Maniatux's Blog

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Fedora 15: Gnome3 et Xfce

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Hier, j'ai migré mon ordinateur portable de Fedora14 vers Fedora15, motivé par les améliorations du pilote graphique libre AMD en cette période où je me suis mis à jouer à Minecraft. Étant un inconditionnel de Gnome, j'ai pris la version Gnome3. Catastrophe...

Découverte de Gnome 3

Le bureau est vide. Tout comme KDE4, par défaut ce n'est plus une vue de dossier. A la différence que là on ne peut vraiment rien faire dessus. Pas de clic droit. Et oui, vous avez bien lu. Pas de clic droit. Un tableau de bord en haut proposant sur la droite quelques applets, et sur la gauche le menu "activités".

Passer le curseur sur le menu "activités" permet d'afficher les fenêtres actuellement ouvertes. Un sous-élément "Applications" permet d'accéder à la liste des logiciels installés.


iOS? Android? KDE? Non, Gnome.

Comme vous pouvez le voir, c'est du grand n'importe quoi. Gnome 2 proposait un menu bien trié, clair, et là Gnome 3 nous propose une liste façon iPhone/Android, pas très claire et qui demande beaucoup plus de manipulations de souris qu'avant.

La liste des fenêtres ouvertes (visible sur le bureau) a disparu, il n'y en a plus. Pour savoir ce qui est ouvert/ pour switcher, il faut passer par le menu "activités" ou alors utiliser alt+tab. Pas très clair. Il n'y a plus de systray, plus possible d'avoir un icône permanent pour Gajim/Pidgin. Un passage du curseur sur le bas de l'écran permet d'afficher une barre discrète qui montre les icônes des applications ouvertes. Mais cela fonctionne comme un dock, 1 seul icône par application même si il y a plusieurs fenêtres. Rhymthmbox est fourni en standard, mais impossible de le masquer ou le réduire. D'ailleurs les bordures de fenêtres n'ont plus qu'un seul bouton: fermer. Plus possible de réduire...

L'impression que Gnome 3 me donne, c'est que c'est un DE pour tablettes. Un appareil portatif muni d'un écran tactile est parfaitement adapté, en revanche les utilisateurs de PC se mordront les doigts. Beaucoup de choses élémentaires ont été retirées, castrées. Cela ne contribue pas à la simplicité, bien au contraire. Avec Gnome 3, on ne peut plus rien faire.

Quand on lit cet article de Frederic Bezies qui reproche aux détracteurs de Gnome 3 de refuser l'évolution des DE, on se demande si cet individu l'a déjà essayé. Oser nous clamer que Gnome3 est une évolution de Gnome2, c'est faux. C'est totalement autre chose, il n'y a plus rien du tout de similaire, il aurait presque pu porter un autre nom.

Je me demande quelles vont être les réactions des utilisateurs lorsque les principales distributions Linux proposeront Gnome3 en standard. Elles risquent d'être très mauvaises à mon avis. Autant KDE4 était un KDE3 sur une nouvelle librairie, avec quelques extras mais restant globalement similaire, autant Gnome3 va provoquer une panique pour l'utilisateur qui se retrouvera devant une interface de tablette, qui n'a plus rien à voir avec Gnome 2, et avec laquelle il va se sentir à l'étroit. C'est probablement une des raisons pour lesquelles Canonical a décidé de s'éloigner de Gnome 3, et coder sa propre interface Unity.

Et Xfce...

Je n'ai jamais vraiment aimé Xfce. Comme le dit Cyrille Borne, c'est un Gnome castré. Mais alors très castré, globalement ça reste des applications en GTK mais l'intégration entre elles est très mauvaise. On a l'impression que Xfce est un assemblage de plusieurs blocs, développés séparément, et intégrés ensembles un peu rapidement. On ressent une certaine raideur à l'utilisation, avec des fonctionalités pas très pratiques à utiliser comme la configuration des tableaux de bord et l'ajout de lanceurs.

Néanmoins, comme le disait Cyrille Borne dans son article, Xfce pourrait bientôt séduire un nouveau public. Tout comme moi, ceux qui sont rebutés par Gnome 3 et qui cherchent un environnement alternatif relativement familier pourront s'y installer. On retrouve toutes les fonctionnalités qu'un DE de PC doit proposer, comme le clic droit, ou une liste des fenêtres ouvertes... et en passant quelques heures à le configurer, on obtient quelque chose de plus ou moins similaire à Gnome. On retrouve nos marques.


C'est mieux!

