Maniatux's Blog

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Culture

Un beau mug Fedora

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Mon cadeau de Noël est arrivé un peu en retard, mais il trône désormais sur mon bureau.

A bientôt.

Jeu du moment #8 Crysis 2

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Crysis, sorti en 2007, avait été très attendu et avait reçu d'excellentes critiques pour ses qualités graphiques mais aussi son gameplay à l'ancienne couplé à un environnement ouvert, gigantesque et non linéaire. Ce jeu affirmait clairement que le jeu PC n'était pas mort, et les cartes graphiques à 600€ non plus. Crysis Warhead, une extension aussi longue que le jeu lui-même sorti un peu plus tard. Elle gommait à mon sens presque tous les défauts du premier et offrait des heures de jeu. Bref, la barre était placée très haut et on ne se moquait pas du joueur.

Crysis 2 se positionne comme une suite directe de ces deux volets et sert encore une fois de démonstration technologique puisqu'il intègre le Cry Engine 3, un moteur graphique et physique qui nous en met plein la vue. Mais cela suffit-il à nous convaincre ? Est-il à la hauteur de ces prédécesseurs ?

Résumé

La ville de New York est frappée par une épidémie d'origine extra terrestres qui sème la panique et la désolation parmi la population. A cela s'ajoute une invasion de créatures mi organiques mi mécaniques très lourdement armées. Vous incarnez Alcatraz un marine anonyme envoyé sur place pour faire le ménage avec vos camarades. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et vous vous retrouvez rapidement à moitié mort parmi un tas de cadavres. C'est là que vous entrez en possession de la nano combinaison vous donnant des super pouvoirs pour réussir à avancer.

La nano combinaison est un exosquelette offrant différents modes de fonctionnement : super force, vitesse, invisibilité, armure, vision infrarouge, régénération de santé. Elle vous permet donc d'opter pour différentes stratégies afin de franchir les niveaux. Comme les humains sont incapables de s'unir même face à une invasion alien vous devez également vous battre contre une milice privée aux mauvaises intentions et traiter avec différents protagonistes. Le monde entier veut votre peau, la nano combinaison n'est donc pas de trop !

Graphismes et univers

Même si il a été conçu pour tourner sur les consoles de salon, le Cry Engine 3 offre un excellent rendu d'autant que la version PC a bénéficié d'une mise à jour apportant des textures HD et l'ajout du Directx11. Les premières minutes de jeu sont une véritable de claque graphique les visages des personnages sont notamment très impressionnants.

L'univers en revanche est moins convaincant. L'histoire est un gros cliché vu et revu, mais le pire est le level-design car là où les premiers Crysis avaient des environnements ouverts, on a maintenant un monde urbain linéaire dans lequel on enchaine les arènes (un espace extérieur rempli d'ennemis) et les couloirs. Cela réduit fortement l'impression de liberté.

Les décors sont très beaux et soignés, mais en avançant dans les niveaux j'ai l'impression de jouer à un FPS de console. Grosse déception de ce point là d'autant qu'il n'y a pas vraiment de variation, c'est toujours la même chose.

Gameplay

Le jeu a été légèrement passé à la moulinette des consoles car on remarque la disparition de la barre de vie remplacée par un écran qui devient rouge, l'impossibilité de frapper avec les poings (il faut utiliser la crosse de l'arme que l'on porte), impossibilité de ramper, les menus style "visière casque" me rappelant Fear, les niveaux linéaires urbains, la sauvegarde automatique (je déteste), les QTE, etc.

Un autre point qui m'a agacé est l'abondance des cinématiques. Quand c'est bien fait j'adore (Mass Effect), mais quand il s'agit toujours de la même chose, à savoir se faire assommer et se réveiller à l'autre bout de la ville, toutes les 30 minutes, ça devient très agaçant. Enfin il faut savoir que le jeu est très court, comptez moins de dix heures la première fois, moins de six lorsque vous le refaites... il y a des véhicules mais ils ne servent pratiquement jamais car les niveaux sont trop linéaires pour leur donner une utilité. Pas de mini jeux, pas d'objectifs secondaires.

Heureusement ces défauts sont compensés par une intégration du clavier et de la souris plutôt bons, le nombre d'armes importants (et personnalisables), les véhicules, les modes de la nano combinaison, et le système d'expérience permettant d'obtenir de nouvelles possibilités. J'ai trouvé extrêmement fun de pouvoir arracher les mitrailleuses lourdes de leur support pour les porter et faire un carnage.

Conclusion

Malgré ses points décevants j'ai passé beaucoup de temps sur ce jeu et je me suis bien amusé. C'est un bon jeu, pas excellent, mais plus haut que la moyenne. Si il avait pu garder son orientation old school et PC il aurait été parfait.

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Court métrage : Tears of Steel

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Depuis un peu moins d'une semaine le dernier né de la fondation Blender : Tears of Steel, est sorti.

