Maniatux's Blog

Welcome to the internet

Thoughts

Les réseaux sociaux: J'en ai marre!

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Les gens qui me connaissent savent déjà ce que je pense de Facebook et compagnie. Qu'est-ce qui rapporte le plus sur internet? Le sexe? Non, c'est la solitude! Le besoin d'existence (même artificielle) des gens est le moteur qui alimente Facebook. Mais le plus pénible c'est que ce "réseau" (qui n'en est pas vraiment un puisque tout est centralisé) s'étend partout comme de la mauvaise herbe. En effet on trouve sur beaucoup de sites des boutons "j'aime", "partager" ou même "se loguer avec facebook". Et je ne parle même pas spams que l'on reçoit dans notre boite mail lorsqu'un ami s'inscrit.

Mais ce qui me pourri vraiment l'existence, c'est ça:

Ce petit menu qui se déplie au passage de la souris (qu'on ne fait jamais volontairement bien sûr), qui masque le texte que l'on était en train de lire et qui refuse de se refermer sauf si on veut bien cliquer sur la croix!

Alors suis-je le seul que ça énerve? y a-t-il des extensions firefox pour bloquer ces éléments intrusifs?

Résolutions pour 2011

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

  • Apprendre vi
  • Passer mon serveur XMPP/Web (Mobo. Alix) sous NetBSD ou NanoBSD
  • Passer mon serveur de fichiers (Atom) sous FreeBSD
  • Faire un RAID1 avec le système de pool de ZFS pour ce même serveur
  • Remplacer la *box par un PC-routeur avec firmware libre (OpenWRT, monowall...)
  • Passer en IPv6 si mon FAI le veut
  • Maîtriser l'anglais

Lire la suite de Résolutions pour 2011

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Ce sont les verrouillages qui créent les pirates

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Les Jeux vidéo

Aujourd'hui je suis tombé sur cette lettre ouverte à Ubisoft, postée sur le forum Ubuntu: voir la lettre. L'auteur, à travers une vulgarisation amusante et accessible, explique pourquoi la paranoïa des éditeurs de jeux vidéo provoque l'augmentation du piratage. Voici un résumé des points abordés (mais je vous conseille de lire la lettre originale):

  • Les protections pourrissent l'ordinateur
  • Les protections obligent à se connecter à internet pour jouer, même sur un jeu solo, ce qui pose des problèmes pour la vie privée (car maintenant il faut en plus se créer un compte sur le site de l'éditeur)
  • Les jeux mettent plus de temps à se lancer
  • Si la connexion internet se coupe, le jeu se met en pause jusqu'à ce qu'elle revienne (Assassin's Creed 2)

Il rajoute ensuite une couche sur les DLC (DownLoadable Content, contenu téléchargeable) qui sont des "bouts de jeu" que l'on achète et qui ajoutent des quêtes supplémentaires, des nouveaux objets. Le problème c'est que là encore il y a de l'abus. Certains DLC servent juste à activer des fichiers du jeu déjà présents, donc vous payez pour déverrouiller votre jeu en kit. D'autres encore autorisent le joueur à compléter le jeu. Donc, le modèle DLC, c'est:

  • Avoir un jeu avec des bouts désactivés, il faut payer pour les activer (Bioshock2)
  • Avoir un jeu qu'on ne peut pas terminer à 100%, puisque l'histoire se poursuit mais qu'il faut payer pour la jouer (Prince of Persia)
  • Des DLC qui se connectent en permanence à internet pour vérifier si vous avez l'autorisation d'y jouer ou non (Dragon Age: Origins)

Etant moi même un joueur (sur Windows) je ne peux que confirmer tout ça. J'ai déjà été confronté par deux fois à des problèmes de DRM sur Mass Effect, que j'ai résolu en appelant la Hotline de EA Games, et ensuite à un problème d'activation de DLC (gratuits) avec le jeu Dragon Age: Origins (que j'ai résolu d'une autre manière...).

