Maniatux's Blog

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Culture

Jeu du moment #6 Mass Effect 3

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Mass Effect 3 est un bon gros jeu commercial distribué par EA, avec une liste de DLC impressionnante avant même la sortie officielle, et des éditions qui nous rappellent celles de Windows Server. J'ai bien entendu terminé le jeu et propose donc ce petit article pour donner mon avis. La première partie sera un avis à peu près objectif, garanti sans spoiler, la seconde partie sera mon avis de fan avec risque de spoiler.

Résumé

Les reapers, ou moissonneurs, sont une horde de vaisseaux spatiaux dotées d'une IA qui déferlent sur la galaxie tous les 50 000 ans et exterminent les espèces évoluées sur leur passage. La communauté galactique refuse toujours de croire à leur existence, malgré les avertissements du soldat Shepard, qui a repoussé par deux fois leur invasion.

Le jeu commence au moment où les reapers arrivent et commencent à attaquer des planètes, ignorant complètement les défenses et les armées présentes. La situation est désespérée et Shepard est forcé de fuir, il entreprend alors d'unifier les espèces de la galaxie contre les reapers afin d'avoir une chance de survivre.

Graphismes et univers

Le moteur graphique n'a toujours pas changé depuis le premier volet mais a encore été peaufiné. Les personnages sont plus précis et plus réalistes, en revanche pour les décors c'est beaucoup moins flagrant. Étant donné que le jeu doit tourner sur xbox360, les lieux sont petits, cloisonnés par des portes, on suit des chemins linéaires balisés par des murs invisibles.

Mais globalement le rendu est excellent et plutôt joli, il ne faut cependant pas s'attendre à la liberté d'exploration d'un Skyrim.

Gameplay

Mass Effect 3 réintroduit des éléments RPG qui avaient été évincés dans ME2. On a ainsi un stock d'équipement bien plus important qu'avant, et le retour des modifications pour les armes. On dispose de la possibilité d'importer une sauvegarde de Mass Effect 2 afin de conserver les choix qui ont été faits dans le passé.

Le jeu propose toujours les mêmes classes de personnage : soldat (armes et bullet time), adepte (pouvoirs biotiques), ingénieur (pouvoirs tech), franc-tireur (sniper), porte-etendard (corps à corps) et sentinelle (mix pouvoirs tech/biotiques). Les pouvoirs et attaques restent les mêmes qu'avant mais se retrouvent grandement (abusivement) améliorés. Les cooldowns sont fortement réduits, et certains ennemis qui posaient des problèmes (ceux avec une barrière biotique) sont maintenant bien moins coriaces en raison de l'amélioration de l'arsenal du joueur.

On peut citer en revanche que pour rééquilibrer les combats, de nouveaux ennemis spéciaux ont été inclus. On pense notamment (sans trop spoiler) aux troupes qui disposent d'un bouclier tactique et sont difficiles à vaincre en attaque frontale. De manière générale le bestiaire est très varié et intéressant. Les combats sont similaires à ceux de ME2 mis à part que Shepard a gagné en agilité et peut maintenant faire des roulades. Le sprint est plus rapide et illimité (ce qui est très utile en multijoueurs notamment).

Pour résumer, le gameplay de ME3 est un "ME2.1", enrichit d'éléments RPG et d'ennemis, donc plus intéressant mais pas très innovant non plus. On pourra pardonner cet aspect tout de même.

Multijoueur

La possibilité de jouer à plusieurs est la grande nouveauté de Mass Effect 3 par rapport aux épisodes précédents, faute de mieux. Il faut bien avouer que techniquement c'est plutôt faible, voire minable, puisque le fonctionnement est obscur, tout passe par internet, le système d'invitation ne marche pas, il n'y a pas de kick/ban, pas de système de modération, et même pas de possibilité de créer son serveur pour de vrai.

Le mode de jeu proposé, car oui il n'y en a qu'un, est l'invasion... 4 joueurs sur une carte, 10 vagues d'ennemis de plus en plus fortes, et c'est tout. Quelque fois il faut tenir un point sur la carte, ou éliminer certaines cibles, mais ça reste bien léger. La difficulté est répartie en 3 niveaux : bronze, argent, or. Elle est assez corsée, car même en bronze il faut avoir une équipe sérieuse et éviter qu'un des joueurs ne se déconnecte en pleine partie.