Contexte du projet

Blender est un logiciel de modélisation et animation 3D en concurrence avec les plus grands de l'industrie du cinéma comme 3dsmax ou Maya. Un point qui le différentie des autres est qu'il est libre. Bénéficiant d'un succès d'estime mais pas commercial, la Blender Fondation démontre régulièrement la puissance de son produit au travers de courts métrages dont elle finance la réalisation.

  • En 2006 sort Elephant Dream qui présente deux personnages animés dans un univers à la fois mécanique et magique, qui n'est pas sans rappeler le monde des merveilles d'Alice.
  • En 2008 sort Big Buck Bunny un film plus humoristique mettant en scène des animaux de la forêt se faisant la guerre. Je le trouve personnellement plus proche de ce que l'on voit au cinéma et je pense que ce n'était pas par hasard.
  • En 2010 c'est Sintel dont j'avais parlé. Cette fois on y voit une héroïne agile dans un monde médiéval avec des dragons.

Tears of Steel

Tears of Steel se positionne dans l'univers de la Science Fiction et prend part dans un futur post apocalyptique dans lequel les humains luttent pour leur survie contre des robots. On sait qu'il n'est jamais bon de mélanger le futur et les robots, surtout quand les intelligences artificielles interviennent, mais une fois de plus je pense que ce cliché est volontaire car il nous rapproche de ce que nous sommes habitués à voir.

Ce qui est intéressant avec la science fiction, c'est la maturité de l'univers. En effet Big Buck Bunny nous ramenait aux films d'animation pour enfants que nous avons l'habitude de voir chez Pixar, tandis que Sintel et son univers fantasy me faisait plutôt penser à des cinématiques de jeux vidéo. En revanche la science fiction s'adresse un public plus général, surtout quand on emprunte à des références comme Terminator ou Matrix.

L'autre nouveauté est le mélange de vrais acteurs avec des décors générés par ordinateur, car les précédents court-métrages étaient 100% animés. Or ce procédé est très utilisé dans les films et même les séries, parfois même sans qu'il s'agisse de science fiction, il est donc important que la fondation Bender s'attaque à ce domaine.

J'ai bien aimé Tears of Steel, qui est mon préféré avec Big Buck Bunny. Cependant l'histoire n'est pas très détaillée, il y a une très grosse part laissée à notre interprétation personnelle, ce qui semble être une mode dans les films de SF. Je pense que les spectateurs ont le fantasme des films qu'ils ne comprennent pas, car ils paraissent alors plus complexes et mieux construits.

Certains observateurs aguerris ont également émis des remarques à l'égard des jeux d'acteurs, il est vrai que moi même j'ai été étonné de voir un des soldats tirer avec un fusil d'assaut à bout de bras tout en étant suspendu à une corde :D mais on pardonne aisément ces petits défauts.

Liens

Excellent visionnage !

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Get the hell out of my games, EA

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Je suis tombé sur cette actualité absolument hallucinante : EA aurait tenté de racheter Valve. Le gamer que je suis est à la fois en colère et soulagé (la proposition de 1 milliard a été refusée).

Pour les gens qui ne sont pas trop portés sur les jeux vidéos, voici un résumé de la situation : EA est un éditeur qui rachète de plus en plus de studios, au point de détenir une part énorme dans le secteur des jeux vidéos (à côté d'Activision et Blizzard, entre autres). Leur spécialité est de pousser leurs studios à pourrir les licences magnifiques pour en faire des jeux bâclés, médiocres, courts, avec plein de DLC à vous vendre. Un peu comme les films d'action américains à gros budget bourrés de clichés qui sortent chaque mois au cinéma et nous lassent. Si je vous dis qu'ils possèdent la licence des Sims, vous comprendrez tout de suite où je veux en venir. Concernant l'exploitation de bonnes licences je citerai Dragon Age, dont le premier volet, fait par BioWare, était excellent, et le deuxième, sous la tututelle de EA, est clairement bâclé (on se souvient avec amour des décors copiés-collés, hmmm).

Valve à l'inverse sait produire des jeux de qualité : Half Life 2, Portal, Left4dead, TeamFortress 2... ils savent aussi s'adapter aux consoles sans plomber la qualité du contenu comme on l'a vu avec CS Go et Portal 2 qui restent malgré tout très jouables et assez optimisés au clavier. Notons aussi qu'ils offrent la possibilité aux joueurs de faire tourner leurs propres serveurs multijoueurs, fournissent des SDK, il y a donc un aspect communautaire important. Ils font également tourner Steam, la seule offre légale décente pour les jeux vidéos, puisqu'on y trouve des hits soldés parfois à -75%, et à côté de cela des packs de jeux indépendants ce qui permet leur diffusion plus facilement pour les petits éditeurs.

