Maniatux's Blog

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Aperçu de VMware ESXi : excellence

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

VMware ESXi est l'hyperviseur historique aujourd'hui le plus utilisé en entreprise et l'un des plus efficaces. Leur expérience se ressent même dans les versions "light" de leurs produits destinées aux desktop.

VMware ESXi se présente sous forme d'un OS tenant dans une ISO de 200Mo à installer sur le serveur. Alors que la version 4 ne voulait pas fonctionner chez moi à cause des cartes réseau qui n'étaient pas détectées, avec la version 5 (sortie il y a peu) tout va bien. L'hyperviseur démarre sur une console graphique récapitulant les informations essentielles et permettant d'effectuer quelques réglages sommaires (adresse IP...).

Côté client il y a la console vsphere client à télécharger afin de pouvoir administrer l'hyperviseur. On remarque tout de suite qu'elle pèse très lourd, 350Mo, soit plus que l'hyperviseur lui même ! L'installation est donc très longue.

Par contre une fois la console lancée, on voit qu'on a à faire à quelque chose de très complet, très intuitif et très sérieux, par exemple le petit schéma sympathique qui détaille les éléments mis en œuvre pour la virtualisation. La création des machines virtuelles est simple.

Chose très appréciable : à la création d'une machine virtuelle il est possible de sélectionner une ISO qui n'est pas sur l'hyperviseur. J'ai donc pu aller chercher mon installation de Windows 2008 sur mon serveur FTP, alors que sur Hyper-V j'avais du l'envoyer sur le C$ de l'hôte.

L'installation de Windows 2008 fut rapide néanmoins j'ai eu beaucoup de mal avec le curseur de souris, subissant des mouvements par accroc et beaucoup beaucoup trop sensibles. Pas facile de cliquer sur un élément. Heureusement cela est résolu après l'installation des vmware tools. Il n'y a plus besoin de capturer le curseur et celui reste fluide.

On peut voir d'ailleurs que VMware a ses propres spécificités : son pilote graphique, qui supporte la 3D et les effets aero (dans la version desktop de vmware, si l'hôte le permet), sa carte réseau...

Je n'ai pas fait le tour des autres fonctionnalités comme le fonctionnement en cluster, l'import de serveur physique, mais VMware ESXi m'a semblé être la solution la plus performante, la plus soignée et la plus universelle. Malheureusement la console semble lourde et peu réactive, il y a parfois une latence entre le moment où l'on clique et celui où elle réagit. L'installation des OS Linux n'a pas posé de soucis, même avec les cartes réseau vmxnet.

Conclusion

VMware ESXi est complet, performant, bien pensé. C'est la solution que je retiens personnellement, même si cela ne signifie pas que les autres sont mauvaises. J'ai juste trouvé plein de petites choses sur ESXi (ou plutôt vsphere) qui le rendent idéal pour moi.

En Vrac #4

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Google+ accepte désormais les pseudonymes. Cela me fait penser à une boite de nuit très select dont le videur recale les 3/4 des gens, ouverte désormais à tous pour pouvoir remplir la piste de danse.
  • Il faut être informaticien pour utiliser Android, citation de Steve Ballmer sans doute jaloux du buzz de RMS. Un monsieur qui a l'audace de critiquer également iOS. Culotté quand on sait que Microsoft est obligé de payer les constructeurs pour qu'ils veulent bien de WP7, et qu'au passage Android leur rapporte des millions grâce à la machinerie des brevets.
  • Cyrille rouvre les commentaires sur son blog , ce qui est un sujet intéressant car le verrouillage est pratiqué par de nombreux blogueurs ce qui est incompris par les visiteurs. N'ayant pas un trafic important et pas beaucoup de commentaires moi-même, je reçois néanmoins assez souvent de la publicité, des messages indétectables à l'anti-spam car parfaitement innocents en apparence, avec juste une url discrète dans le pseudo. On les repère au pseudo "Hotel-Lyon" et au message vide de sens "Votre blog est très intéressant". Je ne peux donc qu'imaginer ce que ça donne quand on a un fort trafic comme chez Korben.
  • Hadopi juge que l'offre de VOD est trop chère et pas intéressante. Waou, et il aura fallu des années et une commission d'experts ayant remis un rapport officiel pour s'apercevoir de ça. Les dix millions d'euros engloutis annuellement par cette "haute autorité" ne sont donc pas gaspillés, rassurez-vous.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