L'autre gros point négatif du multijoueur se situe justement sur les parties publiques, avec répartition automatique des joueurs. La mentalité est très décevante, il est très rare de commencer une partie à 4 et la finir à 4... beaucoup de joueurs aiment quitter le jeu, nous laissant terminer à 3 (ce qui est impossible) les cartes. D'autres encore se connectent mais ne jouent pas, et ce afin de récolter gratuitement l'expérience et l'argent.

Il est tout de même intéressant de pouvoir jouer un Krogan ou une Asari, chacun ayant ses caractéristiques et attaques propres. Il est important de noter que le gameplay du multi est bien différent de celui du solo : il est plus compliqué et chaque personnage a beaucoup moins de pouvoirs à sa disposition. Les améliorations s'achètent et ne durent que le temps d'une partie (par exemple des munitions incendiaires).

L'intérêt du multijoueur est d'augmenter le score de préparation galactique, qui sert dans le mode solo à déterminer la force de vos armées. C'est un concept intéressant, mais qui introduit beaucoup d'égoïsme parmi les joueurs.

Conclusion

Avis de fan (spoiler sur la fin du jeu)

Le jeu en lui même est très bon, quoi que peu innovant par rapport au 2, mais se révèle cependant très décevant si on le replace dans la trilogie. Les choix effectués précédemment auront un impact, mais bien plus faible qu'on l'espérait, et l'issue finale est toujours la même. J'aurais aimé que nos choix nous conduisent à deux possibilités : soutenir Cerberus et assurer la défense de la terre avec des humains dotés de technologies très avancées, ou alors renforcer la cohésion des espèces galactiques et s'unir pour chasser les reapers.

La fin du jeu est la déception la plus grosse, puis qu'elle introduit un nouveau personnage qui débite du charabia mystique comme l'architecte dans les films Matrix, et nous amène à nous poser de nouvelles questions au lieu de donner des réponses. La cinématique de fin est incompréhensible. Il y a 3 issues possibles, activables quelque soit le contexte, les choix précédents, par 3 interrupteurs. C'est minable. En matière de fins possibles, la trilogie des Deus Ex fait beaucoup mieux. Je passerai aussi le fait qu'il n'y a pas de boss de fin (à part Marauder Shields).

Les rumeurs sur internet parlent d'une "vraie" fin qui n'aurait pas été mise en place pour des raisons inconnues (grande complexité, manque de temps...), et remplaçait le blabla mystique par une discussion avec un reaper, expliquant leurs vraies motivations. Cela mettait en jeu l'augmentation de l'énergie noire, thème qui avait été légèrement abordé dans Mass Effect 2. Plus de détails ici (à prendre avec des pincettes). EA s'est fait insulter par les joueurs du monde entier et aurait promis un DLC (on ne sait pas si il sera payant) afin de corriger cette fin scandaleuse.

Au moment où je publie l'article, le DLC a été officiellement annoncé pour cet été, il ajoutera des cinématiques permettant de mieux comprendre la fin.

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J'ai craqué, je l'ai précommandé

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

La démo de Mass Effect 3 est disponible, vous pouvez la télécharger sur le site officiel. En fait pas vraiment, puisqu'il ne s'agit que d'un lien pour l'avoir sur Origins ! Si vous aimez les plateformes centralisées, cloud, utilisant massivement les DRM, les droits de révocage des comptes à distance, vous devez déjà détester Steam, vous allez donc aimer Origins.

Cette démo nous dévoile que Mass Effect 3, dans la lignée du 2, sera encore à la frontière entre le jeu vidéo et le cinéma. La cinématique d'intro dure une bonne dizaine de minutes, et sans vouloir trop spoiler, elle laisse très inquiet sur l'avenir de la planète Terre. Elle fait ensuite place à un mini tutoriel et un combat assez court.

La deuxième séquence jouable est dénuée de tout contexte, cela ne spoile donc pas vraiment sur l'histoire. Elle permet juste de tester le système de combats. Si la base reste la même que dans ME2, quelques nouvelles techniques/pouvoirs ont été ajoutées.

