Maniatux's Blog

Welcome to the internet

Archives 2011

Les ordinateurs ARM

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Dans le monde de l'informatique grand public, une seule architecture matérielle domine: le x86. Que ce soit de l'Intel, de l'AMD ou du VIA, au final c'est toujours la même chose. Inventé au milieu des années 80, puis amélioré petit à petit, il ne se révèle pas toujours être le plus efficace. Alors pour quelle raison n'utilise-t-on pas d'autres architectures comme l'ARM, le MIPS...? Je vous le donne en mille: Windows!

En effet, Windows n'est disponible qu'en version x86 - et x86_64 maintenant - donc par conséquent tout l'éco-système de logiciels propriétaires sont en x86 eux aussi. Ce cercle vicieux bloque l'évolution de l'informatique depuis des années...

Cependant il semble que tout ceci soi amené à évoluer. En effet, le x86 étant beaucoup trop encombrant et trop gourmand en énergie, les fabricants utilisent l'architecture ARM pour les smartphones et tablet PC. Elle est conçue pour les systèmes embarqués et offre un excellent rapport consommation/puissance. Des systèmes d'exploitation accessibles comme iOS et Android fonctionnent très bien dessus.

L'année dernière, Toshiba se risqua à lancer l'AC100, un véritable ordinateur portable basé sur une plateforme Tegra2 de NVIDIA (processeur ARM double cœur) pour un tarif de 300€ rapidement descendu jusqu'à 200€ en 2011.


Toshiba AC100

Si on peut applaudir l'initiative, on regrette néanmoins que les trop nombreux défauts aient provoqué son échec commercial. Tout d'abord il n'y avait qu'un seul port USB, une blague que seul Apple avait osé faire jusque là avec son Mac book air à 1700€. Puis ensuite la présence d'un écran brillant avec une résolution pas super intéressante, et enfin la présence d'un système d'exploitation Android, sachant très bien que ce dernier n'est pas conçu pour un ordinateur portable. Il était possible d'installer Ubuntu, via des bidouillages plus ou moins périlleux, mais il fallait le booter depuis une carte SD, pas moyen de profiter du "SSD" intégré dans la machine. Bref cet appareil était plutôt destiné aux geeks avides de tester cette nouvelle architecture.

Cependant l'expérience du Toshiba AC100 a permis de faire les preuves de l'architecture ARM: quasiment 7 heures d'autonomie alors que la batterie était de faible capacité et que le processeur est un double coeur à 1 Ghz, possibilité de lire des vidéos 720p/1080p sans problèmes, silence de fonctionnement total car aucun ventilateur n'est nécessaire du fait du faible dégagement de chaleur des puces, etc...

Quelques temps après, c'est Genesi qui se lança dans l'aventure de l'ARM.


Le Genesi EFIKA MX Smartbook

Là aussi l'autonomie sur batterie est intéressante, malheureusement leurs prix paraissent un peu élevés vis à vis du processeur et de la quantité de mémoire... en contrepartie c'est Ubuntu qui est préinstallé, beaucoup plus adapté à un ordinateur que Android. Il faut noter que récemment les prix ont beaucoup baissé, et on nous annonce un prix de 204€, frais de ports compris pour un modèle 10 pouces sans 3G.

Conclusion

Ce que tout ceci nous démontre, c'est que l'ARM auparavant réservé aux périphériques mobiles se rapproche de plus en plus des "vrais" ordinateurs. Afin de ne pas céder sa place à iOS et Android, Microsoft a annoncé que son prochain OS Windows 8 serait porté sur architecture ARM. Le x86 a du souci à se faire, car on ouvre la voie à une concurrence de taille...

Liens

Classé dans : Hardware - Mots clés : aucun

Suite: retours d'utilisation de KDE

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Cet article fait suite à celui où j'expliquais ma découverte de Fedora + KDE. Commençons par les retours positifs, puis les négatifs.

Dolphin & Samba

Le navigateur de fichiers de KDE, Dolphin, est plutôt bon. Il permet de placer des "favoris" dans la colone de gauche, ce qui est très utile en entreprise pour accéder à des partages réseaux. D'ailleurs il semble bien intégré avec samba puisque l'on peut accéder à des partages Windows sans problèmes. Un pop-up propose d'entrer un nom d'utilisateur et un mot de passe.