En Vrac #3

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich (ICS) est sorti. Son SDK a été mis à la disposition des développeurs et on le verra donc bientôt arriver sur nos smartphones (via les projets de rom alternatives comme Cyanogenmod). Frandroid nous propose un long article bourré de captures nous présentant les nouveautés. On remarquera que le nouveau thème plus noir et plus sexy rappelle légèrement l'interface Metro de Microsoft.
  • Presence-PC fait un comparatif de 3 solutions de paravirtualisation professionnelles gratuites. On y retrouve donc Hyper-V, VMware ESXi et XenServer. Pas de KVM, mais cela s'explique sans doute par la grande bancalité de la console graphique virt-manager et sa pauvreté.
  • Batman Arkham City est sorti sur consoles, et arrive le 10 Novembre sur PC. Nvidia sera encore de la partie au travers d'effets PhysX additionnels. C'est l'occasion de constater qu'OpenCL n'est toujours pas entré en concurrence, probablement la faute aux consoles qui sont à peine assez puissantes pour faire tourner le moteur graphique.
  • Je revends ma carte son Asus Xonar D2X, 90€ frais d'envoi compris. Avis aux intéressés.
  • Firefox Mobile va booster ses performances en changeant le moteur de son interface. Ça n'est pas un mal quand on voit la lenteur du chargement des pages, surtout les recherches sur Google qui en deviennent énervantes (alors que c'est instantané sur les autres navigateurs).
  • Mandriva, c'était mieux avant. Mésaventures d'un admin réseau qui veut faire un serveur sous Mandriva, ce qui peut prêter à sourire, et qui regrette la disparition de beaucoup de choses.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

Aperçu de Hyper-V et déception

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Hyper-V est la solution de virtualisation de Microsoft fonctionnant actuellement sur une base Windows Server 2008.

C'est un hyperviseur donc il fait appel à la paravirtualisation. Il est distribué gratuitement par Microsoft en version dénuée de certaines fonctionnalités sous réserve d'être inscrit sur Windows Live et de remplir un questionnaire au téléchargement.

L'ISO téléchargée se grave sur un DVD et permet de lancer l'installation sur le serveur. Rien de nouveau de ce côté là on à affaire à l'installeur de Windows Vista/2008/Seven tout à fait classique. Après le démarrage de l'OS, ce qui surprend est que nous avons affaire à un système minimal. Étonnant quand même quand on sait que l'ISO fait tout de même 1,5Go. Bref il n'y a pas de bureau et on a droit à une console texte affichant des menus pour la configuration. Celle-ci est très bien conçue et permet de paramétrer le réseau, se joindre à un domaine, activer la gestion à distance, faire un cluster.

Vous l'aurez compris, la gestion se fera donc à distance avec une console graphique. On peut le faire depuis un Windows 7 en téléchargeant l'outil d'administration de serveur distant chez Microsoft. Pour ma part je me suis basé sur un Windows 2008 et activé un role ou une feature dont je ne me rappelle plus qui m'a ajouté une entrée "Hyper-V Manager" dans les Administration Tools. Pensez à avoir vos logiciels et votre hyperviseur dans leur dernière version (windows update) pour éviter les problèmes.

La console de gestion est ultra classique pour les habitués des interfaces de Windows 2003/2008 et permet de prendre en main notre Hyper-V. La première chose à faire est d'aller dans la configuration du réseau car aucune interface n'est créée par défaut. Le mode bridge est possible ainsi que le host-only et le NAT désignés sous les termes de Microsoft (internal, external, etc).