Les DVD/Bluray

Comme je le disais il y a quelques temps, on m'a prêté le coffret de l'intégral des épisodes de Stargate SG1 (si vous voulez savoir, j'en suis à la moitié de la saison 7...). Déjà les DVD commerciaux ne sont pas lisibles par défaut sur Linux, à cause des verrouillages sur la galette. Il faut donc installer libdvdcss2 qui permet de les contourner, mais qui est considéré comme illégal dans beaucoup de pays (pourtant ça me permet juste de consommer le produit que j'ai acheté, ce qui est le modèle du commerce non?).

La lecture sur Windows Media Player (si si, c'est un player...) se fait sans encombres, nul doute que Microsoft a payé fort cher pour avoir le droit de lire les DVD. Néanmoins le contenu du DVD est tout simplement scandaleux. Des bandes annonces, des avertissements contre le piratage impossibles à zapper, on perd énormément de temps par rapport à un simple .mkv téléchargé sur bittorrent.

VLC a la bonté de zapper toutes ces cochonneries, et de débuter directement sur le menu. Mais le menu est tout de même pénible avec des animations inutiles qui font perdre du temps (essayez de visionner 7 saisons de 6 DVD chacunes, soit 42 DVD, vous allez voir le temps perdu avec les menus...). Donc si je résume, un DVD du commerce c'est:

  • Illisible sur un lecteur non agréé
  • Bourré de contenus indésirables pour lesquels on paye sans en avoir envie
  • Pénible à mettre en marche, quand on y arrive
  • Payer pour voir un film tout en étant agressé par les avertissements et bandes annonces, emprisonné par les DRM, ralentit par tout ce dont on a pas besoin.

Le cas du Bluray est encore pire, puisque grâce à un tour de passe-passe très élaboré, l'industrie du film en boite a réussi à convaincre tout le monde que leur lecteur DVD était obsolète et qu'il fallait le remplacer par un modèle plus cher qui lui aussi lit des galettes (à quand le prochain changement?). Ce qui est drôle, c'est de savoir que:

Début 2010, le tour de passe-passe recommence puisqu'il faut encore changer son matériel pour pouvoir profiter des... films en 3D! Inutile de préciser également que les Bluray présentent les inconvénients des DVD, à savoir l'impossibilité de le lire sur les lecteurs non autorisés, les publicités, etc.

Comparaison avec les contenus piratés

Télécharger un jeu cracké de manière illégale sur bittorrent, c'est:

  • Installation sans encombres
  • Jouer sans CD ni connexion à internet
  • Profiter de 100% du jeu sans devoir raquer
  • Bref, ce qu'un jeu devrait être (et ce qu'ils étaient il y a 10 ans encore)

Télécharger illégalement un film sur bittorrent, c'est:

  • Pouvoir le lire sur n'importe quel lecteur
  • Pouvoir le réencoder en basse qualité pour le copier sur mon smartphone et le visionner dans le train
  • Pouvoir le copier sur son serveur de backup
  • Ne pas subir les avertissements et publicités
  • Ne pas avoir besoin de changer son matériel tous les 36 du mois

La morale?

Alors que notre gouvernement impartial (qui souhaite faire taire Wikileaks - sans décision de justice - et censurer internet - sans décision de justice non plus - pour cacher ses petits secrets) n'arrête pas de nous rabâcher que le durcissement des verrous et des lois sont une conséquence du piratage, je commence à croire que c'est le contraire.

En tant que consommateur honnête j'ai de plus en plus un sentiment d'oppression, de surveillance, je ne peux plus jouer sans être connecté à internet (à des jeux solo pourtant) et sans devoir galérer pour trouver pourquoi un DRM m'empêche de jouer. Je ne peux pas regarder de DVD en théorie car j'utilise Linux, je ne peux pas regarder de Bluray car je n'ai pas de lecteur sur mon ordinateur portable, des contraintes finalement matérielles alors qu'un format numérique est théoriquement sans limites.

Plus ils feront de protections sur leurs produits, plus ils verront de gens se consacrer à leur contournement, et plus il y aura de gens qui téléchargeront illégalement ces versions "crackées" pour pouvoir jouer/visionner en paix.

Pour reprendre une expression de Benjamin Bayart, plus vous poussez sur la table (ou un mur), plus la table résiste, principe d'action-réaction.

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Le libre: un moyen ou une fin?