Par exemple dans l'entreprise où je travaille actuellement, je peux taper smb://IPSERVER et un popup me permet d'entrer DOMAIN\LOGIN et PASSWORD, je peux ainsi accéder aux partages avec les permissions adéquates. Bien entendu j'ai demandé à Dolphin de mémoriser ces informations.

Networkmanager & Bluetooth

L'applet Networkmanager est très joli, mais son fonctionnement est assez énigmatique, surtout en wifi. Parfois la connexion se révèle impossible, et il suffit de la relancer (sans changer aucun paramètre) pour que cela fonctionne... Point positif: il est plus complet que son homologue Gnome car il affiche notamment directement l'IP et le traffic.

Le bluetooth ne fonctionne pas puisque je n'ai pas réussi à appairer mon htc dream avec l'ordinateur (chose possible sur la version Gnome de Fedora). Il était détecté mais l'utilitaire de configuration rejetait toujours mon appareil pour une raison obscure.

Lenteurs et bugs

La palme du logiciel le plus buggué revient à Amarok2, impossible à utiliser plus de 5 minutes sans être confronté à des freezes. Il devient impossible de cliquer sur les éléments, il faut attendre que cela revienne. Parfois certains éléments sont cliquables alors que d'autres non, il faut le réduire dans la zone de notification et l'agrandir pour que cela fonctionne.

Le surf avec Konqueror ou Rekonq est toujours impossible, du fait du freeze de plusieurs secondes qui suit l'ouverture d'une page ou d'un onglet. Je regrette aussi que l'ajout d'un PROXY nécessite de relancer la session de l'utilisateur.... Heureusement on peut installer Firefox/Chrome/Opera qui eux ne semblent pas touchés par ces lenteurs.

Notifications désagréables

Un autre mauvais point pour KDE4, est son système de notifications. Les effets sonores nous rappellent Windows95 et sont beaucoup trop présents... Un véritable concert de sons bizarroïdes et inutiles incessant. Les messages s'affichant dans la zone de notifications sont eux aussi trop nombreux et ont tendance à envahir l'écran à un rythme inquiétant. Le fait d'utiliser Kopete pour discuter en provoque un nombre hallucinant. Lorsqu'un contact rédige un message, une notification apparait! On se retrouve donc rapidement envahit et on doit sans arrêt dérouler le petit applet pour les "valider"... finalement on en vient à les désactiver pour la plupart des applications afin d'être tranquille.

Classé dans : Linux - Mots clés : aucun

Troll sur la démocratisation de Linux

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Comme l'auront noté les connaisseurs, ce titre est doublement trollesque pour la maladresse du mot "démocratisation" (ça veut dire quoi?) et de "Linux" (on dit GNU/Linux bonsang!!!!).

Etant inscrit de longue date sur le forum Ubuntu, le point d'entrée des débutants en tout genre, je peux régulièrement assister à la création de sujets par certains d'entre eux contents ou mécontents de cette distribution. Le fait que ce soit répétitif et trollesque me pousse à écrire un article.

Les problèmes rencontrés

Au delà des bugs légendaires de Ubuntu, surtout lorsqu'elle vient de passer en version stable (et même après) nombreux sont ceux qui se plaignent de ne pas avoir réussi à résoudre un problème de driver, ce qui cause par exemple l'absence de son. Ceux-là font partie de la catégorie "pas de chance" car ayant peut-être du matériel trop récent ou d'un constructeur peu coopératif avec le monde Linux (ce qui tend à devenir de plus en plus rare). Ils pourront éventuellement retenter leur chance lors d'une prochaine release.

Une autre remontée très fréquente est "ça marche pas comme je veux". Entendez par là "ça ne marche pas comme sur Windows". Et oui, on ne peut pas installer Windows Live Messenger ni nos jeux favoris. Quand on est de bonne humeur, on leur répond gentillement que "Linux" n'a rien à voir là dedans puisque cela dépend uniquement de la volonté des éditeurs du jeu. Quand on est de mauvaise humeur, on lui répond que Torvalds stipule dans la licence que tous les jeux vidéos sont strictement interdits sur Linux (ceci est une phrase sarcastique, n'allez pas chercher sur Google pour savoir si il l'a vraiment dit).