Pour installer une machine virtuelle il est possible d'utiliser le lecteur DVD du serveur, ou alors une image ISO. Cependant cette ISO doit être transférée, mais on peut le faire par le réseau car Hyper-V partage ses disques dur par défaut (C$). Personnellement je l'ai fait depuis Linux, dans Dolphin en tapant l'adresse suivante :

smb://DOMAINE\administrator@IP

Dolphin affichera alors notre dossier C$ qui correspond au disque C: et on pourra ensuite envoyer l'ISO d'installation. La création de la machine virtuelle permet ensuite d'aller la désigner sur le serveur.

Les performances d'écriture disque semblent correctes puisque là aussi le temps d'installation d'un 2008 ou d'un Seven est proche du natif. Lorsque cela est terminé, on installe les "services d'intégration" qui permettent d'utiliser la paravirtualisation.

Il est possible d'interrompre la machine virtuelle en la "sauvegardant" pour pouvoir la rallumer plus tard (sans redémarrer l'OS invité). L'utilisation CPU est faible et la VM est rapide, on sent l'intérêt de la paravirtualisation.

Hyper-V ne semble pas ami avec Linux, puisque ça ne fonctionne pas bien. La carte réseau n'est pas détectée, ainsi que pas mal de périphériques si on en croit le lspci très très court. Testé avec Debian Squeeze (2.6.32) et Fedora 16 (3.0.1). Il semble que le seul OS capable de tourner dans Hyper-V soit... Windows.

Hyper-V est donc une solution bien peu avantageuse pour celui qui a besoin d'un environnement multi-OS, je pense notamment aux serveurs Nagios, Oracle ou Red Hat qu'on trouve relativement souvent en entreprise. En outre si Hyper-V ne fait tourner que du Windows, on se demande pourquoi Microsoft utilise la paravirtualisation alors qu'ils auraient pu faire un système de conteneurs ou d'isolement comme cela se fait chez Solaris, FreeBSD et Linux.

Conclusion

Hyper-V est un produit robuste et performant, mais malheureusement beaucoup trop sélectif en raison de son exclusion des autres OS.

VMware : le plus rapide

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Lorsque l'on a besoin de virtualisation occasionnellement sur Linux, par exemple pour tester la dernière version de OpenSuSE ou faire tourner un serveur quand on veut travailler, on dispose globalement de trois solutions :

  • VirtualBox (OSE ou Oracle)
  • VMware (version gratuite ou payante)
  • KVM

KVM bien qu'offrant de nombreux avantages se révèle peu intuitif à utiliser, et l'interface virt-manager vous cassera les pieds par sa tendance à planter et ses très nombreuses limitations. VirtualBox en revanche est très bon, l'interface est bien conçue, les fonctionnalités sont nombreuses (comme les snapshots) et les performances graphiques correctes grâce aux vbox-additions à installer sur les OS invités.

VMware Player est une version castrée de VMware Workstation. C'est un vilain logiciel propriétaire qui permet de créer et lancer des VM, offrant aussi quelques paramétrages sommaires. Le logiciel manque clairement de fonctionnalités comme les snapshots, et l'interface est vraiment minimale.

L'essentiel est tout de même présent, comme la possibilité de faire un pont-réseau (bridged-networking), du NAT ou du privé-hôte (host-only). La sélection d'un fichier ISO détecte (lorsque possible) le type d'OS et lance alors des scripts qui automatisent la configuration. Cela est pratique pour certains cas comme Windows, mais potentiellement pénalisant pour CentOS qui s'installe alors avec l'interface graphique alors qu'on en a pas forcément besoin.

Cependant, le point fort de VMware Player, c'est la rapidité. L'installation de Windows ou CentOS se fait aussi rapidement qu'en natif, ce que j'ai pu vérifier en lançant une installation virtuelle en parallèle avec une installation physique (les deux systèmes disposant d'un disque 7200tours/min et 16Mo de cache). Les temps d'installation sont à peu près identiques. Cela se ressent de manière générale sur l'utilisation. Ensuite, l'interface graphique est elle aussi très bonne, fluide et réactive (après installation des vmtools).

Conclusion

Bien que VMware Player soit un logiciel propriétaire et castré au niveau des fonctionnalités, il offre un réel plus par rapport aux autres solutions citées précédemment. Je ne peux que le recommander fortement même si je regrette que la version Workstation soit payante et chère.