Il y a d'autres reproches à faire à Xfce. Tout d'abord, la version Fedora est blindée d'applications pas forcément utiles dont on se passerait bien. Ce sont des outils standards, comme un lecteur (parole), un traitement de texte (abiword), des outils en vrac pour configurer l'apparence... on aurait aimé pouvoir choisir les notres. Ensuite, la consommation de ressources m'a déçu. Xfce a la réputation d'un environnement léger, mais je tourne parfois autour de 900Mo de mémoire utilisée. Peut-être la conséquence de l'utilisation d'applications lourdes comme Firefox/Gajim/Rhythmbox (que je vois en tête avec htop) ?

Et Fedora 15 ?

Le nouveau gestionnaire de services est systemD. Personnellement je n'ai pas remarqué de différences de vitesse au niveau du démarrage de l'ordinateur. Pour faciliter la transition depuis init, des scripts ont été faits. Concrètement, on peut encore utiliser service daemon start et les instructions sont traduites et transférées à systemd...

Des améliorations ont été apportées pour les pilotes graphiques libres, notamment via le support de Galium3d. Phoronix nous fait régulièrement des benchmark, démontrant qu'on peut obtenir des meilleures performances qu'avec les pilotes propriétaires (mais ne rêvez pas, on a jamais le même matériel que les testeurs...). J'ai quand même remarqué de sérieuses améliorations sur Minecraft, je peux maintenant jouer avec les paramètres au maximum (Textures fancy, distance far) et obtenir les mêmes performances que sur Fedora14 en minimum.

Pour le reste des nouveautés, voici un lien récapitulant tout.

Classé dans : Linux - Mots clés : aucun

On le sait déjà!

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Les journaux informatiques nous rapportent que "Android enverrait des données de géolocalisation des utilisateurs à Google". Oh, quelle surprise, surtout que lorsqu'on active le GPS ou la localisation par réseaux (GSM & Wifi), on a ce beau message qui s'affiche:

Citation de l'article paru sur PC World: C'est un ancien hacker, Samy Kamkar, qui aurait découvert cela sur un téléphone HTC sous Android

Chapeau, il a quand même fallu un Hacker pour se rendre compte de quelque chose qui était sous nos yeux et qui n'était même pas secret.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

Minecraft

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Minecraft est relativement connu pour son succès du au "bouche à oreille" sur la toile. Il fut développé initialement par une seule personne, Notch, tout en java avec des graphismes plus que basiques.

Il est placé sous licence propriétaire et vendu à un prix de 15€ actuellement. On a droit à une version beta, mais les mises à jour et le jeu final sont compris dans le prix. Fin 2010, l'auteur récoltait près de 250 000 dollars par jour grâce au succès phénoménal de son jeu.

Découverte

Le week end dernier j'ai acheté le jeu, après avoir longuement regardé des vidéos de joueurs présentant l'univers. Dans le domaine des jeux "bac à sable", les filles ont les Sims, les garçons ont Minecraft (même si les deux domaines ne sont pas exclusifs). Le jeu se télécharge gratuitement et pèse moins de 1Mo. Au lancement il demande un login et mot de passe, que vous obtenez en vous inscrivant sur le site. Si vous avez bien payé les 15€ nécessaire, votre compte devient "Premium" et le jeu accepte de se lancer. Il télécharge automatiquement les mises à jour après votre login.

Le jeu génère un monde à chaque nouvelle partie, il est théoriquement unique car aléatoire et continue à se construire quand vous explorez la carte. Vous commencez avec rien, juste vos petits bras musclés qui devront abattre péniblement des arbres pour construire des outils en bois, permettant de récolter d'autres ressources et améliorer votre équipement. Il faut rapidement trouver des falaises ou des mines afin de récolter du charbon et du métal, indispensables pour faire du feu et des outils de qualité. On peut se construire une maison, faire du verre en fondant du sable dans un four, les possibilités sont nombreuses.

Mais le jeu ne se résume pas seulement à la construction et à la gestion de ressource, il y a aussi une question de survie. La nuit, de nombreux monstres agressifs apparaissent et vous avez intérêt à bien vous planquer dans un abri. La journée, la plupart brûlent mais certains comme les araignées ou les creepers vous poseront des problèmes. Lorsque vous regardez une vidéo de Minecraft commentée, vous entendez forcément parler des creeper. Ce sont des créatures cubiques vertes kamikazes qui s'avancent silencieusement vers vous et explosent au contact... cela vous tue la plupart du temps et détruit une bonne partie de l'environnement. Il est assez facile de les éviter voire de les tuer mais il faut juste les voir arriver...

Dans l'ensemble le jeu se révèle addictif, on joue "encore 5min avant d'aller dormir" puis on se rend compte qu'il est 1h du matin. On lève les yeux et on voit qu'il fait noir dehors (IRL) alors qu'on a commencé au crépuscule. Mais personnellement j'en suis vite arrivé à l'overdose et je suis maintenant en pause à durée indéterminée...