Enfin, beaucoup de gens tentent aussi de migrer sur Linux uniquement dans le but de faire des économies. Comme cet entrepreneur qui a cassé tout son parc informatique en migrant vers Linux sur un coup de tête ne voyant que la gratuité des logiciels. Il se trouve qu'au final il estime avoir perdu énormément de temps et d'argent.

Le vrai problème

Dans beaucoup de cas, on se rend compte que le problème est que les débutants qui migrent sur Linux s'attendent à trouver un Windows gratuit et amélioré. Pour eux, il faut qu'ils y retrouvent Live Messenger, Skype, et tous leurs jeux vidéo... chaque absence de logiciel est vu comme une défaillance profonde du système ou une mauvaise volonté des développeurs.

L'entrepreneur qui a voulu faire des économies n'a pas bien préparé son coup. Il aurait du tout d'abord étudier les solutions Linux, voire même faire appel à une société de services spécialisée en solutions "Opensource" pour être accompagné. Toute migration non préparée, même de Windows à Windows provoque de gros problèmes. Incompatibilité/absence de logiciels, utilisateur dérouté, matériel à changer...

Démocratisation

Ce terme est régulièrement employé pour désigner le fait de "rendre accessible pour tous" l'utilisation du système. Mais d'une part, quand on effectue du dépannage chez les particuliers ou même en entreprise, on se rend compte que malheureusement beaucoup de gens n'y comprendront jamais rien. Mettez-leur du Linux, du Windows, du Mac OS, du Hurd... le seul moyen de rendre intuitif le système serait de scotcher un technicien sur l'unité centrale. Le simple de fait de déplacer un icône de 10cm les pousse à appeler le support. Ces gens sont ceux qui ont eu le malheur de tomber sur un vendeur de grande surface qui leur a assuré que l'informatique ça ne coûtait pas cher et c'était simple.

Ensuite, quand on examine le monde technologique, on se rend compte que la "démocratisation" passe par "l'abrutisation". Aujourd'hui, quand vous achetez un réveil-matin, avez-vous envie de lire la notice pour l'utiliser? Non. Il faut qu'il y ait de gros boutons avec des indications dessus. C'est pareil pour l'informatique, on le voit bien avec la tendance iPad/iPhone. Il faut qu'il y ait de gros icônes bien larges pour que l'utilisateur n'aie qu'à appuyer avec son doigt gras sur l'écran tactile (clavier = trop difficile).

Or il se trouve que les systèmes GNU/Linux sont développés par des PRO ou des geeks, et cette abrutisation ne correspond pas vraiment à leur philosophie... l'idée est plutôt de donner le maximum de contrôle à l'utilisateur. Ne surtout pas faire les choses à sa place (philosophie UNIX, un rm -rf / efface tout sans poser de questions) et le laisser choisir ses logiciels. En gros, on le pousse à réfléchir à ce qu'il fait. Élitisme ou bon sens? En tous cas il est certain que cette philosophie n'est pas compatible avec le marketing.

Que faire alors?

Selon moi, il faut continuer ce qui se fait actuellement. Le monde GNU/Linux a son propre concept de simplification, cela passe notamment par la disparition du xorg.conf qui nous évite de devoir bidouiller mais nous laisse tout de même la possibilité d'en créer un si possible. Mais les concepts Marketing, tels que l'intégration des réseaux sociaux, des market et la publicité sont à éviter.

Quand on se donne la peine d'apprendre, un environnement Linux est aussi bien, voire mieux qu'un environnement Windows pour travailler. Par exemple avec les bureaux virtuels dont on ne peut plus se passer si on s'y habitue. Les administrateurs de serveurs apprécieront les solutions comme LVM, SSH, qui sont des outils très puissants et inexistants (ou alors tiers) sur environnement Windows.

Conclusion

La philosophie "LINUX" est un mélange entre celle de "Unix" et celle de l'ergonomie maximale. Elle impose un changement de mentalité de l'utilisateur, un apprentissage, tout comme il faut passer le permis avant de conduire une voiture. La philosophie Marketing, Windows ou Apple est inapplicable et ne fera que conduire à la disparition de tout l'intérêt de Linux.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

Aperçu de Seamonkey

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

L'un des inconvénients de s'être installé sur une distribution Linux qui nous plait (Fedora c'est plus fort que moi) est que la routine s'installe et que l'on s'ennuie. Tout marche bien, tout est parfait, quelque part le bidouilleur que je suis est déçu d'avoir achevé sa quête.