Gabe Newell, même si il ne travaille certainement pas pour la gloire, fait partie de ces dirigeants qui ont une philosophie, un peu comme Linus Torvalds qui peut se payer le luxe d'insulter Nvidia en public. Il aurait refusé la proposition de rachat par EA pour garder son indépendance, et on le remercie chaudement. Je me voyais déjà me désinscrire de Steam et récupérer mes jeux dans la baie des pirates, en regardant sombrer la seule offre légale valable à mes yeux.

Jeu du moment #7 Duke Nukem Forever

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Duke Nukem Forever était la référence des vaporwares, la matérialisation même du concept du jeu repoussé chaque année et porté sur différents moteurs graphiques au fil du temps. Mais les meilleures plaisanteries ont une fin, c'est ainsi que le jeu a finalement vu le jour durant l'été 2011, une sortie sur PC et surtout sur consoles qui nous a légèrement déçus.

Je précise que je suis un grand fan de Duke Nukem 3D, j'ai d’ailleurs passé de longues journées dans mon enfance à construire des niveaux avec l'éditeur build. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris l'humour décalé du jeu et pourquoi il avait eu un tel succès.

Résumé

Après avoir chassé les extraterrestres, Duke prend un repos bien mérité sur terre et profite d'une célébrité lui apportant la gloire et toutes les filles qu'il veut. Mais il ne s'est pas dégonflé cependant et prend les armes lorsque les "méchants" décident d'attaquer à nouveau la terre. Il redouble de rage au moment où ses deux "babes" favorites se font kidnapper.

L'histoire du jeu va donc se résumer à suivre des chemins balisés par des murs invisibles, sans véritable but, qui va nous faire passer par un chantier, un fastfood, un barage, un océan... pour finalement aller dire bonjour à l'empereur extra-terrestre.

Graphismes et univers

Les graphismes sont très moyens, un nivellement par le bas tiré par le poids des années de développement, mais aussi la volonté de faire fonctionner le jeu sur les consoles du moment. Ainsi il n'est pas particulièrement moche, mais pas tellement beau non plus. Mais cela reste à mon sens correct bien qu'un peu décevant. Les niveaux sont assez longs à charger et cloisonnés, des couloirs invisibles qui rendent le jeu bien linéaire.

Concernant l'univers il n'y a rien à redire, c'est du Duke Nukem en puissance, débridé, non censuré. Duke Nukem 3D était provocateur, imaginez maintenant la même chose sur un moteur 3D tout neuf offrant plus de possibilités. On retrouve donc l'humour, les réflexions misogynes, les clins d’œils à certains films ou jeux, les babes, les gros flingues... pas de déception d'autant que dans la VO, le doubleur est le même qu'en 1996. Cela fait une raison valable d'acheter le jeu ! Je n'ai pas joué en VF mais c'est le doubleur de Schwarzenegger qui prête sa voix, on ne pouvait pas rêver mieux.

Gameplay

Déception, manque d'ambition, les mots ne manquent pas pour désigner ce que l'on ressent après quelques heures de jeu. Bien qu'il ne soit pas particulièrement mauvais, il reprend les bases d'un FPS console classique, surtout les mauvais points. On peut avaler stoïquement la regen de vie automatique, mais difficilement la limite à 2 armes simultanées ou 3 grenades. Sérieusement, pourquoi ? On parle bien de Duke Nukem, pas de Call of duty (encore que). Je crois que la majorité des joueurs attendaient un FPS old school façon Serious Sam, et c'est tout l'inverse ! Duke Nukem Forever est un (mauvais) Half Life 2 passé à la moulinette des consoles.

Les boss sont très décevants et globalement faciles, il suffit de les canarder, puis d'enchainer quelques QTE pour les vaincre. Le boss final passe quasiment inaperçu par sa facilité et son manque d'originalité (et non ce n'est pas marauder shields). L'aventure est parsemée de mini-jeux, plutôt bien faits, ce qui contraste avec l'impression de bâclage générale du jeu. On peut ainsi jouer au billard, au flipper, et à bien d'autres stations d'arcades afin de gagner des points d'égo (bonus permanent à la barre de vie).

Heureusement, je le redis, ce qui sauve le jeu de la noyade, c'est le fan service. C'est pour ça que malgré les mauvaises notes et critiques qu'il reçoit, il faut y jouer quand même !

Conclusion

Pour le test de Mass Effect 3, j'avais dit que le jeu en soit n'était pas mauvais, mais qu'il était décevant pour les fans. Concernant Duke Nukem Forever, c'est le contraire. Le jeu est plutôt moyen, fade, voire mauvais. Cependant il touche la sensibilité des fans car l'esprit Duke Nukem est bien là. Ce jeu est à acheter en promotion pour passer un bon moment, rigoler un bon coup, mais ne donnera pas forcément envie d'y rejouer par la suite.

Classé dans : Culture - Mots clés : aucun