Plateforme et performances

Le jeu m'a fait la surprise de fonctionner sur Fedora et mon ATI X1400 avec pilote libre. Alors c'est loin d'être fluide il faut même activer le brouillard au maximum et réduire la distance d'affichage. Mais ça tourne. Par contre j'ai du laisser tomber OpenJDK et utiliser le Java officiel (propriétaire) pour avoir de meilleures performances ce qui est un peu dommage.

Réflexions

Au delà du jeu, il est amusant de lire les propos de Notch, le développeur principal du jeu. Celui-ci s'est exprimé sur le piratage et a affirmé que la copie ne nuisait pas aux ventes du produit. Source. C'est quand même ironique quand on sait que ce monsieur code son jeu sous licence propriétaire, le vend, et colle un gros slogan "DO NOT REDISTRIBUTE" sur le menu principal. On peut lui reprocher le fait de jouer sur les deux tableaux.

Si le jeu avait suivi un modèle comme Supertuxkart, c'est à dire libre et gratuit, l'auteur ne gagnerait sûrement pas 250 000$ par jour. En fait il ne gagnerait peut-être rien. Cela nous amène à nous poser des questions. Faut-il qu'un logiciel soit propriétaire et payant pour qu'il soit rentable? On dirait bien que oui. Si il avait été payant mais libre, on aurait sûrement accès à des versions gratuites compilées à partir du code source. Tout comme CentOS existe en temps que "RedHat gratuite".

Autre aspect de la réflexion, Notch dit que le secret est de "mettre à jour en permanence le jeu (et automatiser cette mise à jour) pour décourager les gens de pirater". Les jeux du commerce ont commencé à exploiter ce point, en vendant des jeux incomplets qui se finalisent avec des "DLC". C'est à dire des "bouts du jeu" supplémentaires moyennant un tarif modeste mais qui peut devenir important avec l'accumulation. Minecraft a au moins l'avantage de donner gratuitement accès aux nouveautés.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun

Qemu-img et les snapshots

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Si il y a une chose qui m'a beaucoup manqué dans la virtualisation avec KVM par rapport à VirtualBox, c'est un moyen propre de faire des snapshots. Ces sauvegardes légères permettent de revenir simplement à un état donné, de manière instantanée. Mais avec le RTFM de qemu-img, j'ai découvert que c'était possible.

Il faut se rendre dans le répertoire où sont stockés les images des machines virtuelles, et utiliser la syntaxe suivante:

# qemu-img snapshot -c MASTER server.img

Où "MASTER" est le nom que vous donnez à votre snapshot. Pour lister les snapshots d'un fichier image, la syntaxe est la suivante:

# qemu-img snapshot -l server.img

Ce qui retournera quelque chose comme ça:

Snapshot list:
ID        TAG                 VM SIZE                DATE       VM CLOCK
1         master                    0 2011-04-13 21:48:20   00:00:00.000

Et enfin, pour charger un snapshot (restaurer l'image telle qu'elle était), la syntaxe est:

# qemu-img snapshot -a MASTER server.img

A noter que j'indique d'entrer la commande en root car les images créées via virt-manager ont le root comme propriétaire.

HTC Desire Z + CyanogenROM = Problème GPS

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Plusieurs personnes rencontrent des problèmes avec la localisation GPS, sur le HTC Desire Z flashé avec la ROM CyanogenMod. En effet, ça ne fonctionne tout simplement pas, l'icône GPS n'apparaissant même pas dans la barre de statut.

Sur les versions Nightly le bug ne semble pas corrigé, car les développeurs expliquent que ce soit il n'est pas lié au CyanogenMod, soit il n'est pas officiellement reconnu comme tel. Voici une solution pour corriger ce problème, sans devoir reflasher l'appareil!

Grossomodo, il suffit d'ouvrir un terminal en root sur le smartphone, et de virer quelques partitions qui servent visiblement de données de cache.

Avertissement: la commande "dd" est très dangereuse car elle écrase bit par bit les partitions. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Cette astuce fonctionne pour le htc Desire Z. Le partitionnement peut être différent sur les autres modèles.

# stop rmt_storage
# dd if=/dev/zero of=/dev/block/mmcblk0p13
# dd if=/dev/zero of=/dev/block/mmcblk0p14
# reboot

Au redémarrage, l'icône de GPS apparait dans la zone de notifications! L'application GPS Status localise les satellites, et Google Maps (après vidage de son cache) arrive à vous situer sur la carte. Vous pouvez maintenant profiter de la fonction très utile de navigation!

Classé dans : Telephony - Mots clés : aucun