Du coup pour sortir de cette routine, je me suis mis à tester quelques logiciels plus ou moins exotiques, certains étant des grands oubliés du monde libre. C'est l'impression que j'ai vis à vis de Seamonkey.

Seamonkey c'est une grande histoire... c'est le successeur de Mozilla, lui même successeur de Netscape. L'histoire remonte loin. Lorsque la fondation Mozilla a décidé d'arrêter de développer son produit du même nom, pour se concentrer sur Firefox et Thunderbird, le projet Seamonkey vit le jour et assura la relève.

Qu'est-ce que Seamonkey?

Seamonkey n'est ni plus ni moins que la continuation de la suite Mozilla. Elle regroupe donc plusieurs logiciels:

  • Un navigateur Web
  • Un client mail
  • Un client IRC
  • Un éditeur WYSIWYG pour pages Web

Le navigateur Web partage le même moteur de rendu que Firefox (gecko) et offre une interface pas très lointaine de Firefox 3. Le client mail, lui, rappelle très fortement Thunderbird 2.

Découverte et aperçu

Seamonkey est disponible dans les dépôts de Fedora en version stable mais j'ai choisi d'utiliser une version 2.1 beta en raison des améliorations apportées. La suite démarre sur le navigateur web, et avec le menu "Window" il est possible de switcher sur le client mail, le client IRC ou l'éditeur.

Il est possible d'installer pas mal de thèmes et d'addons, tout comme sur Firefox (bien que le catalogue soit visiblement moins fourni). J'ai par exemple pu installer AdBlock Plus. Le thème mythique "modern" est installé par défaut et fera plaisir aux nostalgiques de l'internet des années 2000. Il est obsolète et cause des bugs d'affichage, d'ailleurs la version Windows de Seamonkey ne l'intègre plus.

La capture d'écran montre le résultat du test Acid3, qui est plutôt bon sans être parfait.

Un petit tour dans les options nous permet de voir que Seamonkey intègre "firefox" Sync! En entrant les paramètres de son compte il est possible de synchroniser les favoris, historique, mots de passe, etc... En entrant mes paramètres j'ai pu retrouver tous les favoris que j'avais sur Firefox. Malheureusement j'ai eu quelques petits problèmes par la suite, dus soit à une incompatibilité entre Firefox et Seamonkey, soit au fait que j'utilise une version beta. J'ai remarqué également que mes flux RSS ne se mettaient pas à jour, alors que c'est pourtant une fonctionalité de Seamonkey.

Le client mail, lui, rappelle fortement Thunderbird 2. Il n'y a pas d'assistant d'ajout de compte qui détecte automatiquement les paramètres IMAP/POP d'après une base de données, il faut tout entrer à la main. Ce n'est pas forcément difficile mais c'est un retard sur Thuderbird3 quand même...

Je n'ai pas d'avis sur le client IRC étant donné qu'il ne fonctionne tout simplement pas sur la beta que j'utilise. Il n'affiche que des pages blanches, aucun texte. Dommage.

Conclusion

Alors que j'avais un peu de mal à croire au projet Seamonkey, j'ai été presque emballé dans les premiers instants d'utilisation. Cette suite complète et unifiée, multiplateforme capable de synchroniser ses paramètres est vraiment pratique. Néanmoins il faut avouer qu'elle a beaucoup de retard sur Firefox et Thunderbird. Elle s'adressera donc aux utilisateurs peu sensibles aux gadgets de Firefox4 et Thuderbird3, qui cherchent des logiciels sans prise de tête et fonctionnels.

Classé dans : Software - Mots clés : aucun

Xavier découvre Fedora-KDE

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Je suis pro-GNOME de longue date, ayant toujours estimé que les applications de KDE sont trop chargées en barres de menu et que ces menus sont eux-même surchargés par de nombreux éléments et sous-menus. Cependant cet opinion remonte à KDE 3.5, je n'avais jamais pris réellement le temps de m'immerger dans KDE4

Il se trouve que pour mon travail on m'a prêté un superbe Dell Latitude E6410. Équipé d'un Core i5, de 4GB de ram et d'un circuit graphique intel. Je me suis donc lancé dans l'installation d'un système GNU/Linux et me suis tourné vers Fedora. Mais cette fois j'ai essayé la version KDE4 histoire de changer un peu d'environnement.