Étant un grand fan de la série des Mass Effect, et cette démo indiquant que le jeu continue dans cette lignée, j'ai donc décidé de précommander le 3. J'attends donc le mois de mars avec impatience...

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Jeu du moment #5 Orcs Must Die !

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Orcs Must Die! est un petit jeu que l'on trouve sur Steam pour 15 euros en plein tarif, et pour 4,99 en période de soldes (c'est donc très intéressant). Il se classe dans cette catégorie de jeux déjantés, avec un scénario inexistant ou bidon, et des personnages clichés. Mais tout l'intérêt se situe dans son gameplay original : Orcs Must Die est un mélange de TPS (Third Person Shooter) et de Tower Defense...

Résumé

Vous incarnez un apprenti mage de guerre, en charge de défendre des temples disposant de failles menant vers le monde réel. Les orcs attaquent par centaine pour tenter de traverser ces failles et ce sera à vous d'installer des pièges et user de votre arbalète pour les en empêcher.

Graphismes et univers

Tous les décors sont en intérieur, donc rarement très spacieux, néanmoins le jeu reste correct graphiquement, avec des modèles 3D stylisés, mais plutôt réussis. Les vagues d'orcs par centaine ne font pas ramer le jeu ainsi que les effets graphiques. Classique, mais assez réussi.

Gameplay

Ce jeu est excellent, il mélange le défoulage avec la réflexion. Vous jouez en vue à la troisième personne, avec une arbalète assez précise et efficace vous permettant de semer la mort dans les armées ennemis. Mais vous disposez également de pièges à installer : des piques dans le sol, sur le mur, une masse qui se balance, des archers... bref toute la panoplie d'une Tower Defense. En tuant des orcs vous gagnerez de l'argent et pourrez acheter vos pièges. Au fur et à mesure que vous terminez les niveaux, des crânes vous permettront d'acheter des améliorations. Mais avec votre argent, outre l'achat de pièges, vous pouvez également faire appel aux tisseuses qui vendent des bonus pour la partie en cours (pièges plus rapides, regen de vie pour vos archers, etc...).

C'est ainsi que Orcs Must Die! propose plusieurs stratégies : vous pouvez jouer purement TPS en achetant des sorts pour votre personnage et en boostant vos capacités, ou alors en misant tout sur les pièges en les améliorant à fond. Ou les deux...

Conclusion

Orcs Must Die! est un jeu peu cher, amusant, défoulant mais stratégique, qui vous occupera de longues heures devant votre ordinateur. Un excellent investissement.

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Ubuntu + KOTOR + Wine + Pilote ATI libre

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

J'ai une ATI X1400 en carte graphique, qui utilise le driver libre radeon sur Linux. Il est impossible de faire tourner beaucoup de jeux dans wine, notamment KOTOR, car les textures ne s'affichent pas. En effet, voilà ce qu'on obtient :

Après investigation, il s'avère que cela est du à l'absence d'une technologie de compression de textures appelée s3tc. Si elle n'est pas présente, c'est visiblement à cause d'un problème de brevets. Heureusement il est possible de l'avoir quand même.

Requis

Les forums et tutoriels que l'on trouve sur le web conseillent une version récente de Linux et de Xorg. J'utilise kubuntu 12.04 dans mon cas. Cela devrait être bon pour Ubuntu 11.10 aussi. Pour Debian Squeeze, on peut utiliser les backports, la procédure est décrite quelque part dans cette page.

Mise en place

Il faut commencer par récupérer les librairies s3tc, elles ne sont packagées nulle part, sauf sur le dépôt debian-multimedia. Pas besoin de l'ajouter, vous pouvez vous contenter de récupérer uniquement le paquet qui nous intéresse : version i386 ou version amd64. Ensuite, installez le paquet à coup de dpkg.

