dessus.

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Serveur de fichiers + Réplique

Rédigé par Xavier -

Introduction

Pour stocker de manière permanente et sécurisée mes fichiers, je me suis monté un petit NAS très simple à base d'Atom, disque dur 1To tournant sur une Debian Squeeze. Je n'ai mis qu'un accès FTP pour le moment mais on peut très bien configurer du NFS ou du SAMBA si besoin.

Sécurité des données

Un disque dur n'est pas à l'abri d'une panne, il faut donc trouver un moyen de préserver les données quoi qu'il arrive. Une première solution est un RAID1, qui est envisageable pour moi vu que j'ai deux disques identiques de 1 To. Mais le RAID a surtout pour but d'assurer la continuité de service en cas de panne d'un disque, et non de préserver les données. En effet on est pas à l'abri d'une mauvaise manip provoquant la perte des fichiers, ou même dans le pire des cas une défaillance sur la carte mère qui bousillerait les deux disques en même temps. De plus je n'ai vraiment pas besoin d'une continuité de service.

L'autre solution est de créer un serveur-réplique, sur lequel on synchronise régulièrement les données. Il assure une bien meilleure sécurité.

Serveur principal

Les données sont stockées dans le répertoire /srv

Serveur réplique

Ce serveur est virtualisé sur Windows 7 par VirtualBox. J'utilise une des fonctionnalités avancées de ce dernier qui permet d'utiliser un disque physique pour une machine virtuelle (ce qui n'est pas faisable par l'interface graphique). L'astuce est détaillée ici, n'oubliez pas de lancer VirtualBox en administrateur par la suite sinon cela ne fonctionnera pas.

Ce serveur virtualisé tourne sur Debian également et stocke ses données sur /srv ce qui nous simplifie la vie. Ce qu'on lui rajoute en plus, c'est rsync tournant en daemon. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un outil permettant de synchroniser des répertoires à travers un réseau. Il permet notamment des sauvegardes incrémentielles et beaucoup de paramétrages.

Rsync peut fonctionner sur des partages NFS ou autres, mais s'en passe très bien grâce à un modèle client/serveur. Pour pouvoir activer rsync en serveur, voici les manipulations à effectuer.

Ouvrir le fichier /etc/default/rsync, chercher la ligne RSYNC_ENABLE et passer la valeur en TRUE Ensuite vous devez définir quels répertoires devront être synchronisés. Ces paramétrages se trouvent dans /etc/rsyncd.conf voici les miens pour l'exemple:

log file = /var/log/rsyncd.log

[replique] #Nom du partage
uid=xavier #Sous quel user rsync doit parcourir ce répertoire
gid=xavier #Sous quel groupe
path=/srv/ #Mon partage
read only = false #J'ai le droit d'écrire
list = yes #J'ai le droit de lister

Lancement d'une synchro

Sur le serveur principal (et non celui qui sert de réplique, lancer la commande suivante:

# rsync -av --delete /srv/ IPsrvreplique::replique

Explication des paramètres:

  • -av: le a est un raccourci pour archiver, le v pour être verbeux
  • --delete: Supprimer sur la réplique les fichiers qui n'existent plus sur le serveur principal
  • /srv/ le répertoire du serveur qu'on veut synchroniser
  • IPsrvreplique::replique l'ip du serveur réplique, suivi du nom du partage à utiliser.

Et si vos serveurs tournent 24h/24 vous pouvez faire un script cron pour automatiser cette réplique. La première réplique prendra énormément de temps, pour mes 600Go de données il m'a fallu quasiment 3 jours car rsync utilise un système de checksum.

Classé dans : Sysadmin - Mots clés : aucun