Installation

Bon alors déjà, il faut batailler pour installer la version KDE de Fedora. J'ai le DVD et pourtant, si on ne fait pas attention, on se retrouve avec GNOME. Il n'y a pas de page proposant à l'utilisateur de choisir son environnement (comme sur OpenSuse), en fait il faut cocher une case au bon moment pour pouvoir "personnaliser les logiciels".

Découverte et premiers bugs

J'ai beaucoup de mal avec le menu "kickoff" celui qui permet de naviguer dans la liste des logiciels, je le trouve peu pratique. Donc j'ai fait un clic droit dessus pour "revenir au menu classique". Ah, surprise, celui-ci se transforme en gros carré rouge et un message d'erreur m'indique que le plasmoid ne fonctionne pas. Ah, les plasmoides. Dans l'univers propriétaire on appelle cela des "widget" sauf que là on peut les placer aussi bien sur le bureau que dans le tableau de bord. D'ailleurs le bureau n'est plus un dossier, c'est... un bureau. On peut y coller des éléments mais pas des fichiers. Par contre on peut mettre un plasmoid "vue de dossier" qui est très pratique.

Revenons à mon problème de menu classique. J'ai essayé de remettre l'ancien à partir des plasmoid, mais rien à faire. Je me suis dit que cela devait être un bug donc j'ai lancé une mise à jour du système (il était fraîchement installé). Mais cela n'a rien résolu, même après un redémarrage. J'ai du détruire tous les fichiers de KDE de mon /home pour pouvoir réinitialiser la session, et j'ai retrouvé le menu. J'ai pu activer les effets de bureau, installer des fonds d'écran (dispos dans yum) et cela donne quelque chose de très joli il faut l'avouer:

D'ailleurs, si il y a une chose que je regrette, c'est que les applications QT (tous les logiciels de KDE) ne suivent pas. Alors que le bureau et le tableau de bord ont un look plastique, glossy, les applications QT ont l'air vieillottes et tristes. J'en viens même à dire qu'elles font tache sur le bureau.

A l'utilisation

On se fait rapidement à l'utilisation de Dolphin pour naviguer dans les fichiers, bien qu'il y ait à mon goût trop de barres de menu (ce qui prend de la place sur l'écran). Par contre Konqueror s'est révélé inutilisable, étant donné qu'il freeze plusieurs secondes à l'ouverture de chaque page... Pareil pour rekonq que j'avais installé pour l'occasion. J'ai résolu le problème en installant Firefox / Seamonkey (Nightly) / Firefox4 (dépôt). Les applications GTK sont superbement intégrées puisqu'elles prennent le look Oxygen (thème QT par défaut).

Les logiciels proposés par KDE (amarok, k3b...) sont globalement très bon mais selon moi ils souffrent toujours du "syndrome KDE": ils sont surchargés par leurs menus. C'est la raison pour laquelle j'utilise majoritairement des applications Gnome ou GTK car moins lourdes visuellement. Au niveau de la stabilité de l'environnement je n'ai rien à dire à part les bugs cités précédemment... rien de nouveau depuis.

Cependant il semble y avoir de gros problèmes avec l'applet Network-Manager... j'ai passé 10 minutes à me connecter sur mon htc dream en wifi. L'applet de GNOME reconnait immédiatement les paramètres (adhoc+clé web ascii) de même pour Windows XP (c'est pour dire!) mais pour KDE il a fallu fouiner dans les options et tout paramétrer à la main.

Conclusion

Le bureau de KDE4 est beau et séduisant... mais le bureau seulement. Le portage des applications vers QT4 a peut-être ajouté beaucoup de fonctionnalités internes, mais au niveau visuel rien n'a vraiment changé par rapport à QT3. Je vais continuer à travailler sur cet environnement mais je continue à préférer GNOME et son côté modulaire et épuré.

Classé dans : Linux - Mots clés : aucun