$ sudo dpkg -i nomdupaquet.deb

Utilisation

Essayez maintenant de lancer KOTOR. Il est à noter qu'il est nécessaire d'aller dans la configuration de wine (winecfg) et d'émuler un bureau virtuel (de la taille que vous voulez) car le jeu ne marche pas en plein écran. Si les textures ne sont toujours pas présentes, lancez wine avec le préfixe suivant :

$ force_s3tc_enable=true wine /chemin/vers/kotor/swkotor.exe

Si vous utilisez PlayOnLinux, la commande est la suivante :

$ force_s3tc_enable=true /usr/share/playonlinux/playonlinux --run "Star Wars Knights of the Old Republic"

Et voilà ce que vous devriez obtenir :

Vous pouvez maintenant jouer à KOTOR avec votre carte graphique AMD et son pilote libre !

Jeu du moment #4 Alice Madness Returns

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Résumé

Alice a grandi et est maintenant adolescente, mais elle ne peut s'empêcher de penser à l'incendie qui a détruit sa maison et anéanti sa famille. Sombrant petit à petit dans la folie, elle se retrouve de nouveau attirée au pays des merveilles, où elle découvrira que même là bas certaines choses ne tournent pas rond.

Graphismes et univers

L'histoire n'est pas très facile à comprendre, tout d'abord à cause d'un manque de logique (volontaire ?) dans les dialogues, que je croyais dû à la VF, mais aussi à la nécessité d'avoir joué au premier volet American McGee's Alice.

Les niveaux, basés chacun sur un thème (sous-marin, oriental...), sont hauts en couleurs, spacieux, volumineux. Ils sont vraiment très plaisants et on a souvent envie de s'arrêter juste pour admirer les paysages. Les graphismes sont assez flatteurs, puisqu'on enchaine les éclairages, effets de lumière, particules, et aussi la gestion de la physique. D'ailleurs Alice Madness Returns est un des rares jeux à utiliser le rendu GPU de PhysX. Ils ajoutent énormément de contenu au jeu, et il est difficile de s'en passer après avoir essayé.

Alice est très bien modélisée, et même sans PhysX ses vêtements et cheveux sont animés en fonction des mouvements. Tout comme les personnages du jeu, elle est grandement stylisée, ce qui se remarque par exemple à la taille de ses yeux. Au cours des différents niveaux du jeu, vous rencontrerez des créatures variées qui demanderont des stratégies spécifiques pour être vaincues. Par exemple ces petits gnomes protégés par un bouclier, absolument intouchables au corps à corps ou à distance demanderont un bon timing.

Vous retrouverez aussi des personnages de l'univers d'Alice, comme le chapelier, le chat, la reine de coeur... la musique n'est pas en reste car toujours adéquate.

La progression dans les niveaux s'accompagne de zones cachées vous permettant de récolter des bonus (pour augmenter la barre de vie ou compléter l'histoire).

Gameplay

Laissez tomber un peu les FPS, RPG, et essayez ce jeu d'action/plateforme qui se manie aussi bien à la manette qu'au clavier + souris. Vous devrez utiliser les différentes aptitudes de Alice pour sauter de plateforme en plateforme, franchir les gouffres, battre les nombreux ennemis, atteindre des interrupteurs inaccessibles, etc. Alice dispose de la capacité de rétrécir à volonté, pour pouvoir non seulement se faufiler dans les endroits étroits, mais aussi activer une "super-vision" affichant des indices ou plateformes invisibles.

Les niveaux sont parfois entrecoupés de cinématiques, ou de passages dans le monde réel dans lequel on ne fait pas grand chose. Pour les combats on dispose de 4 armes : le couteau de boucher (sabre), le canon à poivre (mitrailleuse), la tête de cheval sur manche (qui fait office de marteau à deux mains), et la théière (lance-grenade). Lorsque la vie de Alice descend trop bas, il est possible d'activer un pseudo mode "berserker" qui augmente la puissance des attaques et fait lâcher plus d'items de vie par les ennemis.

Un défaut, peut-être le seul, est le mode "verrouillage sur cible" très rigide avec des placements de caméra hasardeux... il n'est heureusement pas obligatoire, mais quand même bien pratique surtout pour tirer au canon. Il faudra s'y habituer.

Conclusion

Alice Madness Returns est un bon jeu, peut-être un peu casual et classique, mais on s'amuse quand même. L'univers coloré est très plaisant et soigné. Pour les amateurs de PhysX, ce jeu est indispensable car c'est le plus abouti de tous. A acheter.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun