Maniatux's Blog

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Archives 2012

Scripts de sauvegarde en vrac

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Exports de bases de données

Création d'un utilisateur MySQL pour les backup :

# mysql -u root -p
create user backup identified by 'password';
grant select, lock tables on *.* to backup identified by 'password';
flush privileges;
quit;

Création d'un script de sauvegarde :

# vi /root/mysqlbackup.sh
#!/bin/sh
mysqldump --user=backup --password=password database1 > database1-`date +%d-%m-%Y`.sql
mysqldump --user=backup --password=password database2 > database2-`date +%d-%m-%Y`.sql

Ce fichier contenant des mots de passe, il vaut mieux en restreindre l'accès :

# chown root:root /root/mysqlbackup.sh
chmod 600 /root/mysqlbackup.sh
chmod +x /root/mysqlbackup.sh

A mettre ensuite en tâche planifiée :

# crontab -e
@weekly /root/mysqlbackup.sh

Dans ce cas c'est toutes les semaines. Les fichiers .sql créés porteront la date dans leur nom !

Sauvegarde des conteneurs LXC

Pour ma part j'ai choisi de faire des sauvegardes complètes une fois par mois (à récupérer ensuite par sftp). Le fichier de sauvegarde est compressé et indique le mois dans son nom.

# vi /root/backup.sh
!/bin/sh
tar -zcf /root/"sauvegarde-`date --date "yesterday" +%B-%Y`".tar.gz /var/lib/lxc/*

EDIT : Sur remarque (très juste de etenil) j'ai remplacé 7z (version initiale de mon article) par tar car ce dernier conserve les droits.

Ensuite, il ne reste qu'à planifier :

# crontab -e
@monthly /root/backup.sh

Notez que la sauvegarde va se déclencher le 1er du mois à minuit. C'est la raison pour laquelle la commande date porte l'argument "yesterday" car on veut indiquer que c'est une sauvegarde contenant les données du mois terminé.

Classé dans : Sysadmin - Mots clés : aucun

Aperçu de DragonflyBSD

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

DragonflyBSD est un système d'exploitation visant à obtenir de meilleures performances que FreeBSD dont il est dérivé. C'est probablement l'un des plus discrets à côté de FreeBSD, NetBSD et OpenBSD et je n'y avais jamais touché avant que ce journal sur linuxfr ne m'en donne envie.

Les développeurs sont partis de FreeBSD 4 et ont opté pour des choix techniques différents dans la gestion des processeurs multiples (SMP). Ils ont aussi lancé un nouveau système de fichiers HAMMER offrant plus de souplesse et de performances qu'UFS.

Dans cet aperçu je me contenterai de l'aspect serveur, qui est pour moi le plus intéressant. J'ajouterai que ce n'est pas un retour d'expérience, je ne l'ai pas mis en production (ça viendra peut-être), mais juste un premier essai.

Installation

On peut difficilement faire plus simple puisqu'il s'agit d'une suite de menus permettant de partitionner son disque en choisissant le système de fichiers UFS ou bien HAMMER. Pas de choix dans les sets d'installation, tout va à l'essentiel. Il est tout de même possible de configurer son clavier, horloge, réseau, mot de passe root.

Sources du système et logiciels tiers

DragonflyBSD, tout comme les autres systèmes *BSD, est en fait un système d'exploitation avec plusieurs logiciels intégrés dans les branches de développement qui reçoivent du support et des correctifs (SSH, sendmail...). Si l'utilisateur souhaite installer un autre logiciel (par exemple Dovecot) il peut le récupérer par l’intermédiaire de pkgsrc. Un logiciel ne faisant pas partie du système ne reçoit pas de patchs de l'équipe de développement, il s'agit en fait de la version "normale" (vanilla) avec un jeu de scripts permettant le lancement sur le système.

Les sources du système servent pour les mises à jour et la compilation de pilotes ou de certains outils. Elles ne sont pas fournies sur CD mais on peut les télécharger en entrant tout simplement la commande suivante :

cd /usr
make src-create

Pour les logiciels additionnels, DragonflyBSD utilise pkgsrc, issu de NetBSD, contrairement à FreeBSD qui utilise les ports. Au final le principe reste tout de même plus ou moins indentique. Pour récupérer pkgsrc, la commande est la suivante :

cd /usr
make pkgsrc-create

J'aime bien ce principe qui est assez simple pour récupérer les sources ! Notez cependant que la documentation recommande de passer par les packages précompilés ou bien par pkgin (gestionnaire de paquets un peu plus abouti).

Les mises à jour du système se font par compilation, il faut tout d'abord récupérer les sources puis lancer un buildworld suivi des commandes suivantes qui vont bien, comme pour FreeBSD.

Administration

DragonflyBSD utilise un fichier rc.conf dans lequel on indique les paramètres du système (nom d'hôte, réseau...) ainsi que les services à démarrer. Rien de neuf de ce côté, mais c'est donc simple et efficace.

Pour gérer les services, il faut invoquer les scripts rc. Par exemple, pour lancer le daemon ssh :

# /etc/rc.d/sshd start

On peut automatiser le démarrage de sshd en ajoutant dans notre rc.conf la ligne suivante :

sshd_enabled="yes"

On garde un fonctionnement et une administration faciles à comprendre, à la portée de tous. Les habitués des systèmes *BSD ne seront pas dépaysés.

Difficultés

J'ai eu beaucoup de mal à récupérer pkgsrc, car pour une raison étrange le système arrivait à court de mémoire et de swap. J'avais pourtant respectivement 1GB et 2GB, ce qui me semble largement suffisant pour un système en mode texte.

Comme je faisais mes tests sous VMware je suis passé sous VirtualBox mais là encore le problème s'est reproduit.

Je suis allé faire un tour sur le salon IRC de dragonflybsd pour y exposer mon problème, et on m'a conseillé d'éditer /usr/Makefile pour y commenter les lignes contenant la commande :

git gc --aggressive

Et le problème est résolu.

Conclusion

Le système est globalement très proche de FreeBSD mais apporte une valeur ajoutée sur beaucoup de composants. Il est simple à utiliser et à administrer. Un excellent choix pour un serveur, j'espère avoir un jour l'occasion de travailler avec et d'en apprendre plus.

En Vrac #27

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Fred et Seb de l'émission Joueur du Grenier ont réalisé des vidéos de promotion pour un jeu vidéo PS3. Bien qu'ils aient déclaré ne pas vouloir profiter de la notoriété de l'émission JDG, on y retrouve leur style : Fred et Seb nous présentent Dragon Dogma. D'ailleurs à l'heure de la parution de ce billet, l'épisode 2 de Papy Grenier devrait bientôt être en ligne ;)
  • Nouvelle vidéo de l'AVGN : Ghosts' N' Goblins.
  • Yahoo ne respectera pas la fonction "Do Not Track". Notez qu'ils ont trouvé un prétexte en or pour tuer dans l'oeuf cette idée. Le DNT est techniquement inutile puisqu'il repose sur le bon vouloir des régisseurs, néanmoins je pense qu'il a été proposé afin de quantifier les utilisateurs qui ne veulent pas être trackés et leur donner plus de poids. En attendant il reste AdBlock et Ghostery.
  • Je teste Windows Server 2012 en console, avec un domaine et des comptes fictifs. Sachez que pour ouvrir une session sur votre serveur il n'y a pas d'écran à faire glisser mais la bonne vieille combinaison ctrl+alt+suppr. Ensuite vous arrivez directement sur le bureau, et non pas sur le "Start Screen". Celui-ci est toujours présent mais très épuré puisqu'il n'y a que le minimum (pas de météo, pas de bourse, etc...). L'écran de configuration des rôles du serveur a été simplifié et réorganisé, mais pour les autres MMC c'est globalement la même chose qu'avant. Je continue de tester avec intérêt.

Classé dans : Thoughts - Mots clés : aucun

Jeu du moment #8 Crysis 2

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Crysis, sorti en 2007, avait été très attendu et avait reçu d'excellentes critiques pour ses qualités graphiques mais aussi son gameplay à l'ancienne couplé à un environnement ouvert, gigantesque et non linéaire. Ce jeu affirmait clairement que le jeu PC n'était pas mort, et les cartes graphiques à 600€ non plus. Crysis Warhead, une extension aussi longue que le jeu lui-même sorti un peu plus tard. Elle gommait à mon sens presque tous les défauts du premier et offrait des heures de jeu. Bref, la barre était placée très haut et on ne se moquait pas du joueur.

Crysis 2 se positionne comme une suite directe de ces deux volets et sert encore une fois de démonstration technologique puisqu'il intègre le Cry Engine 3, un moteur graphique et physique qui nous en met plein la vue. Mais cela suffit-il à nous convaincre ? Est-il à la hauteur de ces prédécesseurs ?

Résumé

La ville de New York est frappée par une épidémie d'origine extra terrestres qui sème la panique et la désolation parmi la population. A cela s'ajoute une invasion de créatures mi organiques mi mécaniques très lourdement armées. Vous incarnez Alcatraz un marine anonyme envoyé sur place pour faire le ménage avec vos camarades. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et vous vous retrouvez rapidement à moitié mort parmi un tas de cadavres. C'est là que vous entrez en possession de la nano combinaison vous donnant des super pouvoirs pour réussir à avancer.

La nano combinaison est un exosquelette offrant différents modes de fonctionnement : super force, vitesse, invisibilité, armure, vision infrarouge, régénération de santé. Elle vous permet donc d'opter pour différentes stratégies afin de franchir les niveaux. Comme les humains sont incapables de s'unir même face à une invasion alien vous devez également vous battre contre une milice privée aux mauvaises intentions et traiter avec différents protagonistes. Le monde entier veut votre peau, la nano combinaison n'est donc pas de trop !

Graphismes et univers

Même si il a été conçu pour tourner sur les consoles de salon, le Cry Engine 3 offre un excellent rendu d'autant que la version PC a bénéficié d'une mise à jour apportant des textures HD et l'ajout du Directx11. Les premières minutes de jeu sont une véritable de claque graphique les visages des personnages sont notamment très impressionnants.

L'univers en revanche est moins convaincant. L'histoire est un gros cliché vu et revu, mais le pire est le level-design car là où les premiers Crysis avaient des environnements ouverts, on a maintenant un monde urbain linéaire dans lequel on enchaine les arènes (un espace extérieur rempli d'ennemis) et les couloirs. Cela réduit fortement l'impression de liberté.

Les décors sont très beaux et soignés, mais en avançant dans les niveaux j'ai l'impression de jouer à un FPS de console. Grosse déception de ce point là d'autant qu'il n'y a pas vraiment de variation, c'est toujours la même chose.

Gameplay

Le jeu a été légèrement passé à la moulinette des consoles car on remarque la disparition de la barre de vie remplacée par un écran qui devient rouge, l'impossibilité de frapper avec les poings (il faut utiliser la crosse de l'arme que l'on porte), impossibilité de ramper, les menus style "visière casque" me rappelant Fear, les niveaux linéaires urbains, la sauvegarde automatique (je déteste), les QTE, etc.

Un autre point qui m'a agacé est l'abondance des cinématiques. Quand c'est bien fait j'adore (Mass Effect), mais quand il s'agit toujours de la même chose, à savoir se faire assommer et se réveiller à l'autre bout de la ville, toutes les 30 minutes, ça devient très agaçant. Enfin il faut savoir que le jeu est très court, comptez moins de dix heures la première fois, moins de six lorsque vous le refaites... il y a des véhicules mais ils ne servent pratiquement jamais car les niveaux sont trop linéaires pour leur donner une utilité. Pas de mini jeux, pas d'objectifs secondaires.

Heureusement ces défauts sont compensés par une intégration du clavier et de la souris plutôt bons, le nombre d'armes importants (et personnalisables), les véhicules, les modes de la nano combinaison, et le système d'expérience permettant d'obtenir de nouvelles possibilités. J'ai trouvé extrêmement fun de pouvoir arracher les mitrailleuses lourdes de leur support pour les porter et faire un carnage.

Conclusion

Malgré ses points décevants j'ai passé beaucoup de temps sur ce jeu et je me suis bien amusé. C'est un bon jeu, pas excellent, mais plus haut que la moyenne. Si il avait pu garder son orientation old school et PC il aurait été parfait.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun

Windows 8 sur Linux-KVM et Virt-Manager

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Si vous essayez d'installer Windows 8 dans Linux-KVM vous allez rencontrer le bug suivant :

Your PC needs to restart.
Please hold down the power button
Error Code: 0x0000005D
Parameters:
0x03060203
0x756E6547
0x49656E69
0x6C64746E

Il s'agit d'une réaction au type de CPU affiché par Linux-KVM (Qemu Processur), la solution consiste à copier la configuration du CPU hôte afin que ce dernier s'y retrouve. Pour cela ouvrez les paramètres de votre VM, allez dans "Processor" puis "Configuration" et cliquez sur "Copier la configuration CPU de l'hôte".

Vous pouvez maintenant virtualiser Windows 8 sous Linux sans devoir installer VirtualBox ou VMware !

Merci à Regardt van de Vyver