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

La communauté Linux voit régulièrement la naissance de trolls monstrueux à propos des logiciels libres. Le libre est-il un simple moyen de parvenir à la perfection, ou est-il une idéologie?

Le cas ubuntu

Le débat est très présent sur internet lorsque l’on parle de Ubuntu, la fameuse distribution Linux qui attire de plus en plus d’utilisateurs au prix de méthodes qui font grincer les dents des défenseurs du libre.

Cette approche pragmatique de la part de Canonical séduit beaucoup les utilisateurs et entreprises: *Linux* a enfin une personnalité, un thème en couleurs, une grande communauté, une unification, et surtout un marché via les services ou logiciels payants.

Ubuntu viole-t-elle la licence libre? Pas du tout. Intégration de mono dans le système? Pas de problèmes, mono est libre. La connexion au service propriétaire Ubuntu One? Là aussi aucun problème, la licence libre autorise tout usage d’un logiciel, on a donc le droit de se connecter à un réseau propriétaire. L'ajout de logiciels payants et propriétaires dans le centre logiciels? On en revient également au point précédent, il n’est pas interdit d’acheter et d’utiliser des logiciels propriétaires sur un système libre. Lorsque l’on a compris cela on élimine déjà une bonne partie des critiques.

On reproche ensuite à Canonical de ne pas contribuer suffisamment au projet Gnome et au noyau Linux, en comparaison de leurs moyens. Le nombre massif et croissant d’utilisateurs débutants ne rend pas service à la communauté. Là je réponds que c’est un manque de vision à long terme. Il suffit de parcourir les forums Linux (toutes distributions) pour constater qu’énormément de personnes ayant commencé sur ubuntu ont ensuite migré sur Archlinux, Debian, Fedora, et soutiennent le libre en faisant de la promotion, des rapports de bug, voire même des corrections. Ubuntu est une porte d’entrée pour alimenter la communauté des logiciels libres.

Le fait de s’isoler dans une communauté extrémiste-libriste n’est donc pas une bonne idée, car un logiciel non fonctionnel, non attrayant mais libre n’intéressera pas les nouveaux utilisateurs. Prenons pour exemple le projet HURD. Techniquement il y a peu de choses à critiquer, son concept rare de micro-noyaux pourrait donner un résultat intéressant. Malheureusement le projet n’avance pas depuis 20 ans, et pour cause: cela n’intéresse personne. Une petite communauté libriste (pourtant menée par LE gourou des logiciels libres) n’est pas capable de mener à terme le développement d’un projet. Il faudrait pour cela le rendre attrayant, attirer de nouveaux utilisateurs, obtenir le soutien d’entreprises, tout comme Linus Torvalds a fait avec son noyau. Et pour cela il faut s’ouvrir l’esprit, accepter les utilisateurs qui ne vont pas contribuer, accepter que l’on puisse inclure des blobs propriétaires dans le code (du moment que l’utilisateur final est averti et consentant). Le libre doit être un moyen d’obtenir la perfection, la performance, la séduction, et non une idéologie politique extrémiste, nuisible pour le produit en lui-même.

N’oublions pas le but premier de l’informatique: être un outil au service de l’utilisateur! Il doit être fonctionnel, et surtout apporter une valeur ajoutée. Acheter un ordinateur pour l’utiliser à 20% de ses capacités est une perte d’argent et de temps.

Le refus d'accepter le logiciel propriétaire

Les utilisateurs extrémistes du libre me disent souvent «c’est propriétaire donc c’est de la merde». Je leur répond «l’avez-vous au moins essayé?», ils me répondent que non, mais vu que c’est propriétaire, c’est forcément nul.

Ce refus de voir que la «concurrence» existe, que certains produits sont parfois plus performants ou plus simples est nuisible pour l’évolution de l’informatique. Par exemple, le navigateur Chrome de Google a fait très mal à Mozilla Firefox. Pourquoi? Parce qu’il était plus léger, plus rapide, mieux conçu (possibilité d’appliquer un thème et une extension sans le relancer). Beaucoup de libristes ont refusé d’admettre que Chrome était meilleur, et pourquoi? Parce qu’il est développé par Google, et Google c’est le mal. Voilà comment on peut couper court à un débat en une ligne.

Heureusement Mozilla n’a pas réagit comme ça, ils ont pris en compte les défauts de leur navigateur (Firefox) et ont travaillé dur pour l’améliorer. Résultat: Firefox3.6 est aujourd’hui très rapide, léger, et permet d’appliquer des thèmes sans redémarrer (personas). Et l’arrivée de Firefox4 laisse présager encore beaucoup de progrès...

Le paradoxe du libre

Vouloir «exterminer» les logiciels propriétaires, et interdire aux gens de les utiliser, est paradoxal. On défend le libre en usant de peur et d’interdits.

Personnellement j’utilise des logiciels propriétaires, et je l’ai choisi, je ne suis pas prisonnier, je suis libre. Si demain j’apprenais que mon système d’exploitation Linux allait refuser de supporter les pilotes nvidia (via une technologie de blocage empêchant toute installation), sous prétexte qu’ils ne sont pas libres et que c’est pour mon bien, alors je retournerai sur Windows. Tout simplement parce qu’utiliser un système sur lequel mon ordinateur n’est pas fonctionnel, ça ne m’intéresse pas.

Si j’utilise Linux, c’est parce que pour mon usage j’obtiens un meilleur confort et de meilleures performances que sous Windows. Ext4 est mieux conçu que NTFS (antique), Nautilus est plus simple que Explorer, les menus de Gnome sont mieux rangés que ceux de Windows, les logiciels centralisent leur configuration dans un seul dossier alors que sur Windows elle est éparpillée et perdue dans le registre système, parce que Network-manager est mieux conçu que le gestionnaire de réseau de Windows, bref mon choix est uniquement technique.

Conclusion

Le «libre» n’est qu’une licence, il s’applique au logiciel et est un moyen pour l’améliorer, le promouvoir, l’accepter. Le libre n’est pas une idéologie ou un mode de vie. Ne tombons pas dans l’extrémiste qui est nuisible pour tout le monde.

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L'internet français est mort

Rédigé par Xavier - - Aucun commentaire

Normalement je n'exprime jamais mes opinions sur ce blog, car cela est source de conflit et je suis plus doué en technique qu'en politique. Mais là, j'ai gros sur le cœur.

Bien triste journée en France, l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) vient d'obtenir des FAI qu'ils bloquent les sites non régularisés (ceux qui ne payent pas de redevance à l'état en fait). Le filtrage du net est donc officiellement en place, pour protéger le monopole de l'état. Le prétexte de la pédophilie est-il déjà rangé au placard? Il semble bien, car les prochains filtrages concerneront à coup sûr les sites de téléchargement illégaux. Qui seront les suivants? Les blogs relayant des informations gênantes? Quand la République Populaire de France censure le net, reconnu comme moyen d'expression libre par la constitution de 1789, tout ça pour protéger le monopole et les intérêts de certains, nous voyons où nous en sommes arrivés.


Tu t'exprimes sur le net? Tu es anti-citoyen!

Utilisation d'un VPN

J'utilise depuis 2 mois maintenant le VPN Psilo.fr. Il propose une connexion en OpenVPN sans mot de passe (clés et certificats fournis) et une IP partagée en allemagne, aux pays-bas ou aux USA. Chaque utilisateur a droit à 19 ports. Le trafic est limité à 200Go par mois, mais pour 4,5€ on ne va pas s'en plaindre d'autant que le débit/ping sont excellents et le support technique répond dans les 2 heures.

Un VPN à l'étranger permet de contourner Le Grand Parefeu (expression Chinoise) qui sera instauré très prochainement en France. Une connexion chiffrée est établit entre votre poste et le VPN à l'étranger, votre FAI ou toute autre personne sur la ligne ne peut pas savoir ce qui y transite. Impossible de filtrer ou censurer du contenu. Et bien sûr, les machines à vent comme Hadopi sont totalement impuissantes car n'ayant pas d'autorité sur les IP provenant de l'étranger, et de toutes façons le VPN ne garde aucun log.

C'était l'article d'un blogueur partagé entre la colère et la tristesse.

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